Les cendres volcaniques peuvent fertiliser les sols en apportant des nutriments et des minéraux qui sont utiles pour la croissance des plantes. Les cendres volcaniques sont riches en nutriments tels que le potassium, le phosphore, le magnésium et le soufre. Lorsqu'ils tombent sur le sol, ils sont incorporés dans le sol et peuvent être absorbés par les racines des plantes. Cela peut améliorer la qualité des sols et augmenter la productivité agricole. De plus, les cendres volcaniques peuvent ajouter de l'acide sulfurique au sol, ce qui peut baisser le pH et améliorer la disponibilité des nutriments pour les plantes. Les cendres volcaniques peuvent également aider à retenir l'eau dans le sol et à maintenir l'humidité, ce qui peut être utile pour les cultures sensibles à la sécheresse. En Asie dans des Pays comme l'Indonésie ou les Philippines, les pentes des volcans sont cultivées en terrasse. Photo : Rizière sur les pentes d'un volcan. La richesse du sol permet de faire plus de récoltes. Retrouvez nos voyages en Indonésie ou aux Philippines Pour en savoir plus : Cendres volcaniques, un substrat adapté aux plantes Ou l'article du volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff : Terres volcaniques fertiles en Indonésie
Les cendres volcaniques peuvent fertiliser les sols en apportant des nutriments et des minéraux qui sont utiles pour la croissance des plantes. Les cendres volcaniques sont riches en nutriments tels que le potassium, le phosphore, le magnésium et le soufre. Lorsqu’ils tombent sur le sol, ils sont incorporés dans le sol et peuvent être absorbés par les racines des plantes. Cela peut améliorer la qualité des sols et augmenter la productivité agricole. De plus, les cendres volcaniques peuvent ajouter de l’acide sulfurique au sol, ce qui peut baisser le pH et améliorer la disponibilité des nutriments pour les plantes. Les cendres volcaniques peuvent également aider à retenir l’eau dans le sol et à maintenir l’humidité, ce qui peut être utile pour les cultures sensibles à la sécheresse.
En Asie dans des Pays comme l’Indonésie ou les Philippines, les pentes des volcans sont cultivées en terrasse.
Photo : Rizière sur les pentes d’un volcan. La richesse du sol permet de faire plus de récoltes.
Le complexe volcanique Altiplano-Puna couvre 50 000km² entre l’Altiplano bolivien et le bassin de l’Atacama Chilien. On y trouve de nombreux trésors géologiques notamment le laguna Colorada avec son volcan, le volcan Ollagüe et les geysers de Sol de Mañana et d’El Tatio.
Le complexe volcanique Altiplano-Puna couvre 50 000km² entre l’Altiplano bolivien et le bassin de l’Atacama Chilien. On y trouve de nombreux trésors géologiques notamment le laguna Colorada avec son volcan, le volcan Ollagüe et les geysers de Sol de Mañana et d’El Tatio.
Mercredi 8 avril, sur vos écrans, partez à la découverte géologique du Kazakhstan présenté par le géologue et volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff. A très vite! Découvrez nos voyages au Kazakhstan
Mercredi 8 avril, sur vos écrans, partez à la découverte géologique du Kazakhstan présenté par le géologue et volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff.
Le volcanologue Jacques-Marie BARDINTZEFF a récemment rédigé un article « Au-dessous des volcans » publié dans la revue Reliefs n° 5. Pour en parler il est invité le jeudi 22 juin à partir de 19 h à la librairie "L'usage du Monde", 32 rue de La Jonquière, Paris 17e. L’entrée est libre. Cette rencontre animée par Camille Juzeau permettra au public d'échanger des moments agréables et conviviaux à propos des volcans avec le volcanologue. Pour mémoire, Jacques-Marie BARDINTZEFF est présent plusieurs fois par an sur certains de nos voyages sur les volcans ou à caractère géologique pour apporter son expertise scientifique et partager sa passion. N'hésitez pas à retrouver les voyages avec Jacques-Marie Bardintzeff sur notre site web 80 Jours Voyages
Le volcanologue Jacques-Marie BARDINTZEFF a récemment rédigé un article « Au-dessous des volcans » publié dans la revue Reliefs n° 5. Pour en parler il est invité le jeudi 22 juin à partir de 19 h à la librairie « L’usage du Monde », 32 rue de La Jonquière, Paris 17e. L’entrée est libre.
