Un article de P. Thiran

Avant – Propos

Cette première chronique se doit d’être consacrée aux volcans. Plus précisément que disait-on ou qu’enseignait-on sur ceux-ci, il y a 100 ans soit au début du XX° siècle. Mes références  sont les cours de géologie donnés par le géologue Jules Cornet, professeur de géologie à l’Ecole des Mines du Hainaut de 1897 à 1926. Auparavant Jules Cornet s’était distingué en déterminant l’extension du bassin cuprifère du Katanga, armé seulement d’une paire de jumelles et d’un bloc notes. Comme professeur, il publia différents ouvrages destinés aux élèves en géologie et aux ingénieurs des mines. Celui qui me sert ici, s’intitule “Géologie”, publié en 1910. Il s’adresse particulièrement aux candidats Ingénieurs des Mines.

Les volcans y sont traités dans un chapitre intitulé: “Phénomènes éruptifs”.

Semeru Java Indonésie Crédit : Philippe Thiran

 

Les croyances de la formation d’un volcan

Le volcan y est d’abord considéré comme une preuve de l’existence de “matières fondues” sous la croûte terrestre. Il est ensuite défini comme une montagne conique qui s’est construite autour de matériaux projetés. Le sommet de cette montagne est en forme de dépression, appelée cratère. Au fond de celui-ci, apparaît un conduit, appelé cheminée, d’où sortaient les  projections qui devaient provenir de ces masses fondues sous la croûte terrestre.

Concernant la provenance de celles-ci, appelées magmas, du latin masse épaisse de consistance pâteuse, deux théories s’affrontaient:

– soit d’un “grand réservoir” de roches liquides, sous l’écorce terrestre,

– soit de “foyers” de roches fondues d’étendue limitée.

Cette dernière avait la préférence de J.Cornet, car comment expliquer autrement les différences de produits éjectés par des volcans voisins?

Et qui de l’ascension de magmas dans  la cheminée? On supposait qu’elle était due à des explosions de gaz qui s’étaient dissous dans les magmas, lors de la formation de la Terre.

Les types de volcans

On distinguait alors trois types de volcans:

  •  “l’ordinaire”, qui débutait par une phase explosive qui commençait  en faisant sauter le bouchon  d’obturation de la cheminée en phase de repos. Cette première phase  se poursuivait par de la sortie de laves via la cheminée, ces laves débordant rarement les bords du cratère. Le Vésuve et l’Etna étaient cités comme exemples.
  • “l’explosif”, qui est dominé par les phénomènes explosifs parfois très puissants (le mont Pelé en Martinique, le Krakatau dans les Indes orientales,…) et pour lequel l’écoulement des laves est soit accessoire soit inexistant,
  • le “tranquille”, caractérisé par l’absence d’explosions et l’épanchement de laves dont les volcans des Iles Sandwich (Hawaï) : le Kilauea et le Mauna Loa, en étaient un parfait exemple.

Il était aussi question de “montagnes volcaniques” de structure “stratoïde” (les stratovolcans) et ceux dit “homogène ou massif” (les mono volcans), ainsi que d’“éruptions fissurales” qui consistaient en “déluges” de laves, la plupart datant du Tertiaire et ayant donné naissance notamment à ce que nous appelons les  Trapps de Deccan.

 

Semeru Java Indonésie

La répartition des volcans dans le monde

Leur répartition sur le globe terrestre était aussi examinée.

Un premier constat: ils ne sont pas distribués de manière uniforme, mais suivant des “zones de faible largeur et longueur importante”, les dites zones coïncidant avec les grandes “zones de dislocations” de l’ère tertiaire.

Second constat: le bord du Pacifique est jalonné de volcans. Il est appelé “le grand cercle de feu du Pacifique”.

On constate aussi de “grands alignements”, comme celui de la zone atlantique: Islande, Açores, Canaries, îles du Cap Vert, …

Les matériaux projetés d’un volcan

Quant à la nomenclature des matériaux projetés, elle  est essentiellement qualitative :

Ainsi les bombes volcaniques sont des “paquets de lave” prenant parfois une forme hélicoïdale par rotation dans l’air.

Les scories, aussi des paquets de lave, refroidis à l’air, de forme irrégulière.

Les lapilli, une “grenaille de lave” solidifiée dans l’air.

Les cendres ou “poussières volcaniques”, de la lave finement pulvérisée par les explosions.

