Retournement cette semaine dans l'affaire du séimse de l'Aquila, en Italie. Le 6 avril 2009, suite au tremblement de terre qui avait fait plus de 300 victimes, sept scientifiques italiens avaient été condamnés en première instance à 6 ans de prison pour avoir sous-estimé les risques. Ils s'étaient en effet réunis à l'Aquila six jours avant l'événement, mais n'avaient pas alerté la population sur l'ampleur des risques. La décision initiale avait ébranlé la communauté internationale des sismologues. Roger Musson avait déclaré dans la British Geological Survey : "« Les chercheurs vont devenir extrêmement prudents s’ils doivent donner une opinion. » La cour d'appel n'a pas donné d'explications à ce revirement, mais la question qui se pose est - comme toujours - celle de la responsabilité. Dans la chronologie des faits, un sismologue italien aurait conclu à l'imminence d'un séisme de grande ampluer grâce à un système de mesure de gaz émis par les vibrations. Cet avis n'a pas été pris en compte par la Protection Civile, ni par certains des scientifiques acquittés lundi. Chacun renvoie donc la responsabilité sur l'autre. Précisons que seul Bernardo de Bernardinis, ancien sous-directeur de la Protection Civile, reste condamné, mais sa peine a été réduite à deux ans de prison. Pour en savoir plus sur le séisme, découvrez l'article de Futura Sciences Découvrez notre vidéo sur l'éruption de l'Etna en Sicile. https://www.youtube.com/watch?v=EwnN4cWxhFI&t=232s Découvrez nos voyages
Retournement cette semaine dans l’affaire du séimse de l’Aquila, en Italie. Le 6 avril 2009, suite au tremblement de terre qui avait fait plus de 300 victimes, sept scientifiques italiens avaient été condamnés en première instance à 6 ans de prison pour avoir sous-estimé les risques. Ils s’étaient en effet réunis à l’Aquila six jours avant l’événement, mais n’avaient pas alerté la population sur l’ampleur des risques.
C'est une équipe de chercheurs australiens et indonésiens qui a pu dater douze pochoirs et deux dessins vieux d'environ 40 000 sur l'île de Sulawesi, en Indonésie. L'endroit avait été découvert dans les années 50, mais jusqu'à présent, les scientifiques estimaient que le climat tropical avait dû altérer des peintures très anciennes et supposaient donc celles-ci beaucoup plus récentes. Cette datation fait de ces pochoirs et dessins les contemporains d'œuvres similaires retrouvées en Europe. Et bouleverse l'état des connaissances. "Les archéologues étaient depuis longtemps intrigués par l’apparition en Europe, il y a 35 000-40 000 ans d’un riche corpus d’œuvres sophistiquées et de la quasi-absence d’équivalent ailleurs, en particulier le long des routes de migration humaine vers l’Asie du Sud et de l’Est [dans la zone située entre l’Asie et l’Australie], où les Homo sapiens se sont installés il y a près de 50 000 ans », expliquent les auteurs de l'étude. L'empreinte négative d'une main (procédé consistant à poser sa main sur une paroi et à projeter des pigments autour, de façon à obtenir une trace blanche de la main sur le support) serait vieille d'au moins 39 900 ans, et serait donc la plus vieille à ce jour. Jusqu'à présent, la plus vieille empreinte de ce type était celle d'El Castillo, en Espagne, et datait de 37 300 ans. Deux dessins de mammifères auraient quant à eux été effectués il y a plus de 35 400 ans. La datation de ces œuvres grâce à de nouvelles techniques n'est qu'une première étape dans la connaissance de l'art rupestre mondial, et les prochaines découvertes nous permettront d'en savoir plus sur son histoire : où il est apparu, comment il s'est propagé… L'Indonésie n'est donc pas qu'un archipel faisant la joie des amoureux des volcans et des amateurs de plongée. C'est
C’est une équipe de chercheurs australiens et indonésiens qui a pu dater douze pochoirs et deux dessins vieux d’environ 40 000 sur l’île de Sulawesi, en Indonésie. L’endroit avait été découvert dans les années 50, mais jusqu’à présent, les scientifiques estimaient que le climat tropical avait dû altérer des peintures très anciennes et supposaient donc celles-ci beaucoup plus récentes.