Cette rencontre animée par Camille Juzeau permettra au public d’échanger des moments agréables et conviviaux à propos des volcans avec le volcanologue.
Pour mémoire, Jacques-Marie BARDINTZEFF est présent plusieurs fois par an sur certains de nos voyages sur les volcans ou à caractère géologique pour apporter son expertise scientifique et partager sa passion.
N’hésitez pas à retrouver les voyages avec Jacques-Marie Bardintzeff sur notre site web 80 Jours Voyages
Les éruptions volcaniques fournissent un formidable sujet aux films catastrophes hollywoodiens. Citons récemment le film "Pompeï", qui à grand renforts d'effets spéciaux revenait sur la célèbre éruption du Vésuve en 79 ap. JC, ou encore "Volcano", fiction se déroulant à Los Angeles. Le privilège de la fiction sur le documentaire est de s'autoriser à jouer avec la vérité scientifique, tout en se basant sur un minimum de faits avérés. Un film est un savant mélange de romance, d'ajustements scénaristiques et d'honnêteté scientifique. JM Bardintzeff a vu le film, et commente sa crédibilité et les petits arrangements avec la science.
Les éruptions volcaniques fournissent un formidable sujet aux films catastrophes hollywoodiens. Citons récemment le film « Pompeï« , qui à grand renforts d’effets spéciaux revenait sur la célèbre éruption du Vésuve en 79 ap. JC, ou encore « Volcano« , fiction se déroulant à Los Angeles. Le privilège de la fiction sur le documentaire est de s’autoriser à jouer avec la vérité scientifique, tout en se basant sur un minimum de faits avérés. Un film est un savant mélange de romance, d’ajustements scénaristiques et d’honnêteté scientifique. JM Bardintzeff a vu le film, et commente sa crédibilité et les petits arrangements avec la science.
Sur France Info, Daniel Fievet propose une chronique dédiée aux supervolcans et à leurs éruptions. Quelques minutes tout à fait dignes d'intérêt sur une expérience scientifique visant à mieux comprendre les raisons de ces explosions particulièrement dévastatrices. Bien sûr on y parle du Yellowstone, et de son éruption remontant à environ 600 000 ans. Mais si les conséquences d'une nouvelle éruption seraient aujourd'hui catastrophiques pour l'homme, un tel phénomène est très peu probable. Aucun des 20 supervolcans recensés sur la planète ne menace d'exploser, et leur chambre magmatique se remplit suffisamment lentement pour que l'on soit tranquille encore quelques centaines de milliers d'années. Découvrez notre séjour dans le Parc National du Yellowstone, pour en comprendre les phénomènes géologiques grâce à la présence du volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff. Info Science, sur France Info, à réécouter ici. Crédit Photos Denis Bécaud
Sur France Info, Daniel Fievet propose une chronique dédiée aux supervolcans et à leurs éruptions. Quelques minutes tout à fait dignes d’intérêt sur une expérience scientifique visant à mieux comprendre les raisons de ces explosions particulièrement dévastatrices.
France 2 a diffusé le docu-fiction « Face au volcan tueur » pour le 22ème anniversaire de la disparition de Katia et Maurice Krafft. « Le 3 juin 1991, mont Unzen, au Japon. Après 200 ans de sommeil, le volcan s'est réveillé depuis cinq jours. Journalistes, photographes, cameramen, scientifiques, politiques, ce matin-là, tous les regards sont tournés vers le volcan, suspendus aux pulsations de son coeur. Katia et Maurice Krafft, célèbres vulcanologues, aventuriers et spécialistes des volcans tueurs, s'attendent à être les témoins privilégiés d'une explosion magistrale. Avec eux, leur ami et confrère américain, Harry Glicken. Mais l'événement se transforme en drame. Les trois savants y laissent la vie avec une quarantaine d'autres personnes. » Ce docu-fiction rappelle qu’un volcan reste dangereux, même pour des personnes aussi expérimentées que Katia et Maurice Krafft. Le risque zéro n’existe pas lorsque l’on souhaite approcher la zone active d’un volcan mais il est vrai que l’expérience, la connaissance du terrain et le fait de placer la sécurité comme une priorité, permettent de pallier aux dangers évitables… C’est, en tout cas, notre philosophie. N’oublions donc jamais de rester humble et prudent face aux volcans…. Ce film, qui ne rend malheureusement pas hommage aux Krafft pour leur travail et leur contribution à la connaissance des volcans, nous rappelle tout de même que nous sommes vraiment peu de chose face à la nature. Voir le film sur France 2 Replay ICI Nos voyages
France 2 a diffusé le docu-fiction « Face au volcan tueur » pour le 22ème anniversaire de la disparition de Katia et Maurice Krafft.
