C’est un programme controversé de protection des baigneurs qui a été mis en place, pour une période d’essai, depuis le mois de janvier sur les plages de la côte occidentale d’Australie. Après 6 morts par morsure de squale en 2 ans, des lignes avec des appâts ont été installées à 1km au large des côtes des plages les plus fréquentées. Entre le 25 janvier et le 30 avril, 172 requins ont été capturés, parmi lesquels les 50 individus les plus grands, dont la taille dépassait les 4,5m, ont été tués. 90 autres animaux ont été bagués avant d’être relâchés.

L’ours polaire, animal mythique, superbe et majestueux, inspire tout à la fois respect et admiration. Ces dernières années, on parle beaucoup des conséquences du réchauffement climatique sur son habitat et ses difficultés grandissantes à trouver de la nourriture. D’ailleurs, de quoi se nourrit un ours polaire ? Voici une vidéo de quelques minutes qui répond à cette question.

Relayée par Sciences et Avenir, l’information a d’abord été rapportée par le journal American Society for Microbiology : une forme inédite de grippe aviaire a été détectée chez les manchots de l’Antarctique. Le virus, nommé H11N2, a été identifié après séquençage complet et de nombreuses analyses moléculaires. Les chercheurs avaient auparavant déjà remarqué la présence d’anticorps anti-grippaux dans le sang des manchots, mais n’avaient jusqu’à présent pas réussi à isoler le virus.

Malgré les difficultés à prévoir une éruption volcanique avec précision, on trouve toujours quelque part un article faisant part de la possibilité d’une explosion prochaine, le sens de prochain pouvant aller de « dans les prochains jours » à « dans les prochaines années ». La plupart des édifices volcaniques sont étroitement surveillés par les scientifiques, du moins dans les pays qui en ont les moyens. En Islande, terre de volcans, les monts Hekla, Askja, Grimsvótn, Eyjafjallajokull, pour ne citer qu’eux, font l’objet d’une attention particulière et constante. On parle moins souvent de l’Herðubreið, situé dans les hautes terres islandaises, dans le centre est du pays.

Ce concours photographique prestigieux, organisé chaque année pour promouvoir les plus belles photos aquatiques réalisées dans le monde entier, permet de rappeler à quel point les fonds marins sont riches, variés, et importants pour l’homme. L’initiative de ce concours a été mise en place à l’occasion du salon « DEEP and Extreme Indonesia » de Jakarta, qui promeut des voyages axés sur le sport et l’aventure. Le concours est divisé en 5 catégories : portrait animal, comportement animal, requins, récifs et divers. Une sixième catégorie permettait aux utilisateurs d’appareils compacts de participer également au concours.

Au Canada, les baleines à bosses (appelées « rorquals à bosses »), viennent de passer de la catégorie « espèce menacée » à « espèce préoccupante ». La nouvelle crée une polémique, les écologistes accusant le gouvernement d’avoir accepté cette déclassification afin de mener à bien un projet de construction d’oléoduc déjà fortement controversé. Car en devenant une espèce seulement « préoccupante », la baleine à bosse voit son habitat perdre la protection qu’il avait en tant qu’espèce menacée.

La petite île de Batu Tara, dans la mer de Florès, au cœur de l’archipel d’INDONÉSIE, montre ces derniers jours une activité volcanique. Des images satellites révèlent en effet une série de panaches de cendres s’élevant du volcan Batu Tara. Le Darwin VAAC rapporte que le panache aurait atteint une altitude de 3km le 28 avril. Le panache s’étendait à 37 km vers le nord. Le code d’aviation serait passé à « orange ». Par la suite, le panache de cendres, caché par un nuage, n’a plus pu être observé par les satellites. La dernière activité du Batu Tara avait été rapportée le 2 avril, mais datait du 26 mars : « D’après des analyse d’images satellites et des conditions du vent, le Darwin VAAC a annoncé que le 26 mars, un panache de cendres émis par le Batu Tara s’était propagé de presque 30 km vers l’ouest. »

Le Jakarta Post a fait part d’une nouvelle activité du célèbre volcan indonésien Merapi, sur l’île de Java. Le 20 Avril dernier, une explosion aurait entraîné des retombées de cendres dans un rayon de 15 km sur les versants sud-est, sud et sud-ouest du volcan. Comme souvent dans ces cas-là, l’explosion est provoquée par une activité sismique : des secousses ont en effet été enregistrées pendant 20 minutes à 4h21 du matin. Le volcan n’a cependant pas expulsé de lave, aucune coulée n’ayant été observée, mais seulement des gaz, et principalement du CO2.

Les éruptions volcaniques fournissent un formidable sujet aux films catastrophes hollywoodiens. Citons récemment le film « Pompeï« , qui à grand renforts d’effets spéciaux revenait sur la célèbre éruption du Vésuve en 79 ap. JC, ou encore « Volcano« , fiction se déroulant à Los Angeles. Le privilège de la fiction sur le documentaire est de s’autoriser à jouer avec la vérité scientifique, tout en se basant sur un minimum de faits avérés. Un film est un savant mélange de romance, d’ajustements scénaristiques et d’honnêteté scientifique. JM Bardintzeff a vu le film, et commente sa crédibilité et les petits arrangements avec la science.

Le documentaire américain Blackfish, dont nous avions parlé l’année dernière, n’est pas passé inaperçu aux Etats-Unis. S’il a touché de nombreux spectateurs, qui se sont mobilisés de différentes manières pour obliger les parcs aquatiques à changer de comportement, il a également incité Richard Bloom, élu démocrate de Californie, à présenter une proposition de loi dite « de bien-être et de sécurité de l’orque ». Le texte marque une étape importante dans la relation de l’homme avec les animaux : il vise en effet à interdire la captivité des orques à but divertissant, ainsi que la pêche des animaux sauvages et leur reproduction en captivité.