Deux géologues russes ont essayé de comprendre le fonctionnement des geysers en introduisant une caméra très robuste à l’intérieur des conduits de six d’entre eux dans la célèbre Vallée des Geysers au Kamtchatka.

Les vidéos ainsi obtenues, complétées par l’étude des roches autour d’anciens geysers aujourd’hui inactifs, ont révélé que les geysers du Kamtchatka ne sont pas alimentés par l’intermédiaire de conduits longs et étroits, comme on le pensait jusqu’à présent. Au lieu de cela, des pièges à bulles se forment à l’intérieur de l’amas de blocs qui se sont accumulés pendant des glissements de terrain.

La caméra spécialement conçue pour ce travail de recherche était capable de résister à l’eau bouillante et aux violentes explosions de vapeur à l’intérieur d’un geyser. Au cours de trois visites dans la Vallée des Geysers, la caméra a doucement été descendue dans les conduits à l’aide d’un câble en acier ou d’une tige souple afin de filmer les éruptions.

La vidéo disponible ici n’est pas particulièrement esthétique mais apporte quelques images intéressantes et montre des blocs avec des bulles qui s’élèvent lorsque le geyser est en phase de repos, puis des explosions de vapeur pendant les jaillissements.

Peu de temps après que les chercheurs ont commencé leur travail, un important glissement de terrain s’est produit dans la Vallée, de sorte que l’intérieur de certains geysers inactifs est apparu au grand jour, trahissant leur système d’alimentation. Pour qu’un geyser se forme, il faut une source de chaleur d’origine volcanique, une nappe phréatique avec de l’eau en abondance, des espaces dans les roches qui la surmontent pour que l’eau puisse s’échapper, ainsi qu’un système d’emprisonnement des bulles.

L’eau bouillante qui s’élève des profondeurs dans un système hydrothermal contient toujours des bulles de vapeur. En s’élevant, cette eau rencontre un piège à bulles où ces dernières s’accumulent jusqu’au moment où la vapeur trouve assez de force pour déplacer la colonne d’eau qui la surmonte et déclenche l’éruption du geyser.

La vitesse d’accumulation des bulles dans un piège et la géométrie du conduit du geyser affectent le temps qui s’écoule entre les éruptions. Si le piégeage des bulles est lent, le laps de temps entre les jaillissements sera plus long.

Le geyser « Strokur » en Islande présente deux avantages importants par rapport à ceux du Kamtchatka ou de Yellowstone. D’une part, l’Islande n’est qu’à 3h30 d’avion de Paris et d’autre part le geyser jaillit toutes les 5 à 10 min ce qui facilite largement les observations et les photographies !

Peut être que les scientifique russes prêteront leur caméra aux Islandais pour que nous puissions également découvrir l’intérieur du geyser « Strokur », et pourquoi pas de son voisin inactif « Geysir », qui a donné son nom au phénomène géologique !

N’hésitez pas à partir découvrir les geysers d’Islande lors de nos voyages en Islande.

Source: Live Science / Blog de C. Grandpey

 

À l’occasion du 16è Festival de la photo nature de Montier en Der, le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff animera une conférence qui sera retransmise en direct sur DailyMotion.

Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue de renom, collabore avec 80 jours voyages en accompagnant des groupes sur certaines destinations. Professeur à l’université de Cergy-Pontoise et à l’université Paris-Sud – Orsay, docteur d’État, c’est un spécialiste des dynamismes éruptifs et des risques naturels. Il a expertisé un très grand nombre de volcans actifs tout autour du globe et on lui doit déjà plus de trois cents publications et communications dans le domaine de la recherche. C’est en passionné qu’il accompagne nos groupes et fait découvrir à chacun d’entre nous tous les secrets et les mécanismes des volcans. À ses côtés, un voyage en terre volcanique prend une autre allure : l’information scientifique permet de voir les choses avec un autre regard et de mieux comprendre les phénomènes volcaniques.

En 2013, Jacques-Marie Bardintzeff accompagnera le voyage à l’île de Pâques ( départ confirmé du 24 février au 04 mars ).

Des chercheurs espagnols ont publié dans la revue Nautilus la découverte par 600 mètres de fond dans l’océan Antarctique d’une nouvelle espèce de mollusque.
“Ce genre appartient à un groupe dont nous savons très peu de choses, et comprenant 14 espèces dont très peu de spécimens ont été trouvés. Nous avons fait la description de cette espèce à partir de la coquille, étant donné qu’aucun tissu mou n’a été trouvé dans cet unique spécimen collecté », a expliqué Cristian Aldea. Le mollusque mesure 14 mm, beaucoup plus que ses cousins des eaux tropicales.

Nos voyages en antarctique

LIRE TOUTES NOS NEWSLETTERS

A l’heure où les énergies renouvelables – la géothermie en particulier – sont de plus en plus d’actualité, on peut lire sur le site Canada.com un article intéressant sur les geysers que l’on rencontre dans les zones de sources chaudes tant convoitées par les adeptes de la géothermie.

