Le strato-volcan FOGO situé au centre de l’île de Sao Miguel (Açores) est connu pour sa caldeira de 3km en partie occupée par un lac, le lagoa do Fogo. Il fait partie des trois strato-volcans actifs de l’île avec Sete Cidades et Furnas, qui sont reliés entre eux par la région des pics, alignement de cônes de scories.

Ce volcan haut de 947m s’étend sur une surface de 130km2 pour un volume de 44km3. On estime l’émersion du volcan à quelques 200 000 ans, mais la caldeira n’est apparue qu’il y a 35 000 ans lors d’une éruption majeure. Depuis, le volcan à connu des éruptions explosives sommitales (de type plinien et subplinien) caractérisées par des dépôts de ponces et des coulées pyroclastiques. Ainsi, les études géologiques permettent d’estimer que ces derniers 5000 ans ont connu 7 éruptions sommitales explosives et 4 manifestations stromboliennes ou effusives à la périphérie du volcan. L’une d’elle est d’ailleurs l’éruption historique du Pico Queimado qui n’a duré que 26 jours en juillet 1563. Cette dernière a été précédée de peu par une éruption explosive plinienne dans la caldeira du 26 au 30 juillet 1563.

 De nos jours, le Fogo et son lac de cratère est l’un des plus beaux sites de l’île. Une route de montagne avec  plusieurs belvédères permet d’apprécier ce paysage et le lac d’un bleu profond. Toutefois, comme de nombreux volcans il n’est pas rare que les sommets accrochent les nuages et il peut être opportun de prévoir la visite du Lagoa do Fogo le matin. Il est possible par un sentier escarper de descendre jusqu’au bord du lac.

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Très belle vidéo de  la caldeira du Tengger sur Java en Indonésie où la voûte céleste et la Voie Lactée jouent avec le Bromo, le Batok et le Semeru.

La vidéo ICI ou en cliquant sur la photo ci-dessous.

Le photographe Justin Ng a fait un travail remarquable sur ce site déjà connu comme l’un des plus beau paysages d’Indonésie.

Merci à C. Grandpey pour le partage de cette information. (son blog)

Retrouvez nos voyages en Indonésie et découvrez les volcans de Java.

C’est vers 7 heures du matin le 17 septembre 1957, à un kilomètre de la côte, face au phare, que l’éruption volcanique du Capelinos a fait surface. En réalité, le phénomène sous-marin avait commencé bien plus tôt : plusieurs centaines de tremors avaient été mesurés dans les 2 semaines précédentes.

 Le phénomène éruptif dura plusieurs mois. Fin octobre 1957, l’îlot de cendres et de dépôts volcaniques nommé ilha nova (nouvelle île) disparaît soudainement pour laisser place quelques jours plus tard à un regain d’activité qui donnera naissance à une seconde île… qui  finira très vite submergée à son tour.

 Ce n’est que début novembre qu’une troisième île plus importante fait son apparition. La quantité de cendres projetées forme alors un isthme en rejoignant la côte de Faial.

 Le 16 décembre de la même année, on observe à la surface une éphémère coulée de lave incandescente, mais l’activité explosive sous-marine reste prédominante. En effet, jusqu’en mai 1958, c’est un volcanisme de type surtseyien qui va caractériser cette éruption malgré l’observation de quelques coulées de surface sporadiques.

 Le 12 mai 1958, l’île de Faial est secouée par un violent séisme et malgré quelques manifestations volcaniques sur le volcan principal de l’île, c’est à Capelinos que les conséquences sont les plus importantes : on y voit ainsi apparaître un lac de lave de type hawaïen. Cette manifestation volcanique va être de très courte durée et rapidement remplacée par une forte activité explosive entraînant de fortes retombées de ponces, de bombes et de lapillis et par l’éjection de plus de 1000 mètres cubes de laves basaltiques à une température proche des 1100°C, modifiant à jamais le paysage de l’ouest de l’île.

 Capelinos est l’une des éruptions surtseyennes, née d’une activité sous-marine évoluant vers une éruption aérienne qui a pu être observée en continu et étudiée par les scientifiques.

 Malgré le violent séisme, aucune victime n’a été déplorée : le village de pêcheurs a été rapidement évacué. Toutefois, effrayés par ce phénomène peu connu, des milliers d’habitants de l’île ont fuit vers les Etats-Unis à la recherche d’une vie meilleure…

 Ces dernières années, l’océan a commencé son travail d’érosion des roches les plus fragiles alors que parallèlement, la vie sous marine et terrestre commence à prendre possession de ces nouvelles terres. Le phare, qui domine cette nouvelle presqu’île, a perdu son utilité première. Aujourd’hui partiellement enseveli, il a récemment été restauré et aménagé en centre d’interprétation volcanique, et accueille les visiteurs en détaillant l’histoire de cette éruption volcanique peu commune.

