Une éruption a débutée le 8 février 2023 sur le volcan Karangetang sur la petite île de Siau au Nord du Sulawesi. Cette nouvelle phase d’activité d’un des volcans les plus souvent en éruption d’Indonésie était l’occasion pour 80 Voyages d'y retourner d’y retourner et de rapporter quelques images et observations.
Une éruption a débutée le 8 février 2023 sur le volcan Karangetang sur la petite île de Siau au Nord du Sulawesi. Cette nouvelle phase d’activité d’un des volcans les plus souvent en éruption d’Indonésie était l’occasion pour 80 Voyages d’y retourner d’y retourner et de rapporter quelques images et observations.
Pré-vente du livre « Les secrets de la Fournaise » ! Saviez-vous que dans la période historique, le Piton de la Fournaise a compté plusieurs lacs de lave ? Découvrez les descriptions des éruptions qu'observèrent certains des premiers observateurs du volcan et que l'on peut interpréter aujourd'hui comme des lacs de lave... Réservez dès à présent le livre « Les secrets de La Fournaise » écrit par Ludovic Leduc pour la Cité du Volcan à la Réunion et qui devrait sortir prochainement ! Un beau livre, un guide de randonnée, avec des informations pour les enfants, ce livre 3 en 1 vous permettra de comprendre le fonctionnement de ce volcan passionnant. Il permet aussi d’appréhender le paysage observé depuis le sentier qui mène au bord du cratère Dolomieu tout en profitant de belles photos d’éruptions récentes ! Tarif : 15€, en vente à la Cité du Volcan à La Réunion. Mais vous pouvez dès à présent en réserver un exemplaire en contactant l'auteur Ludovic Leduc à objectif.volcans@gmail.com Ludovic Leduc accompagnera également un séjour sur les volcans siciliens (Etna, Stromboli, Vulcano, etc.) du 27 mai au 3 juin 2023. Il reste de places disponibles.
Pré-vente du livre « Les secrets de la Fournaise » !
Saviez-vous que dans la période historique, le Piton de la Fournaise a compté plusieurs lacs de lave ?
Découvrez les descriptions des éruptions qu’observèrent certains des premiers observateurs du volcan et que l’on peut interpréter aujourd’hui comme des lacs de lave…
Réservez dès à présent le livre « Les secrets de La Fournaise » écrit par Ludovic Leduc pour la Cité du Volcan à la Réunion et qui devrait sortir prochainement !
Un beau livre, un guide de randonnée, avec des informations pour les enfants, ce livre 3 en 1 vous permettra de comprendre le fonctionnement de ce volcan passionnant. Il permet aussi d’appréhender le paysage observé depuis le sentier qui mène au bord du cratère Dolomieu tout en profitant de belles photos d’éruptions récentes !
Tarif : 15€, en vente à la Cité du Volcan à La Réunion. Mais vous pouvez dès à présent en réserver un exemplaire en contactant l’auteur Ludovic Leduc à objectif.volcans@gmail.com
Les cendres volcaniques peuvent fertiliser les sols en apportant des nutriments et des minéraux qui sont utiles pour la croissance des plantes. Les cendres volcaniques sont riches en nutriments tels que le potassium, le phosphore, le magnésium et le soufre. Lorsqu'ils tombent sur le sol, ils sont incorporés dans le sol et peuvent être absorbés par les racines des plantes. Cela peut améliorer la qualité des sols et augmenter la productivité agricole. De plus, les cendres volcaniques peuvent ajouter de l'acide sulfurique au sol, ce qui peut baisser le pH et améliorer la disponibilité des nutriments pour les plantes. Les cendres volcaniques peuvent également aider à retenir l'eau dans le sol et à maintenir l'humidité, ce qui peut être utile pour les cultures sensibles à la sécheresse. En Asie dans des Pays comme l'Indonésie ou les Philippines, les pentes des volcans sont cultivées en terrasse. Photo : Rizière sur les pentes d'un volcan. La richesse du sol permet de faire plus de récoltes. Retrouvez nos voyages en Indonésie ou aux Philippines Pour en savoir plus : Cendres volcaniques, un substrat adapté aux plantes Ou l'article du volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff : Terres volcaniques fertiles en Indonésie
Les cendres volcaniques peuvent fertiliser les sols en apportant des nutriments et des minéraux qui sont utiles pour la croissance des plantes. Les cendres volcaniques sont riches en nutriments tels que le potassium, le phosphore, le magnésium et le soufre. Lorsqu’ils tombent sur le sol, ils sont incorporés dans le sol et peuvent être absorbés par les racines des plantes. Cela peut améliorer la qualité des sols et augmenter la productivité agricole. De plus, les cendres volcaniques peuvent ajouter de l’acide sulfurique au sol, ce qui peut baisser le pH et améliorer la disponibilité des nutriments pour les plantes. Les cendres volcaniques peuvent également aider à retenir l’eau dans le sol et à maintenir l’humidité, ce qui peut être utile pour les cultures sensibles à la sécheresse.