« Le 3 juin 1991, mont Unzen, au Japon. Après 200 ans de sommeil, le volcan s’est réveillé depuis cinq jours. Journalistes, photographes, cameramen, scientifiques, politiques, ce matin-là, tous les regards sont tournés vers le volcan, suspendus aux pulsations de son coeur. Katia et Maurice Krafft, célèbres vulcanologues, aventuriers et spécialistes des volcans tueurs, s’attendent à être les témoins privilégiés d’une explosion magistrale. Avec eux, leur ami et confrère américain, Harry Glicken. Mais l’événement se transforme en drame. Les trois savants y laissent la vie avec une quarantaine d’autres personnes. »
Ce docu-fiction rappelle qu’un volcan reste dangereux, même pour des personnes aussi expérimentées que Katia et Maurice Krafft.
Le risque zéro n’existe pas lorsque l’on souhaite approcher la zone active d’un volcan mais il est vrai que l’expérience, la connaissance du terrain et le fait de placer la sécurité comme une priorité, permettent de pallier aux dangers évitables… C’est, en tout cas, notre philosophie. N’oublions donc jamais de rester humble et prudent face aux volcans….
Ce film, qui ne rend malheureusement pas hommage aux Krafft pour leur travail et leur contribution à la connaissance des volcans, nous rappelle tout de même que nous sommes vraiment peu de chose face à la nature.
Notre dernière expédition dans le désert du Danakil cet hiver s'est déroulée en mars d'où nous rapportons quelques images toujours aussi extraordinaires des deux volcans actifs, le Dallol et l'Erta Alé. Pour ce dernier, le lac de lave était à un niveau assez haut (environ 10 à 12m de profondeur), rendant son observation des plus impressionnante ! Un voyage dans la dépression du Danakil, sur les volcans Dallol et Erta Ale, est un voyage destiné à ceux qui aiment vivre des expériences uniques et découvrir des paysages surnaturels. Dans le désert Afar, une des régions les plus inaccessibles et les plus chaudes du monde, les caravanes et les travailleurs de sels forment un étonnant spectacle ; les couleurs du Dallol quant à elles ne sont égales à aucune autre, et le lac de lave de l’Erta Ale permet d’assister à un tout autre spectacle, tout aussi fascinant. [cincopa AUBA1IrXR9Xu] N'attendez pas pour nous rejoindre sur l'un de nos séjours sur les volcans d'Ethiopie. https://www.youtube.com/watch?v=GbydMTn-5do Découvrez le blog de JM Bardintzeff
Notre dernière expédition dans le désert du Danakil cet hiver s’est déroulée en mars d’où nous rapportons quelques images toujours aussi extraordinaires des deux volcans actifs, le Dallol et l’Erta Alé. Pour ce dernier, le lac de lave était à un niveau assez haut (environ 10 à 12m de profondeur), rendant son observation des plus impressionnante !
Un voyage dans la dépression du Danakil, sur les volcans Dallol et Erta Ale, est un voyage destiné à ceux qui aiment vivre des expériences uniques et découvrir des paysages surnaturels. Dans le désert Afar, une des régions les plus inaccessibles et les plus chaudes du monde, les caravanes et les travailleurs de sels forment un étonnant spectacle ; les couleurs du Dallol quant à elles ne sont égales à aucune autre, et le lac de lave de l’Erta Ale permet d’assister à un tout autre spectacle, tout aussi fascinant.