L'éruption du mont Ontake, samedi 29 septembre peu avant midi, nous prouve une fois de plus que malgré les progrès de la science et la surveillance constante des volcans, rien ne permet de prédire à coup sûr une éruption volcanique. La preuve la plus flagrante en est que le jour de l'éruption, aucun signe, même le plus minime, n'a poussé les autorités à envisager un quelconque événement : le mont Ontake était classé au niveau 1, soit le plus bas sur l'échelle des risques volcaniques. Le journal Le Monde rapporte que le président de la commission de prédiction de l'activité volcanique a déclaré : "Ce qui s'est passé samedi a dépassé nos moyens actuels d'anticipation." Au moment de l'éruption, environ 300 randonneurs gravissaient le volcan, site sacré du culte shinto mais également destination populaire pour les randonneurs. D'après Setsuya Nakada, sismologue de l'université de Tokyo, on est face à une éruption hydrovolcanique, qui a lieu lorsque le magma rencontre les eaux souterraines ; ces éruptions sont particulièrement soudaines et explosives, et les conditions pour qu'elles arrivent extrêmement difficile à déceler. Rien d'étonnant, donc, à ce que les autorités n'aient rien vu venir. Il y a bien eu, il y a une dizaine de jours, une série de microséismes dans la zone du mont Ontake, détectés par l'agence de météorologie. Le lien avec l'éruption reste cependant bien difficile à établir. La dernière éruption du mont Ontake remonte à 1979, date à laquelle il était considéré comme éteint. En 2007, le volcan avait provoqué une série de séismes. Pendant ce temps, en Islande, les scientifiques continuent jour après jour d'observer l'éruption de l'Holuhraun, mais les seules certitudes concernent les faits objectifs. Différents scénarios sont établis chaque jour, sans que l'on sache lequel se réalisera, ni même si l'un d'entre eux se réalisera
L’éruption du mont Ontake, samedi 29 septembre peu avant midi, nous prouve une fois de plus que malgré les progrès de la science et la surveillance constante des volcans, rien ne permet de prédire à coup sûr une éruption volcanique.
Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines. La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale. On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole. Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans
Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines.
La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale.
On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole.
Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans les années 1980 peuvent convertir la chaleur volcanique en électricité à un coût beaucoup plus bas – et avec moins de pollution – que le charbon.
Avec l’énergie géothermique, l’Indonésie devrait normalement réduire d’ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 26 pour cent par rapport aux niveaux de 2005. L’Indonésie est le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre dans le monde en raison de son utilisation de combustibles polluants pour produire de l’électricité et à cause de la déforestation galopante.
On ne compte plus les articles et études qui paraissent sur la fonte des glaces, toutes plus catastrophiques les unes que les autres. C'est le journal Sciences et Avenir que relaie la dernière étude menée par des chercheurs allemands. Ceux-ci ont mesuré la quantité de glace fondue aux deux pôles, sur une période de 3 ans (2011-2014), en utilisant les données collectées par le satellite d'observation Cryosat-2. Les résultats font apparaître un accroissement de la vitesse de la fonte des glaces, aussi bien au Groenland qu'au pôle sud : au nord, la glace disparaît 2,5 fois plus vite qu'entre 2003 et 2009 tandis qu'au sud, elle fond 3 fois plus rapidement, et ce malgré l'accroissement de la couche de glace dans l'est du continent, dans la région de Dronning Maud. Retrouvez tous nos voyages polaires.
On ne compte plus les articles et études qui paraissent sur la fonte des glaces, toutes plus catastrophiques les unes que les autres. C’est le journal Sciences et Avenir que relaie la dernière étude menée par des chercheurs allemands.
On compte désormais quatre espèces de dauphins à bosses, avec l'apparition du dauphin à bosses d'Australie, qui rejoint le dauphin à bosses de l'Atlantique, celui de l'Indo-Pacifique et celui de l'océan Indien. C'est une étude à paraître dans le numéro d'octobre 2014 de Marine Mammal Science dont nous parle le magazine Sciences et Avenir. Cette étude résume plus de deux siècles de travaux sur les dauphins, dont le nombre d'espèces de dauphins à bosses a longtemps été débattu parmi les scientifiques. Cette nouvelle espèce se différencie des autres notamment par son nombre de dents et de vertèbres, mais aussi par la taille moins importante de sa nageoire dorsale. Le dauphin à bosse australien, ou Sousa Sahulensis, doit son nom au plateau continental du Sahul, qui porte l'Australie, la Tasmanie et la Nouvelle-Guinée, ainsi que les terres immergées autour. Sa couleur gris foncé le différencie également de ses cousins. D'après les auteurs de l'étude, il n'y aurait pas plus de quelques milliers de spécimens de ce dauphin. Découvrez nos voyages d'observation des cétacés aux Açores Pour plus d'actualité sur l'Australie
On compte désormais quatre espèces de dauphins à bosses, avec l’apparition du dauphin à bosses d’Australie, qui rejoint le dauphin à bosses de l’Atlantique, celui de l’Indo-Pacifique et celui de l’océan Indien.