En Asie dans des Pays comme l’Indonésie ou les Philippines, les pentes des volcans sont cultivées en terrasse.
Photo : Rizière sur les pentes d’un volcan. La richesse du sol permet de faire plus de récoltes.
Les astronomes bénéficient d'une vue sans nuage depuis l'avion, ils sont dans la stratosphère. En dessous d'eux, se trouvent 85 % de l'atmosphère terrestre et presque toute la vapeur d'eau - des molécules qui absorbent et dispersent la lumière du soleil, en particulier l'infrarouge. Le nom du projet : APEQS flight expedition signifie "photographie aérienne de l'éclipse du soleil tranquille". Tranquille parce que cette année, le soleil se rapproche du minimum dans son cycle de 11 ans d'activité des taches solaires. Onze organismes de recherche ont fait équipe avec National Geographic. Le matériel cloué au sol de l’avion, une préparation de plusieurs mois, un calcul pour voir l’éclipse le plus longtemps possible sont mis en place pour l’étude de l’éclipse. Certains scientifiques travaillent sur la luminescence, une très faible luminescence de la haute atmosphère très difficile à observer pendant la journée. Ils se sont tachés à mesurer le rôle des atomes de sodium dans cette lueur. La luminosité de la lueur de sodium pourrait indiquer la nature des réactions chimiques dans l'inosphère, une région vitale pour les communications radio. D'autres scientifiques ont prévu d'enregistrer le spectre d'une bande étroite de la couronne solaire. Les mesures de la photographie résultante devaient permettre de déterminer la densité des électrons libres près du soleil par rapport à la quantité de poussière interplanétaire. L'astronaute Scott Carpenter devait observer les effets de faibles luminosités du ciel tels qu'ils peuvent être vus par les voyageurs de l'espace. L'expédition a été un succès gratifiant. Ce succès comprend les données du physicien sur le rayonnement infrarouge dans des gammes jamais enregistrées auparavant, données qui pourraient ouvrir des connaissances sur la haute atmosphère du soleil. L’expédition a démontré qu'un gros avion à réaction peut servir admirablement de plateforme stable en altitude - un observatoire stratosphérique. Le pilote automatique a
Les astronomes bénéficient d’une vue sans nuage depuis l’avion, ils sont dans la stratosphère. En dessous d’eux, se trouvent 85 % de l’atmosphère terrestre et presque toute la vapeur d’eau – des molécules qui absorbent et dispersent la lumière du soleil, en particulier l’infrarouge. Le nom du projet : APEQS flight expedition signifie « photographie aérienne de l’éclipse du soleil tranquille ». Tranquille parce que cette année, le soleil se rapproche du minimum dans son cycle de 11 ans d’activité des taches solaires. Onze organismes de recherche ont fait équipe avec National Geographic.
Le matériel cloué au sol de l’avion, une préparation de plusieurs mois, un calcul pour voir l’éclipse le plus longtemps possible sont mis en place pour l’étude de l’éclipse.
Certains scientifiques travaillent sur la luminescence, une très faible luminescence de la haute atmosphère très difficile à observer pendant la journée. Ils se sont tachés à mesurer le rôle des atomes de sodium dans cette lueur. La luminosité de la lueur de sodium pourrait indiquer la nature des réactions chimiques dans l’inosphère, une région vitale pour les communications radio. D’autres scientifiques ont prévu d’enregistrer le spectre d’une bande étroite de la couronne solaire. Les mesures de la photographie résultante devaient permettre de déterminer la densité des électrons libres près du soleil par rapport à la quantité de poussière interplanétaire. L’astronaute Scott Carpenter devait observer les effets de faibles luminosités du ciel tels qu’ils peuvent être vus par les voyageurs de l’espace.
