C’est un petit pays dont on entend de plus en plus parler et où de plus en plus de français se rendent : c’est officiel, l’ Islande fait désormais partie des destinations phares des touristes hexagonaux, avec une augmentation de 16% depuis le début de l’année. Eté comme hiver, le pays attire toujours plus de visiteurs : mais comment donc expliquer un tel engouement ?

A 80 jours voyages, nous ne sommes pas vraiment étonnés. Amoureux de cette terre volcanique, nous savons parfaitement l’effet qu’elle procure à quiconque y met les pieds. On peut essayer d’expliquer ce qu’on ressent dans la nature islandaise, mais les mots sont impuissants à traduire les sentiments de chacun. L’ Islande, c’est avant tout une nature intacte et profondément respectée par ses habitants. Ici, on sait que c’est elle qui décide : la terre tremble, le pays s’écarte, les volcans explosent et le vent souffle violemment. L’homme y est humble, conscient de sa petite taille face à la force de la nature, mais capable de profiter de tous les bienfaits qu’elle procure : la géothermie y est largement exploitée, les piscines d’eau chaude, naturelles ou pas, font partie intégrante du décor et de la culture du pays, les sentiers de randonnées sont balisés et les refuges confortables. L’été, le visiteur peut profiter des journées sans fin et l’hiver, admirer les aurores boréales.

A une époque où tout va toujours plus vite, où l’on parle de plus en plus de la difficulté de chacun de se déconnecter de ses appareils électroniques, alors que l’on est habitué à être joignable en toute circonstance, l’ Islande appartient à ces detsinations nature qui ont le vent en poupe, car elles permettent à chacun de se retrouver avec soi-même, et de renouer le lien avec une nature oubliée.

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Tout le monde a déjà entendu parler des aurores boréales… oui, mais dans le fond, qu’est-ce que c’est ? L’aurore polaire ( boréale pour celle qu’on observe dans l’hémisphère nord, australe pour celle de l’hémisphère sud ) est un phénomène physique : c’est le résultat de la collision entre les particules rapides de la magnétosphère et les atomes et ions de la ionosphère. Lors des éruption solaires, des particules, principalement des électrons, sont propulsées en direction de la terre et de sa magnétosphère. Elles se dirigent vers les pôles et leur collision avec l’atmosphère crée ces phénomènes lumineux exceptionnels. Les aurores peuvent durer plusieurs minutes, et sont soit rouges, soit jaune-vert. Il y en a tout le temps, mais pour les voir, il faut que toutes les conditions soient réunies : un ciel noir, clair et dégagé, sans pollution lumineuse. L’hiver est donc la période idéale pour les observer, mais il est également possible d’apercevoir une aurore lors d’une nuit d’été dégagée !

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Un nouvel essaim sismique est en cours depuis mardi soir au niveau du glacier Myrdalsjökull sous lequel se cache le volcan Katla (Islande). Les événements ne sont pas très violents (un seul dépasse M 2). Ils se situent à faible profondeur (entre 3 et 7 km). Il est très difficile d’interpréter cette sismicité. Elle peut être due à une intrusion magmatique mais aussi correspondre à une augmentation de l’activité hydrothermale, comme ce fut le cas il y a quelques mois.

Source : Blog de Claude Grandpey / Met Office islandais (voir la carte)

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Photos: Éruption de l’Eyjafjallajökull en 2010.

Après que les scientifiques ont remarqué que Öskjuvatn (lac Askja) n’a pas gelé cet hiver, Haraldur Sigurdsson, spécialiste du volcanisme islandais a rappelé que les scientifiques britanniques avaient prévu une éruption à Askja… en 2010.
Les scientifiques étudient depuis longtemps la région et en particulier le niveau du lac. Ils prédisent une éruption… mais sans pouvoir dire quand ? Toutefois, ils estiment que le volcan de donne pas les signes d’une éruption imminente.

Les scientifiques vont inspecter la zone d’ Askja après Pâques, mais les autorités demandent d’éviter d’approcher du lac, de peur que les niveaux de dioxyde de carbone puissent être dangereux.

Haraldur Sigurdsson fait remarquer qu’il n’y a pas eu d’augmentation des tremblements de terre dans la région bien que la zone reste une zone active. La dernière éruption du cratère date du 26 Octobre 1961 et a laissé de nombreux champs de ponces (photo de droite). Le lac Askja, quant à lui, a été formé lors de l’éruption 1875, et il est le plus profond en Islande (248m).
Le 10 Juillet 1907, deux scientifiques allemands, Walter von Knebel et Max Rudloff ont disparu en explorant le lac dans un petit bateau.
Le petit lac Viti (l’enfer en Islandais) mitoyen du lac d’ Askja, reste lui chaud toute l’année et permet la baignade aux plus téméraires…

Pour mémoire, ce n’est pas la première fois que le volcan se manifeste ces dernières années comme le prouve le tremblement de terre de 3.4 sur l’échelle de Richter qui a été mesuré dans la région le 14 octobre 2011 ou lorsque le niveau du petit lac (Viti) a baissé de 15 cm en quelques heures en août 2009…

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Les scientifiques islandais s’interrogent à propos du volcan Askja car l’eau du lac Öskjuvatn qui occupe le cratère est libre de glace, contrairement à ce qui se passe normalement à cette période de l’année. Björn Oddsson, géologue de l’université des Sciences de la terre de Reykjavik rappelle qu’habituellement, le lac est pris par les glaces jusqu’au mois de juin voir juillet !