L’auteur de l’article rappelle tout d’abord que le « Vieux Fidèle » porte bien son nom et fait le bonheur des touristes à Yellowstone toutes les 50 à 90 minutes. Les horaires de ses jaillissements sont d’ailleurs indiqués dans le lodge du Parc.

A Geysir en Islande, si le Strokkur – la baratte – se manifeste très régulièrement toutes les 5-10 minutes, il n’en va pas de même du Grand Geyser qui est beaucoup moins nerveux. Il lui arrive de connaître de mini éruptions, mais (malheureusement !), lors des grandes occasions, on déverse dans son cratère quelques dizaines de kilos de savon et le geyser expulse eau et vapeur pendant plusieurs minutes avant de retomber dans la léthargie.

Le Lady Knox en Nouvelle Zélande connaît le même manque de virilité. Pour qu’il se manifeste quotidiennement à 10h15, un ranger jette du détergent dans l’orifice et les touristes présents peuvent assister à un jaillissement d’eau et de vapeur (en fait, surtout de vapeur) jusqu’à une vingtaine de mètres de hauteur, bien assis dans un amphithéâtre !

Pourquoi le savon parvient-il à provoquer l’éruption d’un geyser ? Tout simplement parce qu’il a pour effet de réduire la tension de surface de l’eau qui a été portée à haute température à l’intérieur du conduit par la chaleur des profondeurs. Cette tension est due à la force d’attraction des molécules d’eau qui, à température normale, lui donne son aspect liquide. Dans les liquides, ces molécules se caractérisent par leur proximité alors que, pour les gaz, l’espace qui les sépare est plus grand. En conséquence, si l’on parvient à réduire la tension de surface d’un liquide, les molécules d’eau (H2O) se séparent plus facilement les unes des autres de sorte que le liquide devient un gaz. Les molécules des tensioactifs, substances qui comprennent les savons et les détergents, se frayent un chemin entre les molécules d’eau de sorte que l’eau bouillante se transforme instantanément en vapeur. Cette vapeur repousse violemment l’eau qui s’est accumulée dans le conduit et l’éruption du geyser se produit.

Merci à Claude Grandpay pour les éléments de cet article que je vous invite à lire en entier sur blog ici

Contactez nous pour voyager en Islande et observer la ponctualité du Strokkur qui jaillit à 20-25 mètres beaucoup plus souvent que n’importe quel autre geyser au monde !

VOIR TOUTES NOS NEWSLETTERS

Cette année, c’est le volcan Islandais de Grimsvötn qui fait l’actualité scientifique.
Mathieu Vidard consacre donc son émission scientifique « La Tête au carré » à cette nouvelle éruption.
Mardi 24/5, 14-15h sur France Inter – Écoutez l’émission ici
Les invités sont  P. Allard, J.M. Bardintzeff, A. Guérin, C. Dumas.

Pour découvrir ce volcan, retrouvez nos voyages « Spécial éruption » sur le Grimsvötn et contactez-nous
(Accès par l’intérieur de l’Islande puis par le glacier Vatnajökull en Super Jeep pour  accéder au site éruptif)

Pour suivre l’actualité de l’éruption, retrouvez toutes nos newsletters ici.

Les autorités comme les vacanciers s’inquiètent de la propagation du nuage de cendres du Grimsvötn (Islande) et redoutent que l’histoire se répète avec une fermeture à grande échelle de l’espace aérien européen pendant une longue période. C’est pourquoi, l’Agence spatiale européenne (ESA) a modélisé l’éruption et la dispersion de son nuage de cendres. Le modèle SEM prévoit ainsi la trajectoire du nuage dans l’espace aérien européen.

Pour découvrir l’animation de l’ESA, cliquez ici

Les mesures radar prises au sol en Islande indiquent que le panache de cendres a atteint une hauteur de 12-17 km et et se déplace vers le nord. Les scientifiques continuent de penser que celui-ci devrait n’avoir que peu d’incidence sur l’espace aérien de l’Europe continentale.

Comme souvent dans le volcanisme, le volcan a aussi émis beaucoup de dioxyde de soufre qui s’est également dissipé vers le nord avec les vents d’altitudes.

L’animation montre l’évolution de la position et de la densité du nuage de cendres volcaniques (en unités de g/m2) à partir de 20h00 (22h00 en France) le 21 (peu après le début de l’éruption) et fait des prévisions jusqu’au  27 mai. Ces dernières sont évidemment sujettes à beaucoup d’incertitudes en fonction de la variabilité de la puissance de l’éruption et des conditions météo…  Deux sciences au sein desquelles les pronostics sont difficiles !

Retrouvez nos voyages « Spécial éruption » qui vous amènent en Super Jeep sur le Vatnajökull au plus près du site éruptif. Contactez-nous

Retrouvez toutes nos newsletters ici

 

 

Photo Eyjafjallajökull 2010

Le 22 mai 2011

Le nuage s’est déplacé lentement vers l’ouest et à l’heure du dîner il pouvait être vu à Reykjavík et dans les communes avoisinantes. Les gens ont également signalé des chutes de cendres à Akureyri, dans le nord et sur les îles Westman dans le sud.