L’expédition a été un succès gratifiant. Ce succès comprend les données du physicien sur le rayonnement infrarouge dans des gammes jamais enregistrées auparavant, données qui pourraient ouvrir des connaissances sur la haute atmosphère du soleil. L’expédition a démontré qu’un gros avion à réaction peut servir admirablement de plateforme stable en altitude – un observatoire stratosphérique. Le pilote automatique a maintenu le bout des ailes à l’horizontale avec une déviation ne dépassant pas un quart de degré pendant la période critique et le tangage longitudinal était encore plus faible.
80 Jours Voyages prépare un voyage en 2023 afin d’observer une éclipse. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.
Source :
The Solar Eclipse from a jet de Wolfgang B. Klemperer, National Geographic, Novembre 1963
Découvrez dans cet article le cycle géologique des roches et du sable, un article de P. Thiran. Le cycle géologique des Roches Du point de vue de la géologie, le sable s’inscrit dans le cycle géologique des Roches, tel que schématisé ci-dessous. Ce cycle se résume comme suit: au début de l’existence de notre planète, la croûte terrestre était une masse silicatée en fusion, qui par refroidissement, donna naissance aux Roches Magmatiques, comme les basaltes d’une part et les granites d’autre part. avec le temps, sous l’action des conditions météorologiques (vent et pluie), ces roches se sont altérées ou érodées. Leurs débris ont alors constitués les Roches Sédimentaires Meubles dont font partie les graviers, les sables, les argiles, selon la granulométrie de ces débris. par la suite, ces sédiments meubles ont subi des modifications, appelés diagenèse, qui les ont transformés en Roches Sédimentaires Indurées ou solides, comme les calcaires et les grès. à leur tour, ces roches sédimentaires indurées ont pu subir d’importantes modifications sous l’action d’élévations de température et /ou de pression. Ceci se produit lors de mouvements (tectoniques) de la croûte terrestre provoquant par exemple l’enfouissement de ces roches. Il en résulta alors des roches dites Roches Métamorphiques, dont les plus connues sont les schistes. ces deux types de roches indurées vont par la suite, subir les effets des agents météorologiques et du transport. Les débris générés vont reconstituer des sédiments meubles, refermant ainsi la boucle du cycle. Le sable Parmi les roches sédimentaires meubles, le sable se caractérise par des grains indépendants, de granulométrie comprise entre 0,63 et 2 mm. Ce sable est dit détritique ou d’origine minérale. Le phénomène d’altération qui donne naissance aux sables détritiques, est appelé arénisation, terme qui provient du latin arena, signifiant sable. Elle consiste en la dégradation de roches sous
Découvrez dans cet article le cycle géologique des roches et du sable, un article de P. Thiran.
Le cycle géologique des Roches
Du point de vue de la géologie, le sable s’inscrit dans le cycle géologique des Roches, tel que schématisé ci-dessous.
Ce cycle se résume comme suit:
au début de l’existence de notre planète, la croûte terrestre était une masse silicatée en fusion, qui par refroidissement, donna naissance aux Roches Magmatiques, comme les basaltes d’une part et les granites d’autre part.
avec le temps, sous l’action des conditions météorologiques (vent et pluie), ces roches se sont altérées ou érodées. Leurs débris ont alors constitués les Roches Sédimentaires Meubles dont font partie les graviers, les sables, les argiles, selon la granulométrie de ces débris.
par la suite, ces sédiments meubles ont subi des modifications, appelés diagenèse, qui les ont transformés en Roches Sédimentaires Indurées ou solides, comme les calcaires et les grès.
à leur tour, ces roches sédimentaires indurées ont pu subir d’importantes modifications sous l’action d’élévations de température et /ou de pression. Ceci se produit lors de mouvements (tectoniques) de la croûte terrestre provoquant par exemple l’enfouissement de ces roches. Il en résulta alors des roches dites Roches Métamorphiques, dont les plus connues sont les schistes.
ces deux types de roches indurées vont par la suite, subir les effets des agents météorologiques et du transport. Les débris générés vont reconstituer des sédiments meubles, refermant ainsi la boucle du cycle.
Le sable
Parmi les roches sédimentaires meubles, le sable se caractérise par des grains indépendants, de granulométrie comprise entre 0,63 et 2 mm. Ce sable est dit détritique ou d’origine minérale.
Le phénomène d’altération qui donne naissance aux sables détritiques, est appelé arénisation, terme qui provient du latin arena, signifiant sable. Elle consiste en la dégradation de roches sous l’action du vent et de la pluie, suivie de l’action du transport (éolien ou hydraulique) des débris de roches, lequel use, polit ou déforme les grains. Le quartz (oxyde de silicium) est l’élément prépondérant, grâce à sa dureté et sa résistance aux agents chimiques. L’image 2 montre un sable résultant de l’altération d’un granit et l’image 3, un sable d’altération d’un grès.
Mais le sable a également pour origine les restes solides de la fossilisation des formes animales les plus élémentaires: les invertébrés marins. Ces derniers ont la particularité de s’entourer d’une carapace, appelée test ou coquille, de nature calcaire ou siliceuse. Cette carapace subsiste après la disparition des parties organiques. Les parties solides, comme les piquants des oursins, les squelettes des éponges, les antennes des crustacés,…subsistent également. L’image 4 montre un sable ainsi constitué sur un fond marin.
Dans le cycle des roches, les roches meubles se transforment en roches sédimentaires indurées.
Le cycle géologique du sable
Pour le sable, cette transformation se déroule comme suit:
dans un premier temps, les grains charriés par voie hydraulique ou par le vent s’accumulent et constituent des dépôts soit en milieu marin, ce qui forme des bassins de sédimentation, soit en milieu terrestre et constituent des déserts et leurs dunes, des dépôts de loess, …
s’opère ensuite le tassement des sédiments sous le poids des couches successives, l’élimination de l’eau entre les grains et la consolidation de l’ensemble par cémentation et/ou cristallisation.
ce processus conserve les traces de formation comme la stratification due aux différents dépôts ou par la présence de fossile.
Les sables créent ainsi deux catégories de roches sédimentaires indurées
les calcaires à base de calcite (carbonate de calcium), sont soit détritiques soit organiques c’est-à-dire à base d’invertébrés fossilisés,
les grès, sont à base de grains de silice.
Les images 5 et 6 illustrent respectivement un calcaire fossilifère et un grès.
Le sable apparait donc comme un produit recyclable indéfiniment, ou dans le langage actuel, un produit renouvelable et durable.
Les sables charriés par le Rhin en sont un bon exemple. Ceux-ci, en effet, proviennent actuellement de l’altération des granites du massif alpin et des grès vosgiens, ces granites et ces grès étant nés jadis de débris de roches venus d’ailleurs.
Les sables qui sont actuellement charriés, vont se déposer en mer du Nord où ils constituent un nouveaux bassin de sédimentation qui finira par s’indurer et le cycle se répétera … à l’échelle des temps géologiques. Ce sable est illustré à l’image 7.
Sources bibliographiques :
Le Sable, secrets et beauté d’un monde minéral, par J.Ayer, M.Bonifazi et J.Lapaire, Museum de Neuchâtel, 2002.
Articles sur les roches, par Robert SIx, bulletins du Groupe d’Etudes des Sciences de la Terre, 2014.
Dictionnaire de géologie, de A. Foucault et J-F Raoult, 7° éd. Dunod, 2010.
La minéralogie comme la volcanologie sont des sciences qui évoluent avec le temps au fur et à mesure de l’avancée de la recherche et des connaissances. Ce qui est vrai à un instant T peut être remis en cause le lendemain.
Philippe Thiran, l’auteur de ce post, se tient à disposition de ceux qui voudraient échanger à propos des notions géologiques présentées. Vous pouvez nous contacter pour avoir ses coordonnées personnelles.
L’Aragat ou le « Trône d’Ara » est le point culminant de l’Arménie. Une légende raconte que les montagnes arméniennes étaient d'immenses et robustes frères, qui, chaque matin à l’aube, se réveillaient et enfilaient leur ceinture avant de se saluer. C'est ainsi qu'ils vécurent pendant de nombreuses années. Mais ils prirent de l'âge et commencèrent à se réveiller de plus en plus tard. Un jour après leur réveil, ils oublièrent tout simplement de porter leur ceinture et se saluèrent sans que cela n'ait été un "rituel". Cela provoqua la colère de Dieu, qui les punirent en transformant les frères en montagnes, leurs ceintures en champs verts et leurs larmes en sources cristallines. Les montagnes sont l'Aragats, les monts Ararat, Sebelan et Sipan. Une autre légende raconte que le mont Aragats et le mont Masis (le même mont Ararat) étaient deux sœurs aimantes. Mais un jour, elles commencèrent à se disputer pour savoir laquelle des deux était la meilleure, la plus haute et la plus belle. Le Mont Maruta chercha à réconcilier les deux soeurs, mais voyant à quel point ses efforts étaient inutiles, il décida de leur jeter une malédiction pour qu'elles soient séparées et ne se retrouvent plus jamais. Masis décida de maudire Aragats pour qu'elle soit remplie de tristesse et de larmes toute l'année. Aragats maudit également Masis, afin que personne au monde ne puisse jamais en escalader le sommet. Leurs malédictions se réalisèrent, les larmes d'Aragats formèrent un lac sur ses pentes et Masis fut abandonnée. Sources: traveltoarmenia.am armgeo.am Découvrez nos vidéos en Arménie avec Jacques-Marie Bardintzeff : https://www.youtube.com/watch?v=jSb5scCrkQY https://www.youtube.com/watch?v=vEV0Bg4h9lQ Découvrez nos voyages en Arménie
L’Aragat ou le « Trône d’Ara » est le point culminant de l’Arménie.
Une légende raconte que les montagnes arméniennes étaient d’immenses et robustes frères, qui, chaque matin à l’aube, se réveillaient et enfilaient leur ceinture avant de se saluer. C’est ainsi qu’ils vécurent pendant de nombreuses années. Mais ils prirent de l’âge et commencèrent à se réveiller de plus en plus tard. Un jour après leur réveil, ils oublièrent tout simplement de porter leur ceinture et se saluèrent sans que cela n’ait été un « rituel ». Cela provoqua la colère de Dieu, qui les punirent en transformant les frères en montagnes, leurs ceintures en champs verts et leurs larmes en sources cristallines. Les montagnes sont l’Aragats, les monts Ararat, Sebelan et Sipan.
Une autre légende raconte que le mont Aragats et le mont Masis (le même mont Ararat) étaient deux sœurs aimantes. Mais un jour, elles commencèrent à se disputer pour savoir laquelle des deux était la meilleure, la plus haute et la plus belle. Le Mont Maruta chercha à réconcilier les deux soeurs, mais voyant à quel point ses efforts étaient inutiles, il décida de leur jeter une malédiction pour qu’elles soient séparées et ne se retrouvent plus jamais. Masis décida de maudire Aragats pour qu’elle soit remplie de tristesse et de larmes toute l’année. Aragats maudit également Masis, afin que personne au monde ne puisse jamais en escalader le sommet. Leurs malédictions se réalisèrent, les larmes d’Aragats formèrent un lac sur ses pentes et Masis fut abandonnée.
Earth of Fire est un blog dédié aux volcans. Bernard Duyck est la personne derrière ce blog. Actualité volcanique, articles scientifiques, récits et photos de voyage, il y a de quoi ravir les passionnés de volcanologie ! Dites-nous en un peu plus sur vous ? Comment vous est venu cette passion pour les volcans? En plus de ma profession de pharmacien d'officine, le besoin de compenser côté nature m'a fait intéresser à l'ornithologie tout d'abord. Le développement des premiers reportages sur les volcans d'Haroun Tazieff, puis les films de Maurice et Katia Krafft, dont son expérience en canot pneumatique sur le lac acide du Kawah Ijen, m'ont inoculé le virus et l'envie de vivre ces moments sur le terrain. J'ai pu descendre dans le cratère de l'Ijen lors d'un périple en Indonésie en 2001 ... et depuis, l'odeur du soufre m'a emmené sur bien d'autres volcans. Votre blog affiche 6289 articles, c'est impressionnant ! Maintenir ce site à jour doit être un travail assez conséquent, comment faites-vous pour vous renseigner et maintenir cette cadence? Il faut relativiser: je diviserai déjà le chiffre par deux, puisqu'il y a une traduction des articles en anglais, et cela se répartit sur onze années. Le travail de récolte des nouvelles et la rédaction des articles quotidiens me prend deux à trois heures, auxquelles s'ajoutent le temps consacré à la lecture des articles scientifiques et livres sur la volcanologie. J'ai une liste d'observatoires volcanologiques et d'instituts qui me permettent d'accéder à leur suivi quotidien d'une part, et un réseau d'amis qui m'alertent de l'activité des volcans proches de chez eux et m'envoient leurs photos; les réseaux sociaux viennent compléter mes sources. Comment passe-t-on de passionné de volcans à bloggeur? D'une part, je n'étais pas satisfait par l'information existante, uniquement textuelle, et d'autre part, un
Earth of Fire est un blog dédié aux volcans. Bernard Duyck est la personne derrière ce blog. Actualité volcanique, articles scientifiques, récits et photos de voyage, il y a de quoi ravir les passionnés de volcanologie !
Dites-nous en un peu plus sur vous ? Comment vous est venu cette passion pour les volcans?
En plus de ma profession de pharmacien d’officine, le besoin de compenser côté nature m’a fait intéresser à l’ornithologie tout d’abord. Le développement des premiers reportages sur les volcans d’Haroun Tazieff, puis les films de Maurice et Katia Krafft, dont son expérience en canot pneumatique sur le lac acide du Kawah Ijen, m’ont inoculé le virus et l’envie de vivre ces moments sur le terrain. J’ai pu descendre dans le cratère de l’Ijen lors d’un périple en Indonésie en 2001 … et depuis, l’odeur du soufre m’a emmené sur bien d’autres volcans.
Votre blog affiche 6289 articles, c’est impressionnant ! Maintenir ce site à jour doit être un travail assez conséquent, comment faites-vous pour vous renseigner et maintenir cette cadence?
Il faut relativiser: je diviserai déjà le chiffre par deux, puisqu’il y a une traduction des articles en anglais, et cela se répartit sur onze années. Le travail de récolte des nouvelles et la rédaction des articles quotidiens me prend deux à trois heures, auxquelles s’ajoutent le temps consacré à la lecture des articles scientifiques et livres sur la volcanologie. J’ai une liste d’observatoires volcanologiques et d’instituts qui me permettent d’accéder à leur suivi quotidien d’une part, et un réseau d’amis qui m’alertent de l’activité des volcans proches de chez eux et m’envoient leurs photos; les réseaux sociaux viennent compléter mes sources.
Comment passe-t-on de passionné de volcans à bloggeur?
D’une part, je n’étais pas satisfait par l’information existante, uniquement textuelle, et d’autre part, un événement familial m’a contraint à limiter fortement mes vagabondages. Comme j’aime bien être toujours occupé, j’ai partagé mon temps à la maison entre le blog, le jardinage, et les diverses charges domestiques. Le blog permet de m’évader, et de partager mes lectures, mes informations et quelques photos de voyage avec le monde des volcanophiles.
Dans le monde des volcans, un petit coup de cœur?
Le choix n’est pas facile ! Mais mon préféré demeure l’Ol Doinyo Lengai, le volcan sacré des Maasaï, en Tanzanie.
Il reste lié à mes plus fortes sensations de voyage, par les efforts consentis pour le gravir, et en redescendre, avec un matériel d’occasion réduit au minimum … puisque mon sac n’avait pas suivi, à l’amitié qui en est née avec un compagnon d’expédition, aux belles rencontres avec les nomades, et la merveilleuse nature du pays.
A l’heure où la sismicité sur la Péninsule de Reykjanes et la formation d’un dyke dans la zone située entre Fagradalsfjall et Keilir divisent les volcanologues sur la possibilité d’une éruption à court terme, il est intéressant de rappeler que la région est sujette à de nombreuses manifestations géothermiques. Moins connu que le site de Krysuvik, le lac de Kleifarvatn à quelques kilomètres de Keilir est sujet à des manifestions géothermiques plus ou moins importantes au fil des ans comme en témoignent ces photos prises à l’extrémité sud du lac en 2011. Quant à une éruption sur la péninsule, seul l’avenir nous dira si le magma parvient à parcourir ce dernier kilomètre avant d’atteindre la surface ? Découvrez nos voyages en Islande
A l’heure où la sismicité sur la Péninsule de Reykjanes et la formation d’un dyke dans la zone située entre Fagradalsfjall et Keilir divisent les volcanologues sur la possibilité d’une éruption à court terme, il est intéressant de rappeler que la région est sujette à de nombreuses manifestations géothermiques.
