C’est sur le blog de Claude Granpey que l’on peut lire un article expliquant qu’en plus du réchauffement climatique, les glaciers de l’ouest Antarctique sont victimes de volcans sous-glaciaires et de points chauds géothermiques. Les parties du glacier Thwaites situées près de zones géologiques d’origine volcanique fondent plus vite que les régions éloignées des points chauds.

Dans son dernier rapport hebdomadaire, le GVN indique qu’un nouvel épisode d’activité a débuté sur le Merapi en Indonésie avec plusieurs explosions le 9 mars et des retombées de cendre sur plusieurs villages. Entre le 14 et le 20 mars, de volumineux panaches de gaz montaient jusqu’à 600 mètres au-dessus du sommet tandis que la sismicité restait à un niveau normal.

Le VAAC de Darwin (Australie) indique que le 27 mars un panache de cendre montait à 9,8 km d’altitude avant de se diriger vers le SE. Le VAAC confirme qu’une éruption a eu lieu à 6h30, ce qui est confirmé par un article du Jakarta Post où l’on peut lire que l’événement a déclenché un mouvement de panique parmi la population. Toutefois, il est demandé aux habitants des villages sur les pentes du Merapi de ne pas s’affoler car la situation n’est pas inquiétante. De même, les randonneurs peuvent entreprendre l’ascension du volcan sans toutefois atteindre le cratère. Il leur est conseillé de ne pas aller plus loin que le secteur de Pasar Bubrah, à environ 200 mètres du sommet.

Le niveau d’alerte reste inchangé, à 1 sur une échelle de 4.

Le Merapi fait partie des 45 volcans dont les dernières éruptions meurtrières sont décrites dans le dernier livre de Claude GrandpeyKiller Volcanoes” que vous pouvez commander directement sur son blog, source inépuisable d’informations sur les volcans.

Photo: Explosion du Mont Merapi en 2010

Découvrez nos voyages en Indonésie

Le célèbre volcan indonésien Merapi, sur l’île de Java, se serait manifesté lundi matin, peu avant 7h. Le nuage de cendres s’est propagé jusqu’à 7 km du cratère. De nombreux villages du centre de Java, ainsi que la ville de Yogyakarta, ont été touchés par la pluie de cendres.

Les conséquences de l’éruption du Sinabung vont en s’aggravant pour les habitants de Sumatra. Les cultures agricoles sont en effet recouvertes d’épais tapis de cendres, rendant toute exploitation évidemment impossible, et la vie quotidienne est de plus en plus compliquée jour après jour.

Sur l’île de Sumatra, en Indonésie, le Sinabung continue à faire parler de lui : son activité volcanique n’a cessé de s’accroître au cours de la dernière semaine.

Il vous reste encore quelques jours pour boucler votre liste de cadeaux pour les fêtes de fin d’année… Voici quelques idées de dernière minute !

Notre voyage au Yellowstone, programmé pour Juillet 2014 avec Jacques-Marie Bardintzeff, est l’occasion de rester à l’affût des activités géothermiques du parc. Le blog de Claude Granpey nous apprend que cette année, après 8 ans de calme, le geyser Steamboat s’est enfin réveillé !L’activité du geyser remonte quand même au 31 Juillet 2013, mais étant donné qu’il ne s’était pas manifesté depuis 2005, on peut considérer cette nouvelle comme importante ! Contrairement à d’autres geysers très réguliers ( le Old Faithfull, toujours à Yellowstone, ou le Stròkur, en Islande ), le Steamboat est totalement imprévisible.