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Le volcanologue et professeur des universités Jacques-Marie Bardintzeff a écrit de nombreux livres et articles scientifiques, en tant que spécialiste des risques naturels dans le monde. Mais il se consacre également aux livres pour enfants, dont le dernier, « Le volcan se réveille », vient de sortir aux éditions du Pommier. Le livre est illustré par Amélie Dufour, diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2002, et raconte l’histoire de Jacky, Michèle et Litchi, qui, invités par leur cousin qui vit en Afrique près de la montagne soufrée, vont assister à son éruption… le volcanisme expliqué aux enfants, c’est le but de cet ouvrage de la collection des mini-pommes.

« Le volcan se réveille »
Livre pour enfants
De Jacques-Marie Bardintzeff, illustrations Amélie Dufour
Le Pommier, 48 pages, 14,90 €

Découvrez notre voyage à l’Île de Pâques.

C’est un petit pays dont on entend de plus en plus parler et où de plus en plus de français se rendent : c’est officiel, l’ Islande fait désormais partie des destinations phares des touristes hexagonaux, avec une augmentation de 16% depuis le début de l’année. Eté comme hiver, le pays attire toujours plus de visiteurs : mais comment donc expliquer un tel engouement ?

A 80 jours voyages, nous ne sommes pas vraiment étonnés. Amoureux de cette terre volcanique, nous savons parfaitement l’effet qu’elle procure à quiconque y met les pieds. On peut essayer d’expliquer ce qu’on ressent dans la nature islandaise, mais les mots sont impuissants à traduire les sentiments de chacun. L’ Islande, c’est avant tout une nature intacte et profondément respectée par ses habitants. Ici, on sait que c’est elle qui décide : la terre tremble, le pays s’écarte, les volcans explosent et le vent souffle violemment. L’homme y est humble, conscient de sa petite taille face à la force de la nature, mais capable de profiter de tous les bienfaits qu’elle procure : la géothermie y est largement exploitée, les piscines d’eau chaude, naturelles ou pas, font partie intégrante du décor et de la culture du pays, les sentiers de randonnées sont balisés et les refuges confortables. L’été, le visiteur peut profiter des journées sans fin et l’hiver, admirer les aurores boréales.

A une époque où tout va toujours plus vite, où l’on parle de plus en plus de la difficulté de chacun de se déconnecter de ses appareils électroniques, alors que l’on est habitué à être joignable en toute circonstance, l’ Islande appartient à ces detsinations nature qui ont le vent en poupe, car elles permettent à chacun de se retrouver avec soi-même, et de renouer le lien avec une nature oubliée.

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Jacques-Marie Bardintzeff interviendra auprès du public et des scolaires les 28, 29 et 30 novembre dans le cadre de l’événement « Volcans en 47 » organisé par l’Apel (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre).

En dehors des interventions pédagogiques destinées aux scolaires, Jacques-Marie Bardintzeff donnera plusieurs conférences publiques :

Mercredi 28 novembre 2012 :

– 14h – 15h30 : Séance de dédicace à la librairie Martin Delbert à Agen

– 16h – 17h45 : Conférence publique « Les risques volcaniques »
Amphi n°1 de l’ENAP à Agen
Entrée gratuite – Livres vendus sur place et dédicace

– 18h15 – 19h15 : Conférence publique « Vocation volcanologue »
Salle des illustres de la Mairie d’Agen
Entrée gratuite – Livres vendus sur place et dédicace

– 20h30 – 22h : Conférence publique « Volcans, séismes et tsunamis : la Terre en colère »
Salle Caisse régionale du Crédit Agricole – 4, rue Pierre Mendès France à Agen
Entrée gratuite – Livres vendus sur place et dédicace

 

Jeudi 29 novembre 2012 :

– 18h30 – 20h30 : Conférence publique « Les volcans et les sociétés humaines »
Institution Ste Catherine – 2 Chemin de Velours à Villeneuve / Lot
Entrée gratuite – Livres vendus sur place et dédicace

Le programme complet de ces journées peut être consulté ici

Retrouvez Jacques-Marie Bardintzeff à l’Île de Pâques du 23/02 au 05/03/2013 avec 80 Jours Voyages.