Ce n'est certes pas la première fois que le sujet est abordé, mais une nouvelle étude vient de confirmer ce que l'on savait déjà : nos océans sont extrêmement touchés par la pollution des micro-plastiques. 88% de leur surface seraient ainsi touchés, affectant la chaîne alimentaire. L'étude est parue lundi aux États-Unis. "Les courants océaniques transportent des objets de plastique réduits en de très petits fragments par les radiations solaires, et ces micro-plastiques, qui peuvent demeurer ainsi des centaines d'années, ont été détectés dans 88% des échantillons de la surface des océans lors de l'expédition Malaspina de 2010", a déclaré Andrés Cózar, scientifique du Centre Supérieur de la Recherche Scientifique de l'université de Cadiz en Espagne, et principal auteur de cette étude publiée dans les Comptes Rendus de l'Académie Américaine des Sciences. Ces micros-débris ne se contentent pas de polluer la surface des océans ; ils sont facilement avalés et digérés par les animaux marins, et permettent même à certains organismes de coloniser des zones auxquelles ils n'avaient pas accès avant. On y trouve principalement du polyéthylène et du polypropylène, polymères utilisés dans la fabrication de nombreux objets du quotidien, comme des sacs, des ustensiles de cuisine, des jouets… toutefois, d'après les scientifiques, "le plus grand impact de cette pollution sur l'écosystème marin reste inconnu." L'étude confirme aussi l'existence de cinq grandes zones de convergence, où les déchets s'accumulent, poussés par les courants marins. Toutefois, Carlos Duarte, coordinateur de l'expédition Malaspina, affirme : "La bonne nouvelle dans tout cela c'est que l'abondance de ces déchets de plastique est beaucoup moins grande qu'attendue mais le grand problème est de déterminer où vont tous les micro-plastiques qui entrent dans l'océan". Source : Sciences et avenir Accueil 80 Jours Voyages
Ce n’est certes pas la première fois que le sujet est abordé, mais une nouvelle étude vient de confirmer ce que l’on savait déjà : nos océans sont extrêmement touchés par la pollution des micro-plastiques. 88% de leur surface seraient ainsi touchés, affectant la chaîne alimentaire.
Cet été s'ouvre un vaste projet d'étude du Mont St Helens, aux Etats-Unis. Des chercheurs de plusieurs universités américaines vont en effet faire exploser des charges disposées tout autour du volcan, dans une vingtaine de puits forés à 25 m de profondeur. En enregistrant ensuite l'énergie sismique des explosions, ils espèrent "mieux comprendre comment le magma se fraye un chemin jusqu'au cratère du Mont St Helens à partir de la zone où les plaques tectoniques Juan de Fuca et nord américaine entrent en collision et où se forme le magma, à 100 km de profondeur." Tandis que le magma se fraye un chemin vers la surface, il est possible qu’il s’accumule dans une grande chambre à quelques kilomètres de profondeur. Le trajet entre la source et cette chambre magmatique est presque totalement inconnu et sera sujet principal de l’étude. Le projet, financé par la National Science Foundation, devrait se terminer à l’été 2016. Les scientifiques espèrent que leurs recherches permettront de mieux comprendre les éruptions et donc conduire à une meilleure prévention. Le projet « Imaging Magma Under St. Helens » comporte trois volets distincts: une étude sismique des sources actives (sources contrôlées), une étude sismique des sources passives (sources naturelles) et une étude magnétotellurique utilisant les fluctuations du champ électromagnétique de la Terre pour produire des images des structures qui se cachent sous la surface. Les chercheurs commenceront par étudier les sources passives et l’aspect magnétotellurique, tandis que l’étude des sources actives (mesure des ondes sismiques générées par des explosions souterraines) sera effectuée plus tard. L’étude des sources passives consiste à enterrer des sismomètres sur 70 sites différents à travers une zone de 100 kilomètres de côté centrée sur le Mont St. Helens. Les sismomètres enregistreront les données à partir d’une variété d’événements sismiques, qu’il soit locaux ou éloignés. Les signatures
Cet été s’ouvre un vaste projet d’étude du Mont St Helens, aux Etats-Unis. Des chercheurs de plusieurs universités américaines vont en effet faire exploser des charges disposées tout autour du volcan, dans une vingtaine de puits forés à 25 m de profondeur. En enregistrant ensuite l’énergie sismique des explosions, ils espèrent « mieux comprendre comment le magma se fraye un chemin jusqu’au cratère du Mont St Helens à partir de la zone où les plaques tectoniques Juan de Fuca et nord américaine entrent en collision et où se forme le magma, à 100 km de profondeur. »