Deux hypothèses peuvent expliquer ce phénomène : une augmentation de l’activité géothermale ou la douceur de l’hiver en Islande, avec très peu de neige et un fort vent du Sud-Ouest. Les scientifiques penchent pour la première possibilité.
En effet, le Lac Myvatn qui se trouve dans la même région un peu plus au Nord et à une altitude plus basse est pris par la glace en ce moment, ce qui conforte l’hypothèse de l’augmentation de l’activité géothermale sur l’Askja.
Un autre argument plaide pour un réchauffement du lac : c’est l’un des plus profonds d’Islande (220 m) et seule une activité géothermale en profondeur est susceptible de réchauffer l’eau au point de faire fondre la glace.

Pour mémoire, l’activité géothermique de la région n’est pas nouvelle, comme l’illustre le petit lac de cratère collé au lac Öskjuvatn, qui lui est toujours chaud (tiède). Régulièrement nos groupes se baignent dans ce lac de cratère chaud ! (1er plan sur la photo)

Il n’y a actuellement pas de signes d’une éruption à court terme sur Askja mais les scientifiques font remarquer que la dernière éruption de 1961 avait été précédée d’une montée en chaleur dans le secteur. C’est pourquoi les volcanologues islandais vont intensifier la surveillance du volcan. Un avion des gardes-côtes équipé de caméras thermiques a survolé la zone mais n’a rien décelé d’anormal et il ne semble pas y avoir de montée en température autour du lac.
Deux très belles photos prises lors de ce survol sont disponibles sur le site du parc National du Vatnajökull où l’on voit le lac bleu au milieu d’un paysage entièrement recouvert de neige… dominé par le volcan Herðubreið… A voir ici

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Une équipe internationale de chercheurs sous la tutelle de l’Université de Leeds a étudié l’emplacement et le comportement des chambres magmatiques au niveau des dorsales océaniques. Ils ont travaillé dans l’Afar (Ethiopie) et en Islande, les deux seules régions du globe où ces dorsales émergent à la surface de la mer.
Les résultats des études ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ; ils apportent un nouvel éclairage sur les zones où le magma est stocké et sur ses déplacements dans les réseaux d’alimentation géologiques. Pouvoir déterminer l’emplacement et le comportement des chambres magmatiques pourrait permettre d’identifier plus rapidement les premiers signes d’une éruption volcanique.
Les scientifiques ont utilisé les images fournies par le satellite Envisat de l’Agence Spatiale Européenne pour mesurer les mouvements du sol avant, pendant et après les éruptions. Ils ont ensuite mis au point des simulations informatiques montrant le processus d’accrétion.

L’une des études a montré que les chambres magmatiques qui ont alimenté une éruption en novembre 2008 ne se trouvaient qu’à un kilomètre de profondeur alors que l’on pensait généralement qu’elles se trouvaient à plus de 3 km. Il est inhabituel de trouver des chambres magmatiques peu profondes dans des zones d’accrétion lente comme le rift de l’Afar où les plaques tectoniques s’écartent à la même vitesse que poussent les ongles de la main. Selon un scientifique qui a participé à cette étude, « il est vraiment surprenant de voir une chambre magmatique si proche de la surface de la terre dans une zone où les plaques s’écartent très lentement. Les résultats changent notre approche des volcans ».
Un autre scientifique de l’équipe a remarqué que le sol avait commencé à se soulever quatre mois avant l’éruption, sous l’augmentation de pression du magma dans l’une des chambres volcaniques. La compréhension de ces signes précurseurs est essentielle pour pouvoir prévoir les éruptions.
L’éruption de 2008 dans l’Afar va permettre aux scientifiques de mieux comprendre les phénomènes volcaniques au niveau des zones d’accrétion. La plupart de ces zones se situent, en général, à au moins deux mille mètres de profondeur, ce qui rend leur accès extrêmement difficile. Les nouvelles connaissances obtenues en Ethiopie vont aider les chercheurs à mieux comprendre les volcans islandais dont les éruptions peuvent avoir un impact sur l’Europe.