Crédit photos : Denis Bécaud

Le Sinabung est à nouveau entré en éruption jeudi 07/11 entre 6 heures et 9 heures (heure locale) avec un panache de cendre qui a atteint 3 km de hauteur. Les secteurs situés à l’est, au sud et au sud-est du volcan ont reçu une bonne pluie de cendre. Les retombées de cendre affectent de plus en plus les villages autour du volcan et ont tendance à dépasser le périmètre de sécurité de 3 km mis en place au début de l’éruption. Les panaches de cendre atteignent une hauteur de 4 km tandis que des avalanches pyroclastiques dévalent les flancs du volcan sur plusieurs centaines de mètres. Les villageois ont été relogés dans une zone éloignée du Sinabung, donc à l’abri du danger.
L’éruption avait été précédée d’une série de petites explosions mercredi après-midi et jeudi matin jusqu’à la crise éruptive.
Il est demandé à la population de trois villages – Sukamerian, Bekerah and Simacem- de s’éloigner afin d’éviter l’exposition à la cendre.

La dernière éruption du Sinabung a eu lieu en septembre dernier. 15 000 personnes avaient alors été évacuées et relogées dans des tentes et des bâtiments publics.
Une autre éruption avait déjà eu lieu en août 2010.

Source : Claude Granpey.

( photo 80 Jours Voyages : le Semeru, sur l’île de Java )

Un nouvel essaim sismique est en cours depuis mardi soir au niveau du glacier Myrdalsjökull sous lequel se cache le volcan Katla (Islande). Les événements ne sont pas très violents (un seul dépasse M 2). Ils se situent à faible profondeur (entre 3 et 7 km). Il est très difficile d’interpréter cette sismicité. Elle peut être due à une intrusion magmatique mais aussi correspondre à une augmentation de l’activité hydrothermale, comme ce fut le cas il y a quelques mois.

Source : Blog de Claude Grandpey / Met Office islandais (voir la carte)

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Photos: Éruption de l’Eyjafjallajökull en 2010.

Une équipe internationale de chercheurs sous la tutelle de l’Université de Leeds a étudié l’emplacement et le comportement des chambres magmatiques au niveau des dorsales océaniques. Ils ont travaillé dans l’Afar (Ethiopie) et en Islande, les deux seules régions du globe où ces dorsales émergent à la surface de la mer.
Les résultats des études ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ; ils apportent un nouvel éclairage sur les zones où le magma est stocké et sur ses déplacements dans les réseaux d’alimentation géologiques. Pouvoir déterminer l’emplacement et le comportement des chambres magmatiques pourrait permettre d’identifier plus rapidement les premiers signes d’une éruption volcanique.
Les scientifiques ont utilisé les images fournies par le satellite Envisat de l’Agence Spatiale Européenne pour mesurer les mouvements du sol avant, pendant et après les éruptions. Ils ont ensuite mis au point des simulations informatiques montrant le processus d’accrétion.

L’une des études a montré que les chambres magmatiques qui ont alimenté une éruption en novembre 2008 ne se trouvaient qu’à un kilomètre de profondeur alors que l’on pensait généralement qu’elles se trouvaient à plus de 3 km. Il est inhabituel de trouver des chambres magmatiques peu profondes dans des zones d’accrétion lente comme le rift de l’Afar où les plaques tectoniques s’écartent à la même vitesse que poussent les ongles de la main. Selon un scientifique qui a participé à cette étude, « il est vraiment surprenant de voir une chambre magmatique si proche de la surface de la terre dans une zone où les plaques s’écartent très lentement. Les résultats changent notre approche des volcans ».
Un autre scientifique de l’équipe a remarqué que le sol avait commencé à se soulever quatre mois avant l’éruption, sous l’augmentation de pression du magma dans l’une des chambres volcaniques. La compréhension de ces signes précurseurs est essentielle pour pouvoir prévoir les éruptions.
L’éruption de 2008 dans l’Afar va permettre aux scientifiques de mieux comprendre les phénomènes volcaniques au niveau des zones d’accrétion. La plupart de ces zones se situent, en général, à au moins deux mille mètres de profondeur, ce qui rend leur accès extrêmement difficile. Les nouvelles connaissances obtenues en Ethiopie vont aider les chercheurs à mieux comprendre les volcans islandais dont les éruptions peuvent avoir un impact sur l’Europe.

Découvrez nos séjour en Islande et en Ethiopie.

Sources : Physorg.com – Lire l’article de Claude Grandpey ici

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