Deux géologues russes ont essayé de comprendre le fonctionnement des geysers en introduisant une caméra très robuste à l’intérieur des conduits de six d’entre eux dans la célèbre Vallée des Geysers au Kamtchatka. Les vidéos ainsi obtenues, complétées par l’étude des roches autour d’anciens geysers aujourd’hui inactifs, ont révélé que les geysers du Kamtchatka ne sont pas alimentés par l’intermédiaire de conduits longs et étroits, comme on le pensait jusqu’à présent. Au lieu de cela, des pièges à bulles se forment à l’intérieur de l’amas de blocs qui se sont accumulés pendant des glissements de terrain. La caméra spécialement conçue pour ce travail de recherche était capable de résister à l’eau bouillante et aux violentes explosions de vapeur à l’intérieur d’un geyser. Au cours de trois visites dans la Vallée des Geysers, la caméra a doucement été descendue dans les conduits à l’aide d’un câble en acier ou d’une tige souple afin de filmer les éruptions. La vidéo disponible ici n’est pas particulièrement esthétique mais apporte quelques images intéressantes et montre des blocs avec des bulles qui s’élèvent lorsque le geyser est en phase de repos, puis des explosions de vapeur pendant les jaillissements. Peu de temps après que les chercheurs ont commencé leur travail, un important glissement de terrain s’est produit dans la Vallée, de sorte que l’intérieur de certains geysers inactifs est apparu au grand jour, trahissant leur système d’alimentation. Pour qu’un geyser se forme, il faut une source de chaleur d’origine volcanique, une nappe phréatique avec de l’eau en abondance, des espaces dans les roches qui la surmontent pour que l’eau puisse s’échapper, ainsi qu’un système d’emprisonnement des bulles. L’eau bouillante qui s’élève des profondeurs dans un système hydrothermal contient toujours des bulles de vapeur. En s’élevant, cette eau rencontre un piège à bulles où ces dernières
Deux géologues russes ont essayé de comprendre le fonctionnement des geysers en introduisant une caméra très robuste à l’intérieur des conduits de six d’entre eux dans la célèbre Vallée des Geysers au Kamtchatka.
Les vidéos ainsi obtenues, complétées par l’étude des roches autour d’anciens geysers aujourd’hui inactifs, ont révélé que les geysers du Kamtchatka ne sont pas alimentés par l’intermédiaire de conduits longs et étroits, comme on le pensait jusqu’à présent. Au lieu de cela, des pièges à bulles se forment à l’intérieur de l’amas de blocs qui se sont accumulés pendant des glissements de terrain.
La caméra spécialement conçue pour ce travail de recherche était capable de résister à l’eau bouillante et aux violentes explosions de vapeur à l’intérieur d’un geyser. Au cours de trois visites dans la Vallée des Geysers, la caméra a doucement été descendue dans les conduits à l’aide d’un câble en acier ou d’une tige souple afin de filmer les éruptions.
La vidéo disponible ici n’est pas particulièrement esthétique mais apporte quelques images intéressantes et montre des blocs avec des bulles qui s’élèvent lorsque le geyser est en phase de repos, puis des explosions de vapeur pendant les jaillissements.
Peu de temps après que les chercheurs ont commencé leur travail, un important glissement de terrain s’est produit dans la Vallée, de sorte que l’intérieur de certains geysers inactifs est apparu au grand jour, trahissant leur système d’alimentation. Pour qu’un geyser se forme, il faut une source de chaleur d’origine volcanique, une nappe phréatique avec de l’eau en abondance, des espaces dans les roches qui la surmontent pour que l’eau puisse s’échapper, ainsi qu’un système d’emprisonnement des bulles.
L’eau bouillante qui s’élève des profondeurs dans un système hydrothermal contient toujours des bulles de vapeur. En s’élevant, cette eau rencontre un piège à bulles où ces dernières s’accumulent jusqu’au moment où la vapeur trouve assez de force pour déplacer la colonne d’eau qui la surmonte et déclenche l’éruption du geyser.
La vitesse d’accumulation des bulles dans un piège et la géométrie du conduit du geyser affectent le temps qui s’écoule entre les éruptions. Si le piégeage des bulles est lent, le laps de temps entre les jaillissements sera plus long.