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Sources : Physorg.com – Lire l’article de Claude Grandpey ici

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On connaissait la pierre ponce pour se débarrasser des peaux mortes, mais il semble que ce soit aussi un creuset pour l’apparition de la vie !?
D’origine volcanique, elle flotte sur l’eau grâce à sa faible densité, fixe les métaux et les composés organiques et phosphatés, et accueille volontiers les biocatalyseurs (molécules organiques qui favorisent les réactions chimiques). D’après la revue scientifique Astrobiology elle pourrait jouer un rôle crucial dans l’apparition de la vie sur Terre, il y a environ 4 milliards d’années.
« Une pierre ponce est potentiellement exposée à (…) la foudre associée à des éruptions volcaniques, aux hydrocarbures et aux métaux produits par les sources hydrothermales et aux rayons ultraviolets du Soleil. Toutes ces conditions ont le potentiel d’accueillir, ou même de générer, les genres de processus chimiques que nous pensons avoir créé les premières cellules vivantes », résume le chercheur Martin Brasier.

Photo : champs de ponces dans la région d’Askja (Islande)

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De plus en plus de touristes français choisissent de partir en vacances en Islande. C’est pourquoi, afin de bénéficier des meilleures conditions d’hébergement et des meilleurs tarifs aériens, nous vous invitons à réserver au plus tôt votre séjour…

En effet, 30 141 Français se sont rendus en Islande entre janvier et août 2011, contre 24 750 sur la même période en 2010, soit une augmentation de la fréquentation de 21,8%. A lui seul, le mois d’août a attiré 10 376 visiteurs venus de l’Hexagone, soit une augmentation de 14% par rapport à août 2010.

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A l’heure où les énergies renouvelables – la géothermie en particulier – sont de plus en plus d’actualité, on peut lire sur le site Canada.com un article intéressant sur les geysers que l’on rencontre dans les zones de sources chaudes tant convoitées par les adeptes de la géothermie.

L’auteur de l’article rappelle tout d’abord que le « Vieux Fidèle » porte bien son nom et fait le bonheur des touristes à Yellowstone toutes les 50 à 90 minutes. Les horaires de ses jaillissements sont d’ailleurs indiqués dans le lodge du Parc.

A Geysir en Islande, si le Strokkur – la baratte – se manifeste très régulièrement toutes les 5-10 minutes, il n’en va pas de même du Grand Geyser qui est beaucoup moins nerveux. Il lui arrive de connaître de mini éruptions, mais (malheureusement !), lors des grandes occasions, on déverse dans son cratère quelques dizaines de kilos de savon et le geyser expulse eau et vapeur pendant plusieurs minutes avant de retomber dans la léthargie.

Le Lady Knox en Nouvelle Zélande connaît le même manque de virilité. Pour qu’il se manifeste quotidiennement à 10h15, un ranger jette du détergent dans l’orifice et les touristes présents peuvent assister à un jaillissement d’eau et de vapeur (en fait, surtout de vapeur) jusqu’à une vingtaine de mètres de hauteur, bien assis dans un amphithéâtre !

Pourquoi le savon parvient-il à provoquer l’éruption d’un geyser ? Tout simplement parce qu’il a pour effet de réduire la tension de surface de l’eau qui a été portée à haute température à l’intérieur du conduit par la chaleur des profondeurs. Cette tension est due à la force d’attraction des molécules d’eau qui, à température normale, lui donne son aspect liquide. Dans les liquides, ces molécules se caractérisent par leur proximité alors que, pour les gaz, l’espace qui les sépare est plus grand. En conséquence, si l’on parvient à réduire la tension de surface d’un liquide, les molécules d’eau (H2O) se séparent plus facilement les unes des autres de sorte que le liquide devient un gaz. Les molécules des tensioactifs, substances qui comprennent les savons et les détergents, se frayent un chemin entre les molécules d’eau de sorte que l’eau bouillante se transforme instantanément en vapeur. Cette vapeur repousse violemment l’eau qui s’est accumulée dans le conduit et l’éruption du geyser se produit.

Merci à Claude Grandpay pour les éléments de cet article que je vous invite à lire en entier sur blog ici

Contactez nous pour voyager en Islande et observer la ponctualité du Strokkur qui jaillit à 20-25 mètres beaucoup plus souvent que n’importe quel autre geyser au monde !

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L’aéroport international de Keflavik (Reykjavik) est à nouveau ouvert au public, alors que le nuage de cendres entraîne quelques désorganisations des vols dans l’espace aérien du nord de l’Angleterre, l’Irlande, l’Ecosse ainsi que dans quelques aéroports en Norvège.

L’éruption  reste stable. La route principale, N°1 entre Vik et Skaftafell et a été fermée à plusieurs reprises depuis le début de l’éruption, mais elle pourrait ré-ouvrir à nouveau aujourd’hui.

Retrouvez les prévisions du déplacement du nuage de cendres ici pour le 24 et le 25 mai.

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Photo Eyjafjallajökull 2010