 

Enfin, très étonnante compte tenu des moyens de communication de l’époque, est la connaissance de grandes éruptions avec leur date et le volume rejeté:

– l’explosion (cataclysmique) du Tambora sur l’île de Sumbava est renseignée comme ayant eu lieu en 1815 et ayant rejeté un volume de 150 km3 de cendres.

– celle du Krakatau, en 1883, dont 18 km3 de matériaux furent envoyés dans les airs.

Pour info, deux anecdotes

1) Sur quoi s’est basé J. Cornet pour repérer les gîtes de Cuivre au Katanga.

Il avait observé qu’à l’endroit où la population locale exploitait le minerai de Cu qui apparaissait en surface (comme la “Montagne Verte” à Tsumeb), la végétation avait disparu. Il en déduisit la relation avec la présence de cuivre. C’est ainsi que se plaçant sur des points élevés, il repéra les emplacements dénudés. Ce qui par la suite s’est bien avéré comme signalant la présence de minerais de Cu. C’est ce qui arrive aujourd’hui à ceux qui abusent de la bouillie bordelaise,(solution à base de Cu) qui est utilisée comme fongicide pour lutter contre le mildiou. Le sol se sature en Cu (très lentement absorbé) et la végétation dépérit puis disparait.

2) La fécondité scientifique de cette époque dont:

  • le “Photon” et la nature corpusculaire de la lumière par Albert Einstein,
  • le “Quantum d’énergie” et la naissance de la physique quantique par Max Planck,
  • la radioactivité par Marie Curie,
  • la relativité restreinte par A.Einstein.
Rinjani Lombok Crédit : Philippe Thiran

 

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La minéralogie comme la volcanologie sont des sciences qui évoluent avec le temps au fur et à mesure de l’avancée de la recherche et des connaissances. Ce qui est vrai à un instant T peut être remis en cause le lendemain. Philippe Thiran, l’auteur de ce post, se tient à disposition de ceux qui voudraient échanger à propos des notions géologiques présentées. Vous pouvez nous contacter pour avoir ses coordonnées personnelles.

La sixième édition de « Volcanologie » par Jacques-Marie Bardintzeff vient de paraître aux éditions Dunod. Cette nouvelle version est singulièrement augmentée et complétée : 352 pages, 160 photos, schémas et tableaux, 16 pages couleur hors texte.

Les chapitres et paragraphes consacrés aux super-éruptions, au volcanisme planétaire, aux risques et leurs prévisions, aux relations entre volcans et climats à l’échelle de la planète sont particulièrement remaniés et actualisés. 650 références bibliographiques (nombreuses récentes), un glossaire ainsi que des adresses de sites web sont annexés. Le prix de l’ouvrage est de 36 euros.

Pour les étudiants de Licence, de Master, des « prépas » Capes et Agrégation et tous les passionnés et curieux de volcans.

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Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, durant l’éruption du Fogo au Cap-Vert en janvier 2015, dans le cadre d’un « Eruption Express » de 80 Jours Voyages (© J.M. Bardintzeff).

 

Volcanologue français de renom, Jacques-Marie Bardintzeff retrace dans son dernier livre, sa vie de scientifique. A ses premières émotions minérales lors de promenades avec ses grands-parents dans la région grenobloise à son expédition scientifique en Terres australes et antarctiques françaises, Jacques-Marie transmet avec passion son intérêt pour les volcans et la science.

 

  • Vous avez débuté dans la volcanologie dans les années 70, la volcanologie était une discipline assez nouvelle? A ce titre vous considérez-vous comme un pionnier de la volcanologie moderne?

JMB : J’ai été recruté le 1er octobre 1977 comme assistant à l’Université Paris-Sud Orsay (aujourd’hui Université Paris-Saclay). À cette date, je suis alors devenu officiellement volcanologue professionnel, après plusieurs années d’études (Agrégation à l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, aujourd’hui ENS Lyon ; Diplôme d’Études Approfondies, aujourd’hui Master, puis Doctorats). Il y a plus de quarante ans ! Je ne suis pas un « pionnier » ; Alfred Lacroix et Haroun Tazieff méritent davantage ce titre. Mais je suis un témoin des formidables progrès effectués en volcanologie en quatre décennies…

 

  • Trouvez-vous que votre métier a évolué?

JMB : Oui, bien sûr. Il y a quarante ans c’était la « Préhistoire scientifique » : pas d’ordinateur portable mais de simples petites « calculettes », pas de téléphone mobile, pas de fax ni internet, pas de clé usb ! Les plus jeunes se demandent d’ailleurs comment nous pouvions « survivre » ! Nous utilisions des ordinateurs avec des programmes écrits en « Fortran » sur des centaines de cartes perforées (un plein carton de cartes pour un calcul). Puis nous avons reçu les « Apple II » avec 64 Mo de mémoire ce qui nous semblait prodigieux. Il fallait plusieurs disquettes pour sauvegarder l’ensemble de ma thèse. Aujourd’hui il est possible de traiter des milliers de données chiffrées. Nous pouvons connaître « en live » la sismicité des volcans islandais. Les GPS permettent un suivi minutieux des déformations. Les drones survolent des cratères inaccessibles… Le trajet du magma de la profondeur vers la surface est de mieux en mieux modélisé mais il faut toujours une « vérité terrain ».

 

  • Quelle a été votre première expérience sur un volcan en éruption?

JMB : En novembre 1978, je m’envole pour le Guatemala ! La première fois que j’avais pris l’avion c’était l’année précédente, pour aller en Corse, en excursion géologique et biologique avec l’ENS : j’avais 23,5 ans alors que ma fille a fait son premier vol, âgée de quelques mois seulement… Trois volcans voisins mais différents m’y avaient donné rendez-vous. Le Pacaya, qui émet des coulées de lave, le Fuego des panaches de cendres et le Santiaguito de redoutables nuées ardentes. J’y suis resté cinq semaines pour rentrer la nuit de Noël : cette première expédition était mon merveilleux cadeau. Je ramenais cinq caisses, soit 400 kg de roches, le début de ma thèse d’État.

 

Nuée ardente au Sinabung, Sumatra, Indonésie, lors d’un « Eruption Express » de 80 Jours Voyages (© J.M. Bardintzeff).

 

  • Volcanologue, c’est un métier que vous considérez comme dangereux?

JMB : Bien évidemment le volcan a toujours raison. Il faut rester prudent en toute circonstance, savoir faire demi-tour devant une éruption qui s’intensifie.

 

  • Quels sont les moments les plus marquants dans votre expédition dans les Terres australes et antarctiques françaises?

JMB : J’ai passé trois mois à Kerguelen en 1989. C’est un de mes plus beaux souvenirs. Départ de l’île de la Réunion à bord du bateau « Marion Dufresnes » long de 114 mètres. 6 jours pour atteindre l’île Crozet puis 3 de plus pour Kerguelen. Un choc ! L’accueil par les manchots royaux et les éléphants de mer. 3 mois au bout de monde pour décrypter la géologie de l’archipel. Déplacements en bateau ou par hélicoptère dans des conditions météo souvent difficiles. C’est un chapitre haut en couleurs de mon livre.

 

  • Un petit conseil pour les clients qui participeront aux expéditions organisées par 80 Jours Voyages en Antarctique?

JMB : Bien sûr, être équipé contre le froid. Vivre un peu au jour le jour en fonction de la météo : une journée maussade, sans aucune visibilité sera suivie d’une tempête de ciel bleu au-dessus de paysages époustouflants !

Jacques-Marie Bardintzeff, à Kerguelen en 1989 au milieu des manchots royaux : cherchez l’intru ! (©H. Leyrit)

 

  • Hors cadre: un temps, vous avez voulu être astronaute et avez même été dans le programme de formation pour voler sur Hermès. Des regrets?

JMB : Mon idole est Youri Gagarine, le premier cosmonaute. Passionné par la planète Terre, j’avais envie d’en faire le tour et même, pourquoi pas, d’aller plus loin ? J’ai répondu à des appels à candidature du CNES (Centre National d’Études Spatiales). Et j’avais été retenu sur une liste « B », dans le cadre du projet Hermès, une petite navette européenne qui n’a malheureusement jamais vu le jour. Comme je l’écris dans mon livre : « Pour explorer les volcans de Mars, je m’aperçois que je me suis trompé de millénaire… Mais je réalise que les volcans terrestres renferment encore bien des secrets.»

Jacques-Marie Bardintzeff, devant un Robin DR-400 à l’aérodrome de Chavenay, en 1986, dans le cadre de sa préparation de cosmonaute ! (© J.M. Bardintzeff).

 

  • Hors cadre: Le cyclisme, ceux qui vous connaissent savent que c’est ça votre autre passion? N’est-ce pas?

JMB : Mon autre idole est Jacques Anquetil, vainqueur de 5 Tour de France dans les années 60. J’ai une admiration sans bornes pour les coureurs cyclistes. Je connais tous les classements, tous les palmarès. J’ai vu passer le Tour de France la première fois en 1961, juste après le départ de la formidable étape Grenoble-Turin. Guy Ignolin s’était déjà échappé et ne sera plus rejoint. Souvent je suis monté à vélo à l’Alpe d’Huez applaudir les coureurs. J’ai gardé mon âme d’enfant, mon enthousiasme : le 20 septembre dernier, j’étais à Issy-les-Moulineaux pour saluer le peloton, le maillot jaune Pogacar en tête, qui terminait la dernière étape du Tour. Quelle joie d’avoir la casquette de Sean Kelly, le bidon de Nibali…

Jacques-Marie Bardintzeff, avec le maillot jaune, lors du BRA (Brevet de Randonneurs des Alpes) en 1993 (© J.M. Bardintzeff)

 

 

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Les historiens ne savent pas exactement qui a découvert le dernier continent non exploré, l’Antarctique. On attribue à Nat Palmer la découverte, juste au nord du cercle antarctique, de l’été austral de 1820-21. Mais deux marins britanniques, Edward Bransfield et William Smith, qui s’y trouvaient plus tôt en 1820, ont fait de même. Cette année-là, dans les îles Shetland du Sud, des navires américains et britanniques chassaient l’otarie à fourrure du Sud. N’importe lequel d’entre eux aurait pu voir l’Antarctique. Deux navires d’explorations russes, le Vostok et le Mirny, ont atteint ces eaux en janvier 1821, sous les ordres du capitaine Thaddeus Bellingshausen.

En 1840, le Français Dumont d’Urville découvre une partie de la côte qu’il nomme Terre d’Adélie en l’honneur à sa femme, mais ce n’est qu’en 1899 que le premier hivernage est tenté par le Norvégien Carsten Borchgrevink accompagné de neuf hommes. Ernest Shackleton tente d’atteindre le pôle Sud en 1908, mais son équipe doit faire demi-tour. L’anglais Robert Falcon Scott tente également d’atteindre le pôle Sud, mais cette fois-ci, c’est la course entre lui et le Norvégien Roald Amundsen. Le Norvégien arrivera en premier, tandis que Scott ne reviendra pas de l’expédition. En 1915, Shackleton veut traverser le continent, mais son navire s’est échoué puis englouti dans la glace. Son équipe, dont la vie a été préservée se réfugie tout d’abord sur la banquise puis sur l’île de l’Eléphant. Il réussit à trouver secours en Géorgie du Sud, dans un port de pêche à la baleine en naviguant dans un canot bricolé puis en traversant cette île de montagne non cartographiée, inexplorée et réputée impossible à franchir.

 

Découvrez nos deux expéditions en Antarctique :

Expedition aux iles sandwich du sud et georgie du sud

Croisières aux orcades du sud, shetland du sud, peninsule antarctique et observation d une eclipse totale

 

Sources :

Antarctica’s Nearer Side by Samuel W. Matthews, National Geographic, Novembre 1971

Aventure Antarctique de Luc Hardy

Le système volcanique Vestmannaeyjar (îles Vestmann) se compose d’un groupe d’environ 30 x 40 km d’îles volcaniques basaltiques et de cônes sous-marins occupant un plateau peu profond au large de la côte sud de l’Islande. Il a été le site de deux des plus importantes naissances volcaniques du XXe siècle en Islande.

La nouvelle île de Surtsey s’est développée à partir du fond de l’océan et a émergée en 1963 et 1967.

L’île de Heimaey se trouve à 20 km au nord-est de l’île de Surtzey. Elle a été le site d’éruptions dramatiques. Le 23 janvier 1973, le sol s’est fendu et un volcan entre en éruption, l’Eldfell. 5000 habitants ont dû être évacués. Les coulées de laves menacent de détruire le port, ce qui est une véritable menace pour le pays. En 1973, 80% de l’export Islandais est de l’export poissonnier et 1/10 ème se fait à partir de l’archipel de Vestmannaeyjar. Au total 1/3 de la ville sera détruite et une personne périra. Les Islandais reconstruiront petit à petit leurs chez eux.