Les habitants sont invités à garder leurs fenêtres fermées et, pour ceux qui ont des problèmes respiratoires, à éviter d’aller à l’extérieur. Les scientifiques estiment que les chutes de cendres ne devrait pas se poursuivre pendant plusieurs jours.

Il est également jugé peu probable que l’éruption de Grímsvötn a autant d’impact sur le trafic aérien que l’éruption de Eyjafjallajökull l’an dernier. Cependant, tous les vols à destination et en provenance d’Islande, ainsi que les vols intérieurs ont été annulés pour demain matin.

 

Dès la réouverture de l’aéroport international, nous vous amènerons sur le glacier au pied de l’éruption. Pour plus de renseignements, contactez nous.

Photo Eyjafjallajokull 2010

 

 

 

 

 

Le 22 mai 2011

Magnús Gudmundsson Tumi, professeur de géophysique à l’Université d’Islande estime que l’éruption de Grimsvötn est en diminution. Pourtant, la cendre continue de retomber en quantité dans la partie sud-est de l’Ile. Gudmundsson a volé au-dessus de l’éruption ce matin et pense que même si celle-ci est assez vaste, elle est maintenant moins importante qu’initialement.

L’éruption est plus grande que d’autres éruptions de ces dernières années en Islande, mais le volcanologue pense qu’il est probable quele volcan  ne maintienne cette importante activité que  pour quelques jours, bien qu’il soit trop tôt pour le dire avec certitude. La fissure éruptive n’est pas très longue et d’une largeur de 500 à 800 mètres de large.

Dès la réouverture de l’aéroport international de Keflavik, vous pouvez partir avec nous à la rencontre de l’éruption.

Voyage « spécial éruption »

Grimsvotn - 80 Jours Voyages

Le 22 mai 2011, l’éruption du volcan Grimsvötn a commencé  à environ 17h30 (19h30 heure française), le 21 mai 2011 selon le New Met Office. Comme à son habitude, l’activité du Grímsvötn a commencé en éruption sous-glaciaire mais a rapidement brisé la glace. À 21:00 (23h00), le panache de l’éruption est monté à une altitude de plus de 65.000 pieds (~ 20 km).

Le nuage de cendres s’étend au-dessus d’une partie de la calotte glaciaire du Vatnajökull mais selon les prévisions, ce nuage de cendre devrait dériver vers le sud-ouest contrairement au prévision d’hier soir. Il est probable que le nuage de cendre ait des répercutions sur le trafic aérien, mais celle-ci devraient être sans commune mesure avec ce que nous avons vécu il y a un an sur l’Eyjafjallajökull.  Toutefois, les autorités ont décidé de fermer l’aéroport international de Keflavik ce matin à partir de 9h30 (11h30 en France), mais tous les avions devant décoller ou atterrir ce matin ont effectué leur rotation normalement (il n’y a pas de vols programmés entre 9h30 et 15h).

Il faut savoir que le Grimsvötn est le volcan islandais le plus actif et a connu de nombreuses éruptions (1996, 1998, 2004), toutefois, il n’avait jusqu’à aujourd’hui jamais perturbé le trafic aérien. Les éruptions de ce volcan sont en général très limitées et plutôt courtes (de une à trois semaines).  Il est probable qu’à court terme seule les lignes intérieurs Reykjavik – Akureyri ou Reykjavik – Egilsstadir soit affectées par la zone d’exclusion aérienne autour du Grimsvötn.

Toutefois, Il faut s’attendre à ce qu’un jokulhaup (lahar – crue de la rivière glaciaire) apparaisse aujourd’hui ou  demain, une fois que l’eau de fonte du glacier aura pu se libérer de la pression exercée par ce dernier. De tels phénomènes sont fréquents quand le Grimsvötn entre en éruption et les infrastructures du sud de l’Islande sont conçues pour y faire face.

Près à partir pour venir voir l’éruption ? Contactez-nous…

Renseignements sur notre voyage « spécial éruption »

L’Association Volcanologique Européenne ( L.A.V.E.) et la Maison de la Métallurgie vous accueillent dans leur nouvelle exposition : « le monde des volcans ». L’univers fascinant de ces géants cracheurs de lave n’aura bientôt plus de secrets pour vous : leur localisation, les différents types de volcans, les phénomènes volcaniques et les métiers scientifiques et techniques de ceux qui les étudient.

Avec le stand « Dessine-moi un volcan »  et des espaces d’expérimentation scientifique, l’exposition proposera des animations pour tous les âges et pour tous les goûts.

Du samedi 14 mai au dimanche 30 octobre 2011

MAISON DE LA METALLURGIE ET DE L’INDUSTRIE DE LIEGE asbl
Boulevard Raymond Poincaré , 17
4020 LIEGE
Tel : 00 32 (0)4 342 65 63

S’inscrire à la newsletter

 

Nom:
Email: