L’exploitation artisanale des ressources minérales de Namibie est la suite de la précédente chronique de Philippe Thiran sur les ressources minérales de Namibie publié sur ce blog.

La Namibie est aussi réputée pour ses pierres fines (ex-semi-précieuses) ou ses minéraux de qualité “gemme”. Ceux-ci sont exploités à petite échelle par des artisans-mineurs, en divers lieux du pays. Les spécimens les plus recherchés se trouvent dans la partie montagneuse de la province d’Erongo.

Inutile de préciser que les conditions de travail de ces “petits” mineurs sont dures et dangereuses.

Aussi pour leur venir en aide, le gouvernement namibien a légalisé leur travail et a favorisé la création d’un marché couvert et protégé, financé principalement par une fondation de la mine d’uranium de Rössing.

Là, les mineurs disposent d’étals où leurs compagnes vendent leurs trouvailles aux touristes de passage lesquelles peuvent être exportées moyennant un reçu.

Ces dispositions permettent à ces communautés de mineurs de disposer de revenus pour assurez leur subsistance en toute légalité.

Parmi les spécimens les plus recherchés:

– l’Aigue-marine, de la famille des Béryls (alumino-silicate de béryllium) comme l’Emeraude. (ci-dessous à gauche)

Aigue-marine-Erongo Namibie
Aigue-marine, de la famille des Béryls (alumino-silicate de béryllium. Crédit photo Pierre Louis

tourmaline-Schorl
Tourmalines, famille de silicates complexes à base de bore, dont la variante noire appelée “Schorl”. Crédit photo Pierre Louis

– les Tourmalines, famille de silicates complexes à base de bore, dont la variante noire appelée “Schorl” forment des emboîtements de cristaux remarquables. (ci-dessus à droite)

fluorite bleue
Fluorite (fluorure de calcium) dont la gamme de couleur couvre quasi tout le visible. Ci-dessus, une variété bleu-violet à la coloration intense. Crédit photo Philippe Thiran

– la Fluorite (fluorure de calcium) dont la gamme de couleur couvre quasi tout le visible. Ci-contre, une variété bleu-violet à la coloration intense.

Sont aussi recherchées:

– les Topazes (alumino-silicate de fer hydraté) qui sont appréciées des joailliers pour leur qualité “gemme”, en particulier la variété bleu-pâle du Spitzkoppe.

– l’Améthyste (variété violette du quartz), dont celle provenant du massif du Brandbnerg, est recherchée pour l’intensité de sa couleur.

Note – Validité.

L’exploitation des ressources naturelles de Namibie, telle que décrite dans les deux parties de cette chronique, sont soumises à loi de l’offre et de la demande pour ces matières premières.

Elle est aussi sujette aux résultats et à la stratégie des sociétés minières actives pour le moment, et aux mouvements de l’actionnariat de ces sociétés.

Ressources bibliographiques

 Extra Lapis, n° 47- Namibia: Mineralien & Fundstellen, 2014,

Dossier Futura-Sciences: Cent jours en Namibie, Claire Kong, 2017,

Géologie, faune et flore de Namibie, par Maxime Lelièvre, 2018,

Mining Data Online: Namibia 2021,

– Wikipédia, données historiques et récentes sur les exploitations minières,

– Sites Web de différentes sociétés actives dans le secteur minier,

– Notes prises au cours des explications géologiques de Jacques-Marie Bardintzeff, durant le voyage en Namibie, organisé par 80JoursVoyages en avril/mai 2022.

 

 

 

Les feuilles deviennent rouges et tombent sur le sol, les températures baissent petit à petit et les nuits deviennent de plus en plus longues. L’hiver approche. Nous gardons espoir qu’un peu de magie s’opérera en cette fin d’année 2020 et que bientôt, nous pourrons découvrir à nouveau de fascinants volcans.

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Le complexe volcanique Altiplano-Puna couvre 50 000km² entre l’Altiplano bolivien et le bassin de l’Atacama Chilien. On y trouve de nombreux trésors géologiques notamment le volcan Licancabur, Laguna Verde et Blanca, le volcan Lascar et le Salar de Tara.
Le volcan Licancabur (Bolivie-Chili), Laguna Verde et Laguna Blanca (Bolivie)
Le Licancabur est un strato-volcan culminant à 5916m. Ce volcan a émis dans le passé des écoulements pyroclastiques (jusqu’à 12km) et des coulées de lave (jusqu’à 15km). Un petit lac occupe le cratère sommital large de 400m. Il est considéré comme un des plus hauts du monde. Au pied du volcan se trouve les lacs de Laguna Verde et Laguna Blanca. Le lac salé de Laguna Verde est de couleur verte dû aux sédiments chargés en cuivre. Quand au Laguna Blanca, sa couleur blanche est causée par sa forte concentration en minéraux.
Le volcan Lascar (Chili)
Le volcan Lascar culmine à 5592m et entre régulièrement en éruption (2005, 2006, 2007, 2013, 2015). En 1993, son éruption avait un VEI de 4. Les panaches montaient à 23km de hauteur et étaient associés à des nuées ardentes. Des cendres sont retombées sur Buenos Aires en Argentine. Il est l’un des volcans les plus actifs du pays.
Les formations érodées du Salar de Tara
A 130 km de San Pedro d’Atacama se trouve le Salar de Tara. On y observe à proximité de très belles formations volcaniques, les Monjes de la Pacana (Guardian de Tara) et les Cathédrales de Tara.
Inspiré d’un article de Jacques-Marie Bardintzeff et Sylvain Chermette.

Le complexe volcanique Altiplano-Puna couvre 50 000km² entre l’Altiplano bolivien et le bassin de l’Atacama Chilien. On y trouve de nombreux trésors géologiques notamment le laguna Colorada avec son volcan, le volcan Ollagüe et les geysers de Sol de Mañana et d’El Tatio.

Le complexe volcanique Altiplano-Puna couvre 50 000km² entre l’Altiplano bolivien et le bassin de l’Atacama Chilien. Il s’est formé par la subduction de la plaque de Nazca sous la plaque sud-américaine.

Yellowstone le super-volcan, a connu plusieurs petites et géantes éruptions et explosions phréatiques sur les derniers millions d’années.

N’en déplaise aux Tabloïds friands de catastrophisme, aucune éruption n’a été répertoriée depuis plusieurs milliers d’années et une éruption imminente n’est pas d’actualité.

La formation de la caldeira

Au cours des 2,1 derniers millions d’années, Yellowstone a connu trois « super-éruptions ». Ces évènements ont permis de former la caldeira d’une taille de 50 x 80 km.

Les tremblements de terre

Chaque année 1000 à 3000 tremblements de terres sont enregistrés par les sismographes du Parc national de Yellowstone et ses environs. L’immense majorité sont de faible intensité.

Hydrologie

Le grand réservoir magmatique présent sous le Yellowstone crée un champ de haute température peu profonde.

Dans le parc, se trouve près de 300 geysers qui connaissent des éruptions plus ou moins régulières et prévisibles. Yellowstone doit parfois faire face à des explosions de vapeur beaucoup plus violentes arrachant des roches du substratum et modifiant le paysage.

Inspiré d’un article de Sylvain Chermette et Jacques-Marie Bardintzeff publié dans L.A.V.E

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