À l’occasion du 16è Festival de la photo nature de Montier en Der, le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff animera une conférence qui sera retransmise en direct sur DailyMotion.

Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue de renom, collabore avec 80 jours voyages en accompagnant des groupes sur certaines destinations. Professeur à l’université de Cergy-Pontoise et à l’université Paris-Sud – Orsay, docteur d’État, c’est un spécialiste des dynamismes éruptifs et des risques naturels. Il a expertisé un très grand nombre de volcans actifs tout autour du globe et on lui doit déjà plus de trois cents publications et communications dans le domaine de la recherche. C’est en passionné qu’il accompagne nos groupes et fait découvrir à chacun d’entre nous tous les secrets et les mécanismes des volcans. À ses côtés, un voyage en terre volcanique prend une autre allure : l’information scientifique permet de voir les choses avec un autre regard et de mieux comprendre les phénomènes volcaniques.

En 2013, Jacques-Marie Bardintzeff accompagnera le voyage à l’île de Pâques ( départ confirmé du 24 février au 04 mars ).

80 Jours Voyages s’associe aux propos de Claude Grandpey, repris ci-dessous, dénonçant la condamnation de 7 scientifiques pour n’avoir pas prévu l’imminence du séisme meurtrier de L’Aquila le 6 avril 2009. (blog de Claude Grandpey ici)

« Sept scientifiques membres de la commission gouvernementale «Grands risques» au moment du séisme meurtrier de L’Aquila le 6 avril 2009 ont été condamnés lundi à six ans de prison en première instance par le tribunal pénal du chef-lieu des Abruzzes. Il s’agit  de Franco Barberi, Enzo Boschi, Giulio Selvaggi, Gian Michele Calvi, Claudio Eva, Mauro Dolce et Bernardo De Bernardinis.

Cette lourde condamnation est assortie d’une interdiction d’exercer des responsabilités dans la fonction publique pendant un an et une obligation de verser plusieurs centaines de milliers d’euros d’indemnités aux familles des victimes.

Il est reproché aux sept scientifiques de n’avoir pas prévu ni prévenu les populations et les autorités locales de l’imminence d’un tremblement de terre, lors d’une réunion qu’ils avaient tenu à L’Aquila le 31 mars 2009, six jours avant la catastrophe.

Pour l’avocate représentant onze parties civiles dont quatre étudiants blessés dans l’effondrement de leur foyer, cette condamnation «permettra à l’avenir de faire en sorte que les scientifiques prêtent davantage attention aux signes avant-coureurs d’une catastrophe quand ils émettent des avis».

Pour sa part, l’avocat représentant le gouvernement italien a demandé au tribunal de prononcer un non-lieu, partant du principe que les sept scientifiques «ne sont coupables de rien», les séismes, par nature, «n’étant pas prévisibles». Cette position est soutenue par un grand nombre de milieux scientifiques en Italie comme à l’étranger.

Les avocats des scientifiques incriminés ont indiqué qu’ils allaient faire appel. Dans la mesure où les condamnations ne sont pas définitives en Italie tant qu’il n’y a pas eu au moins un niveau d’appel, les scientifiques n’iront probablement pas en prison dans l’immédiat.

Comme beaucoup, je suis personnellement scandalisé par cette décision de justice. Comme je  ne cesse de le répéter, nous ne savons guère prévoir les éruptions volcaniques et encore moins les séismes. Certes, la région de L’Aquila fait partie des zones sensibles de l’Italie mais bien malin serait celui capable de prévoir l’intensité d’un séisme et son pouvoir de destruction.

La décision de juges italiens est extrêmement grave ! Cela signifie qu’à l’avenir, la communauté scientifique pourra être tenue responsable des pertes humaines et matérielles lors d’un séisme ou d’une éruption volcanique. Comment réagira la justice si une coulée de lave de l’Etna ensevelit Zafferana Etnea, comme cela a failli se produire pendant l’éruption de 1991-94 ?  Il est assez surprenant de constater que ce verdict intervient au moment où l’INGV de Catane est menacé par des suppressions de postes !