La Planetarrella est une machine surprenante, puisque capable de recréer une Aurore polaire. Déjà disponible dans plusieurs centres de recherches dans le monde, elle arrive bientôt au Palais de la Découverte à Paris. Les aurores polaires, que l'on appelle boréales dans l'hémisphère nord et australes dans l'hémisphère sud, offrent chaque hiver un spectacle inouï à ceux qui ont la chance de les voir. Les clichés qui circulent sur le net montrent un phénomène époustouflant, que tout un chacun rêve de voir une fois dans sa vie. Pour ceux qui ne pourront pas se déplacer sous de telles latitudes, il sera bientôt possible de découvrir ces fameuses aurores au Palais de la Découverte à Paris. Il faut dire que l'envie de recréer ces aurores en laboratoire n'est pas très récente : en 1901 déjà, un physicien norvégien, Kristian Birkeland, tente l'expérience. Il installe dans une enceinte sous vide un canon à électrons en lieu et place du soleil, et une sphère magnétisée pour la terre. Le flux de particules émis par le faux soleil crée des ovales auroraux aux pôles, prouvant ainsi pour la première fois que les émissions solaires sont à l'origine des aurores. La machine s'appelle alors "Terrella". Plus d'un siècle plus tard, le dispositif de Birkeland est modernisé par Jean Lilensten, directeur de recherche à l'Ipag, et se nomme désormais "Planeterralla". Dans la cloche de verre de Lilensten, ce sont plusieurs éléments mobiles, une buse et deux sphères aimantées, qui permettent de recréer plusieurs configurations et donc de simuler des aurores sur d'autres planètes que la Terre. Lors d'une éruption solaire, une gigantesque quantité de matière est expulsée à des vitesses pouvant dépasser les 1000 km/s. Le champ magnétique terrestre agit comme un bouclier géant et détourne ces particules de haute énergie. Malgré tout, un petit nombre d'entre
La Planetarrella est une machine surprenante, puisque capable de recréer une Aurore polaire. Déjà disponible dans plusieurs centres de recherches dans le monde, elle arrive bientôt au Palais de la Découverte à Paris.
Relayée par Sciences et Avenir, l'information a d'abord été rapportée par le journal American Society for Microbiology : une forme inédite de grippe aviaire a été détectée chez les manchots de l'Antarctique. Le virus, nommé H11N2, a été identifié après séquençage complet et de nombreuses analyses moléculaires. Les chercheurs avaient auparavant déjà remarqué la présence d'anticorps anti-grippaux dans le sang des manchots, mais n'avaient jusqu'à présent pas réussi à isoler le virus. Les recherches menées par l'équipe de Aeron Hurt, scientifique à l'Influenza Collaborating Center de l'OMS à Melbourne, ont permis d'identifier 8 individus porteurs du même virus H11N2. Quatre exemplaires de ce virus ont ensuite été mis en culture et analysés, et une conclusion s'impose : cette souche n'avait encore jamais été identifiée et ne ressemble à aucune des deux lignées connues parmi les souches de grippes aviaires. La principale question qui se pose par rapport à ce nouveau virus est celle de la transmission ; les deux lignées connues actuellement sont eurasiennes et nord-américaines, loin de l'Antarctique. Une des hypothèses de l'équipe de Hurt est que la propagation de ce virus aux manchots de l'hémisphère sud est due aux oiseaux migrateurs comme les skuas ou les pétrels. Apparemment non mortel, il semble en plus que le virus ne soit pas transmissible aux mammifères : les scientifiques n'ont en effet pas réussi à contaminer les furets, animaux couramment utilisés dans les recherches sur la grippe. La découverte de ce virus laisse toutefois un grand nombre de questions sans réponses. Découvrez nos voyages en Antarctique, partez observer les manchots empereurs et fouler le pôle sud !
Relayée par Sciences et Avenir, l’information a d’abord été rapportée par le journal American Society for Microbiology : une forme inédite de grippe aviaire a été détectée chez les manchots de l’Antarctique. Le virus, nommé H11N2, a été identifié après séquençage complet et de nombreuses analyses moléculaires. Les chercheurs avaient auparavant déjà remarqué la présence d’anticorps anti-grippaux dans le sang des manchots, mais n’avaient jusqu’à présent pas réussi à isoler le virus.
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