Retournement cette semaine dans l’affaire du séimse de l’Aquila, en Italie. Le 6 avril 2009, suite au tremblement de terre qui avait fait plus de 300 victimes, sept scientifiques italiens avaient été condamnés en première instance à 6 ans de prison pour avoir sous-estimé les risques. Ils s’étaient en effet réunis à l’Aquila six jours avant l’événement, mais n’avaient pas alerté la population sur l’ampleur des risques.

C’est une équipe de chercheurs australiens et indonésiens qui a pu dater douze pochoirs et deux dessins vieux d’environ 40 000 sur l’île de Sulawesi, en Indonésie. L’endroit avait été découvert dans les années 50, mais jusqu’à présent, les scientifiques estimaient que le climat tropical avait dû altérer des peintures très anciennes et supposaient donc celles-ci beaucoup plus récentes.

L’éruption du mont Ontake, samedi 29 septembre peu avant midi, nous prouve une fois de plus que malgré les progrès de la science et la surveillance constante des volcans, rien ne permet de prédire à coup sûr une éruption volcanique.

Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines.

La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale.

On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole.

Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans les années 1980 peuvent convertir la chaleur volcanique en électricité à un coût beaucoup plus bas – et avec moins de pollution – que le charbon.

Avec l’énergie géothermique, l’Indonésie devrait normalement réduire d’ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 26 pour cent par rapport aux niveaux de 2005. L’Indonésie est le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre dans le monde en raison de son utilisation de combustibles polluants pour produire de l’électricité et à cause de la déforestation galopante.

Source : Claude Granpey, la passion des volcans

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On ne compte plus les articles et études qui paraissent sur la fonte des glaces, toutes plus catastrophiques les unes que les autres. C’est le journal Sciences et Avenir que relaie la dernière étude menée par des chercheurs allemands.

On compte désormais quatre espèces de dauphins à bosses, avec l’apparition du dauphin à bosses d’Australie, qui rejoint le dauphin à bosses de l’Atlantique, celui de l’Indo-Pacifique et celui de l’océan Indien.

Ce n’est certes pas la première fois que le sujet est abordé, mais une nouvelle étude vient de confirmer ce que l’on savait déjà : nos océans sont extrêmement touchés par la pollution des micro-plastiques. 88% de leur surface seraient ainsi touchés, affectant la chaîne alimentaire.

Cet été s’ouvre un vaste projet d’étude du Mont St Helens, aux Etats-Unis. Des chercheurs de plusieurs universités américaines vont en effet faire exploser des charges disposées tout autour du volcan, dans une vingtaine de puits forés à 25 m de profondeur. En enregistrant ensuite l’énergie sismique des explosions, ils espèrent « mieux comprendre comment le magma se fraye un chemin jusqu’au cratère du Mont St Helens à partir de la zone où les plaques tectoniques Juan de Fuca et nord américaine entrent en collision et où se forme le magma, à 100 km de profondeur. »

La Planetarrella est une machine surprenante, puisque capable de recréer une Aurore polaire. Déjà disponible dans plusieurs centres de recherches dans le monde, elle arrive bientôt au Palais de la Découverte à Paris.

Relayée par Sciences et Avenir, l’information a d’abord été rapportée par le journal American Society for Microbiology : une forme inédite de grippe aviaire a été détectée chez les manchots de l’Antarctique. Le virus, nommé H11N2, a été identifié après séquençage complet et de nombreuses analyses moléculaires. Les chercheurs avaient auparavant déjà remarqué la présence d’anticorps anti-grippaux dans le sang des manchots, mais n’avaient jusqu’à présent pas réussi à isoler le virus.