Quand je vois les noms des scientifiques incriminés, je suis vraiment triste. J’ai eu la chance de rencontrer à plusieurs reprises Franco Barberi et je puis vous assurer que cet homme est d’une grande honnêteté scientifique et d’une grande compétence sur le terrain volcanique. Il ne mérite vraiment pas d’être traîné dans la boue. Je tiens à lui apporter publiquement mon soutien, ainsi qu’à ses collègues. »

C. Grandpey

Fin septembre 2012, Sylvain CHERMETTE (80 Jours Voyages) et Gilbert MILHAC (Conseiller sécurité, tourisme et commerce extérieur de la France – Ethiopie) ont organisé et effectué un voyage en Ethiopie, dans la région du Danakil, avec différents consuls et vices-consuls européens. Ce déplacement avait pour objectif d’évaluer le niveau de sécurité de la région avant l’ouverture de nos premiers séjours. En effet, depuis le tragique incident de l’hiver dernier, impliquant des touristes allemands et autrichiens, il était primordial de s’assurer des bonnes conditions de sécurité sur place.

Ce voyage aura permis de constater que le degré de sécurité a augmenté autour du volcan de l’Erta Ale. Le nombre de militaires accompagnant chaque groupe de touristes a été renforcé et est  passé de 3 à 7. Quatre militaires d’état supplémentaires accompagnent désormais l’escorte initiale et une nouvelle garnison est opérationnelle à proximité du pied du volcan.

Il est à noter également qu’une surveillance de nuit et des tours de garde sont mis en place avec une sentinelle veillant en permanence sur le secteur.

Au Dallol, la surveillance des concessions minières par les autorités permet une sécurité optimale pour nos groupes. A ce jour, et sans présager des évolutions géopolitiques ou de politique intérieure, nous estimons possible de voyager dans cette région en sécurité.

Rappelons d’ailleurs que le plus grand danger vient de l’environnement lui-même, assez hostile. La dépression du Danakil est l’une des régions les plus chaudes du monde, dont l’altitude descend jusqu’à moins 120 mètres sous le niveau de la mer. Les conditions extrêmes de ce lieu demandent donc de la vigilance, une préparation sérieuse et une organisation rigoureuse de la part des Tours Opérateurs. Eléments qui, malheureusement font parfois défaut avec certaines agences locales… voire européennes. Le manque d’expérience et une logistique insuffisante sont susceptibles de créer plus de risques que la situation sécuritaire de la région en elle-même.

La beauté de l’endroit, totalement surréaliste, vaut pourtant le détour. Aujourd’hui l’ Ethiopie, multiculturelle, multiethnique et surtout multi-religieuse, est un pays relativement stable compte tenu des différentes tensions existant actuellement dans le monde arabo-musulman.

Nous souhaitons un bon séjour à  tous nos clients en partance et n’hésitez pas à consulter nos prochains départs.

Aux confins de l’Océan Pacifique l’île de Pâques ou Rapa Nui est une île volcanique située à plus de 3 600km de la côte ouest de l’Amérique latine et à 4 000km de Tahiti. Lorsqu’en 1722 le capitaine hollandais Jacob Roggeveen mandaté par la compagnie hollandaise des Indes occidentales  la découvrit, Il trouva une population possédant une culture originale pour laquelle, à l’heure actuelle, toutes les interrogations n’ont pas trouvé de réponse.

En effet, l’ île de Pâques avec sa profusion de statues ou Moaï a depuis toujours suscité de nombreuses questions. D’abord l’origine de la population de l’île a été un sujet de controverse. Il semble maintenant démontré par les scientifiques que cette origine est la Polynésie et non pas, comme ont pu le croire certains chercheurs, l’Amérique du sud.

Puis les interrogations se sont portées sur les causes (multiples) du déclin des Pascuans. En effet, les raids des esclavagistes qui raflaient la population pour la vendre dans les grandes propriétés du Pérou afin de ramasser le guano ont fait disparaître des pans entiers de la culture pascuane et des traditions orales se sont perdues.

Mais comme cela a été le cas pour les pyramides égyptiennes, le transport des Moaï, de tailles et de poids colossaux est encore sujet à des recherches. Ainsi, le National Geographic se fait l’écho de l’expérience tentée in situ par deux chercheurs américains Terry Hunt et Carl Lipo de déplacer les colosses « debout ». Reliés à la statue par des cordes, deux groupes d’hommes la “balançaient” de part et d’autre pour qu’elle avance, tandis qu’un troisième la stabilisait à l’arrière.

Nous vous proposons de venir découvrir cette île avec Jacques-Marie BARDINTZEFF (volcanologue, Université Paris-Sud-Orsay) et Michèle CHERMETTE (Archéologue, Université Lyon II 1992-2008 – Enseignements à la formation continue) pour un voyage unique organisé par 80 JOURS VOYAGES sur l’île de Pâques du 23 février au 04 mars 2013.