Le site anglophone Iceland Review nous informe qu’une webcam a été installée sur le sommet du volcan Grímsvötn, en direction de la caldeira. La caméra envoie une image toutes les 10 minutes, de sorte que les géophysiciens puissent analyser en direct les données indiquant une activité volcanique ou une inondation sub-glaciaire.

Après l’Eyjafjallajökull en 2010, le Grímsvötn avait explosé en 2011, sans pour autant faire la une des medias internationaux : ses cendres n’avaient en effet eu quasiment aucun impact sur le trafic aérien ! L’éruption, qui avait eu lieu du 21 au 28 mai, était pourtant la plus puissante depuis 100 ans. Situé sous la calotte glaciaire du Vatnajökull (le plus grand glacier islandais), le Grímsvötn est un des volcans les plus actifs d’Islande, avec environ une explosion tous les 10 ans au cours du XXème siècle. L’éruption la plus célèbre date de 1996 ;  elle avait entraîné d’importants dégâts sur la route n°1, notamment la destruction de la route en question, et marque pour les géologues l’entrée dans une phase d’éruptions plus intenses.

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L’Île de Pico, d’une superficie de 445km2 pour une longueur de 46km sur 16km de large, est l’île la plus jeune des Açores. Elle comporte 3 complexes volcaniques, le volcan Topo, le complexe fissural de Sao Roque – Piedode et bien sûr la montagne Pico, point culminant du Portugal.

 Ce volcan Pico, d’une altitude de 2350 m, est un stratovolcan volumineux d’une superficie de 275 km2. Il a une forme caractéristique avec un large bouclier lavique surplombé à partir de 1200m d’altitude d’un cône terminal. Le bouclier lavique résulte de l’accumulation de laves basaltiques fluides issues du cône terminal, mais aussi de nombreux cônes adventifs inégalement répartis sur les flancs.

Le géologue et volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff continue à dévoiler les secrets des volcans aux enfants, avec ce nouvel ouvrage de la collection « … pour les nuls ». Accessible dès 8 ans, mais formidable source de savoir également pour les adultes, le livre associe textes, photographies et illustrations et explique la formation, la vie et la mort des volcans, rappelant au passage que malgré les catastrophes liées aux violentes éruptions, l’activité volcanique a également contribué à l’apparition de la vie sur terre…

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Dans son dernier rapport hebdomadaire, le GVN indique qu’un nouvel épisode d’activité a débuté sur le Merapi en Indonésie avec plusieurs explosions le 9 mars et des retombées de cendre sur plusieurs villages. Entre le 14 et le 20 mars, de volumineux panaches de gaz montaient jusqu’à 600 mètres au-dessus du sommet tandis que la sismicité restait à un niveau normal.

Le VAAC de Darwin (Australie) indique que le 27 mars un panache de cendre montait à 9,8 km d’altitude avant de se diriger vers le SE. Le VAAC confirme qu’une éruption a eu lieu à 6h30, ce qui est confirmé par un article du Jakarta Post où l’on peut lire que l’événement a déclenché un mouvement de panique parmi la population. Toutefois, il est demandé aux habitants des villages sur les pentes du Merapi de ne pas s’affoler car la situation n’est pas inquiétante. De même, les randonneurs peuvent entreprendre l’ascension du volcan sans toutefois atteindre le cratère. Il leur est conseillé de ne pas aller plus loin que le secteur de Pasar Bubrah, à environ 200 mètres du sommet.

Le niveau d’alerte reste inchangé, à 1 sur une échelle de 4.

Le Merapi fait partie des 45 volcans dont les dernières éruptions meurtrières sont décrites dans le dernier livre de Claude GrandpeyKiller Volcanoes” que vous pouvez commander directement sur son blog, source inépuisable d’informations sur les volcans.