Le geyser « Strokur » en Islande présente deux avantages importants par rapport à ceux du Kamtchatka ou de Yellowstone. D’une part, l’Islande n’est qu’à 3h30 d’avion de Paris et d’autre part le geyser jaillit toutes les 5 à 10 min ce qui facilite largement les observations et les photographies !
Peut être que les scientifique russes prêteront leur caméra aux Islandais pour que nous puissions également découvrir l’intérieur du geyser « Strokur », et pourquoi pas de son voisin inactif « Geysir », qui a donné son nom au phénomène géologique !
Aux confins de l’Océan Pacifique l’île de Pâques ou Rapa Nui est une île volcanique située à plus de 3 600km de la côte ouest de l’Amérique latine et à 4 000km de Tahiti. Lorsqu’en 1722 le capitaine hollandais Jacob Roggeveen mandaté par la compagnie hollandaise des Indes occidentales la découvrit, Il trouva une population possédant une culture originale pour laquelle, à l’heure actuelle, toutes les interrogations n’ont pas trouvé de réponse. En effet, l’ île de Pâques avec sa profusion de statues ou Moaï a depuis toujours suscité de nombreuses questions. D’abord l’origine de la population de l’île a été un sujet de controverse. Il semble maintenant démontré par les scientifiques que cette origine est la Polynésie et non pas, comme ont pu le croire certains chercheurs, l’Amérique du sud. Puis les interrogations se sont portées sur les causes (multiples) du déclin des Pascuans. En effet, les raids des esclavagistes qui raflaient la population pour la vendre dans les grandes propriétés du Pérou afin de ramasser le guano ont fait disparaître des pans entiers de la culture pascuane et des traditions orales se sont perdues. Mais comme cela a été le cas pour les pyramides égyptiennes, le transport des Moaï, de tailles et de poids colossaux est encore sujet à des recherches. Ainsi, le National Geographic se fait l’écho de l’expérience tentée in situ par deux chercheurs américains Terry Hunt et Carl Lipo de déplacer les colosses « debout ». Reliés à la statue par des cordes, deux groupes d’hommes la “balançaient” de part et d’autre pour qu’elle avance, tandis qu’un troisième la stabilisait à l’arrière. Nous vous proposons de venir découvrir cette île avec Jacques-Marie BARDINTZEFF (volcanologue, Université Paris-Sud-Orsay) et Michèle CHERMETTE (Archéologue, Université Lyon II 1992-2008 – Enseignements à la formation continue) pour un voyage unique organisé par 80 JOURS VOYAGES
Aux confins de l’Océan Pacifique l’île de Pâques ou Rapa Nui est une île volcanique située à plus de 3 600km de la côte ouest de l’Amérique latine et à 4 000km de Tahiti. Lorsqu’en 1722 le capitaine hollandais Jacob Roggeveen mandaté par la compagnie hollandaise des Indes occidentales la découvrit, Il trouva une population possédant une culture originale pour laquelle, à l’heure actuelle, toutes les interrogations n’ont pas trouvé de réponse.
En effet, l’ île de Pâques avec sa profusion de statues ou Moaï a depuis toujours suscité de nombreuses questions. D’abord l’origine de la population de l’île a été un sujet de controverse. Il semble maintenant démontré par les scientifiques que cette origine est la Polynésie et non pas, comme ont pu le croire certains chercheurs, l’Amérique du sud.
Puis les interrogations se sont portées sur les causes (multiples) du déclin des Pascuans. En effet, les raids des esclavagistes qui raflaient la population pour la vendre dans les grandes propriétés du Pérou afin de ramasser le guano ont fait disparaître des pans entiers de la culture pascuane et des traditions orales se sont perdues.
Mais comme cela a été le cas pour les pyramides égyptiennes, le transport des Moaï, de tailles et de poids colossaux est encore sujet à des recherches. Ainsi, le National Geographic se fait l’écho de l’expérience tentée in situ par deux chercheurs américains Terry Hunt et Carl Lipo de déplacer les colosses « debout ». Reliés à la statue par des cordes, deux groupes d’hommes la “balançaient” de part et d’autre pour qu’elle avance, tandis qu’un troisième la stabilisait à l’arrière.
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