Moins connu que le site de Krysuvik, le lac de Kleifarvatn à quelques kilomètres de Keilir est sujet à des manifestions géothermiques plus ou moins importantes au fil des ans comme en témoignent ces photos prises à l’extrémité sud du lac en 2011.
Quant à une éruption sur la péninsule, seul l’avenir nous dira si le magma parvient à parcourir ce dernier kilomètre avant d’atteindre la surface ?
Nommé d'après l'amiral portugais qui a découvert l'île en 1506, Tristan da Cunha se trouve avec Inaccessible, Nightingale, Middle et Stoltenhoff à mi-chemin entre l'Amérique du Sud et l'Afrique. Cette île reste très petite, d’une largeur de 13 km. Le volcan bouclier, d’une hauteur de 2060 m, a connu des éruptions provenant du sommet du cratère, le Queen Mary’s Peak. Cette île a connu une éruption volcanique en Octobre 1961. Bien que de légères secousses aient été ressenties à Tristan Da Cunha pendant deux mois, des scientifiques anglais ont pensé que les chocs résultaient d'un léger tassement de la surface de la terre le long d'une possible ligne de faille. À la mi-septembre, le tremblement de terre le plus important s’est produit. Fin septembre, un autre événement alarmant se produisit. Deux falaises ont commencé à se désintégrer, les roches se sont écrasées au pied, soulevant des nuages de poussière d’une trentaine de mètre de haut. Chaque secousse a apporté plus de roches dévalants vers le village, mais les habitants de l'île ont accepté la situation avec stoïcisme. Un jour, les villageois ont découvert qu'ils ne pouvaient plus bouger les portes et les fenêtres de chez eux. Beaucoup d'insulaires décidèrent de quitter leurs maisons pour aller plus à l'est du village. Le lendemain, de nouvelles fissures et crevasses ont lacéré la pente à 200 mètres de la maison la plus à l'est. Il a été décidé d'évacuer le village. Les 264 habitants de l’île ont dû être évacués en Angleterre pendant 18 mois. Découvrez une autre île de l’Atlantique, Les Açores Sources : Global Volcanism Program Home to Lonely Tristan da Cunha, de James P.Blair, National Geographic, Janvier 1964. Death of an Island, Tristan Da Cunha, de P.J.F. Wheeler, National Geographic, Mai 1962
Nommé d’après l’amiral portugais qui a découvert l’île en 1506, Tristan da Cunha se trouve avec Inaccessible, Nightingale, Middle et Stoltenhoff à mi-chemin entre l’Amérique du Sud et l’Afrique. Cette île reste très petite, d’une largeur de 13 km. Le volcan bouclier, d’une hauteur de 2060 m, a connu des éruptions provenant du sommet du cratère, le Queen Mary’s Peak. Cette île a connu une éruption volcanique en Octobre 1961.
Bien que de légères secousses aient été ressenties à Tristan Da Cunha pendant deux mois, des scientifiques anglais ont pensé que les chocs résultaient d’un léger tassement de la surface de la terre le long d’une possible ligne de faille. À la mi-septembre, le tremblement de terre le plus important s’est produit.
Fin septembre, un autre événement alarmant se produisit. Deux falaises ont commencé à se désintégrer, les roches se sont écrasées au pied, soulevant des nuages de poussière d’une trentaine de mètre de haut. Chaque secousse a apporté plus de roches dévalants vers le village, mais les habitants de l’île ont accepté la situation avec stoïcisme. Un jour, les villageois ont découvert qu’ils ne pouvaient plus bouger les portes et les fenêtres de chez eux. Beaucoup d’insulaires décidèrent de quitter leurs maisons pour aller plus à l’est du village. Le lendemain, de nouvelles fissures et crevasses ont lacéré la pente à 200 mètres de la maison la plus à l’est. Il a été décidé d’évacuer le village.
Les 264 habitants de l’île ont dû être évacués en Angleterre pendant 18 mois.
Découvrez une autre île de l’Atlantique, Les Açores
Sources :
Global Volcanism Program
Home to Lonely Tristan da Cunha, de James P.Blair, National Geographic, Janvier 1964.
Death of an Island, Tristan Da Cunha, de P.J.F. Wheeler, National Geographic, Mai 1962
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