Découvrez notre voyage en Islande :

Découverte des aurores boreales au coeur du desert

Sources :

  • «In Iceland’s fourteenth volcanic eruption of this century, a mountain is born, and a village fights for its life » de Noel Grove, National Geographic, juillet 1973.
  • Global Volcanism Program

Les feuilles deviennent rouges et tombent sur le sol, les températures baissent petit à petit et les nuits deviennent de plus en plus longues. L’hiver approche. Nous gardons espoir qu’un peu de magie s’opérera en cette fin d’année 2020 et que bientôt, nous pourrons découvrir à nouveau de fascinants volcans.

80 Jours Voyages vous propose de voyager dans votre fauteuil en cette fin d’année en attendant de se retrouver dans la nature. Vidéos, articles et interviews sont au rendez-vous. Prenez soins de vous.

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L’iceberg A-68A, d’une taille plus grande que la superficie du Luxembourg, 4.200 kilomètres carrés, est actuellement le plus grand iceberg au monde. Il s’est détaché de la barrière de Larsen dans l’ouest de l’Antarctique en 2017. Il est aujourd’hui à moins de 200 km de l’île de Géorgie du Sud selon les observations du satellite Copernicus. 80 Jours Voyages prévoit une expédition en Géorgie du Sud en 2022.

Si le géant de glace entrait en collision avec les fonds marins de l’île, la modification de l’environnement pourrait menacer les populations de manchots et de phoques qui vivent là-bas. L’iceberg empêcherait les animaux de se rendre sur leur terrain de chasse et de rentrer à temps pour nourrir leur progéniture. De plus, les animaux vivants au fond de la mer seront écrasés à l’endroit de l’impact de l’iceberg, à 200 mètres de profondeur. Les écosystèmes pourraient être perturbés pendant plus de 10 ans. Cela c’était déjà produit en 2004 sur l’île. La population de manchot avait en effet déclin suite à un iceberg échoué.

Le crash pourrait toutefois avoir quelques conséquences positives en relâchant d’énormes quantités de nutriments emmagasinés dans la glace qui viendraient alimenter le phytoplancton, procurant ainsi de la nourriture à toute la chaîne alimentaire.

Il est aussi possible que l’iceberg, entraîné par des courants, évite finalement la Géorgie du Sud l’entraînant dans des eaux plus chaudes.

Si l’iceberg s’accrochait sur les fond marins de la Géorgie du Sud, bien que ce soit regrettable pour les écosystèmes de la région, ce serait une immense opportunité pour les membres de l’expédition que 80 Jours Voyages organise sur les lieux en février-mars 2022 avant de rejoindre les Sandwich du Sud. Une opportunité unique d’aller observer le plus grand iceberg du monde.

De l’aide a été demandée à l’Agence spatiale européenne (ESA)  afin d’améliorer la précision des images satellites et donc des prévisions.

 

Découvrez nos deux expéditions  en Antarctique :

Expedition aux iles sandwich du sud et en georgie du sud

Croisieres aux Orcades du Sud Shetland du Sud Peninsule Antarctique et observation d une eclipse totale

 

Sources :

claudegrandpeyvolcansetglaciers.com

courrierinternational.com

futura-sciences.com

heidi.news

 

 

Le volcanologue et géologue de renom français, Jacques-Marie Bardintzeff, apparaît dans le documentaire Planète volcan sur France 5 TV.

Les montagnes colorées au pied du Caucase (Azerbaïdjan)

Un massif argileux au pied du Caucase aux couleurs bonbons, rouges et jaunes , est également un témoignage d’un milieu marin passé. On trouve sur ce massif de nombreux fossiles de rostres de bélemnites. L’oxydation et l’érosion des couches argileuses donnent à ce paysage une allure aussi belle qu’originale.

 

Inspiré d’un article de Michèle et Sylvain Chermette et Jacques-Marie Bardintzeff

Retrouvez notre voyage en Azerbaïdjan sur mesure !

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L’Azerbaïdjan est considéré comme une terre de feu. De nombreux lieux présentent des mystérieuses flammes mais c’est à Yanardag qu’elles sont les plus impressionnantes.

Yanardag, la montagne de feu

Sur la péninsule d’Absheron, au Nord de Bakou, un dégazage naturel de méthane au pied d’une colline, sur une fracture longue de 5 à 6m, le gaz brûle continuellement produisant des flammes d’un mètre de hauteur environ. Les flammes sont présentes depuis 1958. Non loin de là se trouve actuellement un salon de thé afin de pouvoir profiter de la vue sur le feu éternel.

Inspiré d’un article de Michèle et Sylvain Chermette et Jacques-Marie Bardintzeff

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