Relayée par Sciences et Avenir, l’information a d’abord été rapportée par le journal American Society for Microbiology : une forme inédite de grippe aviaire a été détectée chez les manchots de l’Antarctique. Le virus, nommé H11N2, a été identifié après séquençage complet et de nombreuses analyses moléculaires. Les chercheurs avaient auparavant déjà remarqué la présence d’anticorps anti-grippaux dans le sang des manchots, mais n’avaient jusqu’à présent pas réussi à isoler le virus.

Après un premier colloque organisé à Paris en Octobre 2012 sur le thème de l’ours polaire, faisant état, entre autres, des dernières recherches, et de l’impact du réchauffement climatique sur cet animal et son habitat, une deuxième édition se tiendra à la Cité des Sciences et de l’Industrie, à Paris, les 28 et 29 Mars 2014. Ce deuxième colloque a pour but de faire le point sur la protection de l’ours polaire et sur les menaces qui pèsent sur son habitat. Le programme est disponible ici.

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Les éruptions volcaniques seraient responsables du ralentissement du réchauffement climatique. Alors que depuis 1951, la moyenne de l’augmentation des températures est de 0,12° C par décennie, ce chiffre est tombé à 0,05° C depuis 1998. Une étude publiée le 23 Janvier 2014 dans la revue Nature Geoscience propose une nouvelle piste pour expliquer ce phénomène : l’activité volcanique.

Les scientifiques de l’US Geological Survey révèlent dans la revue Nature l’origine de l’hélium que les geysers du parc du YELLOWSTONE, aux Etats-Unis, rejettent en grande quantité.

Sur France Info, Daniel Fievet propose une chronique dédiée aux supervolcans et à leurs éruptions. Quelques minutes tout à fait dignes d’intérêt sur une expérience scientifique visant à mieux comprendre les raisons de ces explosions particulièrement dévastatrices.

Une récente étude conduite par le Dr Mara Milrooney, anthropologue au Bishop Museum à Honolulu (Hawaï), vient bousculer la théorie selon laquelle les habitants de l’île de Pâques se seraient « auto détruits » avant la première visite des européens en 1722.

Le supervolcan situé sous le parc du Yellowstone aux Etats-Unis serait beaucoup plus grand que ce que l’on pensait jusqu’alors. Une étude scientifique rapporte en effet que la chambre magmatique serait 2,5 fois plus grande que prévu ! Les dernières données ont été annoncées lors de la rencontre annuelle de la société américaine de géologie.

C’est une petite vidéo d’à peine plus de 3 minutes qui nous convainc de l’importance du requin dans l’écosystème. Pas besoin de long discours, une simple démonstration suffit. Le requin, en tant que prédateur situé au sommet de la chaîne alimentaire des océans, joue son rôle de régulateur. Il se nourrit de proies variées et influe sur leur nombre. Si on supprime les requins, ou simplement si on en diminue significativement le nombre, ses proies vont devenir plus nombreuses, et donc se nourrir en plus grande quantité : les espèces situées en-dessous d’elle dans la chaîne alimentaire vont alors diminuer drastiquement. C’est un effet en cascade, un déséquilibre dû à l’acharnement contre les requins.

Morte ou pas morte, la comète ISON ? Les scientifiques avaient annoncé que la comète n’avait pas survécu à son approche du soleil le 28 novembre dernier. La presse et nous-même avions donc répété l’information, mais aujourd’hui les choses semblent un peu différentes… le 30 novembre en effet, la NASA a posté un GIF sur son site, montrant ce qu’il restait de la comète, affirmant que les chercheurs pensaient que le noyau avait survécu. Le reliquat de la comète aurait par contre disparu depuis le 1er décembre, même si on peut lire sur le site de Sciences et avenir que les astronomes attendent les dernières images du télescope Hubble pour être sûrs du sort d’ISON.

Il semblerait que la comète ISON n’ait pas survécu à son passage près du soleil. Elle a en effet disparu des écrans du satelitte SOHO au moment où elle s »approchait du soleil hier jeudi 28 novembre, ce qui pousse fortement à croire qu’elle s’est désagrégée. C’est en tout cas la conclusion tirée par la majorité de la communauté scientifique.