Photo: Explosion du Mont Merapi en 2010

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Les réactions de la presse et des bloggeurs ne se sont pas fait attendre, suite au tremblement de terre de magnitude 4,8 ressenti le 30 mars dernier dans le Parc National du Yellowstone. Certains articles alarmistes et anxiogènes ont prédit l’éruption imminente du super volcan, explosion dont les conséquences seraient catastrophiques… les Etats-Unis seraient en effet tout simplement rayés de la carte, et le nuages de cendres entraînerait une importante chute des températures dans le reste du monde… mais qu’en est-il réellement ? Pouvons-nous vraiment prédire une telle catastrophe ? Quels en seraient les signes annonciateurs, savons-nous les interpréter ?

Le Darwin VAAC annonce qu’un panache de cendres se serait élevé au-dessus du volcan Anak Krakatau, à l’ouest de l’île de Java, dans l’archipel indonésien.

Le Krakatau est un volcan de type explosif de la ceinture de feu du Pacifique. Situé dans le détroit de la Sonde, entre Sumatra et Java, il est constitué de 4 îles principales, et appartient au Parc National d’Ujung Kulon, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Un séisme de magnitude 4,8 a été enregistré par l’Université de l’Utah le 30 Mars dernier, à 6,4 km au nord-est du Norris Geyser bassin, dans le Parc National du YELLOWSTONE.

Ce tremblement de terre fait partie d’une série qui a commencé jeudi 27 mars. Depuis cette date, au moins 25 tremblements de terre ont été enregistrés, dont le plus fort de magnitude 3,1. Le séisme enregistré le 30 mars dernier est le plus important depuis février 1980. Il a eu lieu près d’une région où une légère déformation du sol a été décrite dans une déclaration de l’YVO :

D’après les images satellite et les informations sur le vent, le Darwin VAAC (Volcanic Ash Advisory Center) rapporte qu’entre le 20 et le 25 mars derniers, un panache de cendres s’est élevé au-dessus du volcan Dukono en INDONÉSIE à une hauteur comprise entre 2,4 et 2,7 km.

Le Dukono (1185m) est l’un des volcans les plus actifs d’Indonésie et est en activité constante depuis 1993. Il est pourtant l’un des volcans les moins connus de l’archipel, notamment à cause de sa position isolée au nord de l’île d’Halmahera, au nord-est du pays. D’après les différents rapports d’observation, l’activité sommitale est peu intense et oscillerait entre activité strombolienne et vulcanienne.

Photo : le Dukono en 2013

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D’après le site web Iceland Review, une crue glaciaire (« jökulhlaup » en islandais) a commencé au niveau du Grímsvötn. Selon les mesures effectuées par les scientifiques du Département des Sciences de la Terre de l’Université d’Islande, le volume d’eau émis est similaire à  celui émis lors de l’inondation glaciaire de novembre 2012. Il est cependant peu probable que la crue recouvre la route à Skeiðarársand ou le pont sur la rivière Gígjukvísl. Ce dernier a été remplacé après avoir été emporté par la gigantesque inondation glaciaire en 1996.

Ces crues glaciaires peuvent être liées à l’éruption du volcan, ou à un simple réchauffement de la glace par des gaz. Les relevés sismiques ne semblent pas indiquer qu’une éruption soit en cours… Affaire à suivre !

Source : Blog de C. Grandpey
Photo : Dernière éruption du Grimsvötn en 2012 – (credit photo Jon Olafur Magnusson)

 

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Le degré d’alerte du volcan Copahue, au Chili, a été élevé à orange le 20 Mars dernier, suite à une augmentation de l’activité sismique. Un possible mouvement du magma dans le système volcanique a été détecté.

Il semble qu’en surface, rien d’anormal n’ait été remarqué, mais l’augmentation des émissions de SO2 pourrait confirmer l’activité magmatique souterraine. Reste à savoir si cette activité sera suivie par une nouvelle activité éruptive. Dans la plupart des cas, l’intrusion de magma sous le volcan ne provoque pas d’éruption. L’alerte civile est maintenue au niveau jaune pour les zones les plus à risques, en particulier les zones les plus proches du volcan, mais également la ville de Albo Biobio, située à 40km à l’ouest du volcan. La ville est en effet située à l’embouchure d’une vallée où pourrait s’écouler la boue produite en cas d’éruption.