Ce concours photographique prestigieux, organisé chaque année pour promouvoir les plus belles photos aquatiques réalisées dans le monde entier, permet de rappeler à quel point les fonds marins sont riches, variés, et importants pour l’homme. L’initiative de ce concours a été mise en place à l’occasion du salon « DEEP and Extreme Indonesia » de Jakarta, qui promeut des voyages axés sur le sport et l’aventure. Le concours est divisé en 5 catégories : portrait animal, comportement animal, requins, récifs et divers. Une sixième catégorie permettait aux utilisateurs d’appareils compacts de participer également au concours.

Au Canada, les baleines à bosses (appelées « rorquals à bosses »), viennent de passer de la catégorie « espèce menacée » à « espèce préoccupante ». La nouvelle crée une polémique, les écologistes accusant le gouvernement d’avoir accepté cette déclassification afin de mener à bien un projet de construction d’oléoduc déjà fortement controversé. Car en devenant une espèce seulement « préoccupante », la baleine à bosse voit son habitat perdre la protection qu’il avait en tant qu’espèce menacée.

La petite île de Batu Tara, dans la mer de Florès, au cœur de l’archipel d’INDONÉSIE, montre ces derniers jours une activité volcanique. Des images satellites révèlent en effet une série de panaches de cendres s’élevant du volcan Batu Tara. Le Darwin VAAC rapporte que le panache aurait atteint une altitude de 3km le 28 avril. Le panache s’étendait à 37 km vers le nord. Le code d’aviation serait passé à « orange ». Par la suite, le panache de cendres, caché par un nuage, n’a plus pu être observé par les satellites. La dernière activité du Batu Tara avait été rapportée le 2 avril, mais datait du 26 mars : « D’après des analyse d’images satellites et des conditions du vent, le Darwin VAAC a annoncé que le 26 mars, un panache de cendres émis par le Batu Tara s’était propagé de presque 30 km vers l’ouest. »

Le Jakarta Post a fait part d’une nouvelle activité du célèbre volcan indonésien Merapi, sur l’île de Java. Le 20 Avril dernier, une explosion aurait entraîné des retombées de cendres dans un rayon de 15 km sur les versants sud-est, sud et sud-ouest du volcan. Comme souvent dans ces cas-là, l’explosion est provoquée par une activité sismique : des secousses ont en effet été enregistrées pendant 20 minutes à 4h21 du matin. Le volcan n’a cependant pas expulsé de lave, aucune coulée n’ayant été observée, mais seulement des gaz, et principalement du CO2.

Les éruptions volcaniques fournissent un formidable sujet aux films catastrophes hollywoodiens. Citons récemment le film « Pompeï« , qui à grand renforts d’effets spéciaux revenait sur la célèbre éruption du Vésuve en 79 ap. JC, ou encore « Volcano« , fiction se déroulant à Los Angeles. Le privilège de la fiction sur le documentaire est de s’autoriser à jouer avec la vérité scientifique, tout en se basant sur un minimum de faits avérés. Un film est un savant mélange de romance, d’ajustements scénaristiques et d’honnêteté scientifique. JM Bardintzeff a vu le film, et commente sa crédibilité et les petits arrangements avec la science.

Le documentaire américain Blackfish, dont nous avions parlé l’année dernière, n’est pas passé inaperçu aux Etats-Unis. S’il a touché de nombreux spectateurs, qui se sont mobilisés de différentes manières pour obliger les parcs aquatiques à changer de comportement, il a également incité Richard Bloom, élu démocrate de Californie, à présenter une proposition de loi dite « de bien-être et de sécurité de l’orque ». Le texte marque une étape importante dans la relation de l’homme avec les animaux : il vise en effet à interdire la captivité des orques à but divertissant, ainsi que la pêche des animaux sauvages et leur reproduction en captivité.

Le site anglophone Iceland Review nous informe qu’une webcam a été installée sur le sommet du volcan Grímsvötn, en direction de la caldeira. La caméra envoie une image toutes les 10 minutes, de sorte que les géophysiciens puissent analyser en direct les données indiquant une activité volcanique ou une inondation sub-glaciaire.

Après l’Eyjafjallajökull en 2010, le Grímsvötn avait explosé en 2011, sans pour autant faire la une des medias internationaux : ses cendres n’avaient en effet eu quasiment aucun impact sur le trafic aérien ! L’éruption, qui avait eu lieu du 21 au 28 mai, était pourtant la plus puissante depuis 100 ans. Situé sous la calotte glaciaire du Vatnajökull (le plus grand glacier islandais), le Grímsvötn est un des volcans les plus actifs d’Islande, avec environ une explosion tous les 10 ans au cours du XXème siècle. L’éruption la plus célèbre date de 1996 ;  elle avait entraîné d’importants dégâts sur la route n°1, notamment la destruction de la route en question, et marque pour les géologues l’entrée dans une phase d’éruptions plus intenses.

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L’Île de Pico, d’une superficie de 445km2 pour une longueur de 46km sur 16km de large, est l’île la plus jeune des Açores. Elle comporte 3 complexes volcaniques, le volcan Topo, le complexe fissural de Sao Roque – Piedode et bien sûr la montagne Pico, point culminant du Portugal.

 Ce volcan Pico, d’une altitude de 2350 m, est un stratovolcan volumineux d’une superficie de 275 km2. Il a une forme caractéristique avec un large bouclier lavique surplombé à partir de 1200m d’altitude d’un cône terminal. Le bouclier lavique résulte de l’accumulation de laves basaltiques fluides issues du cône terminal, mais aussi de nombreux cônes adventifs inégalement répartis sur les flancs.

Le géologue et volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff continue à dévoiler les secrets des volcans aux enfants, avec ce nouvel ouvrage de la collection « … pour les nuls ». Accessible dès 8 ans, mais formidable source de savoir également pour les adultes, le livre associe textes, photographies et illustrations et explique la formation, la vie et la mort des volcans, rappelant au passage que malgré les catastrophes liées aux violentes éruptions, l’activité volcanique a également contribué à l’apparition de la vie sur terre…

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Fin mars, le site Iceland Review a annoncé que la source la plus importante de revenus en Islande était désormais le tourisme, pour la première fois devant la pêche. Environ 750 000 touristes se sont rendus en Islande en 2013, un nouveau record pour le pays d’Europe qui a la plus forte augmentation touristique, en nombre de touristes par habitants. Le site explique également que plus d’un million de touristes sont attendus en 2015. Pour 2014, l’estimation est de 900 000 visiteurs. Précision de taille : sont comptées comme touristes toutes les personnes posant un pied hors de l’aéroport de Keflavik, dont les touristes à destination d’autres pays, faisant escale en Islande et profitant des quelques heures entre deux vols pour se rendre au Blue Lagoon.

Chez 80 Jours Voyages, on aime particulièrement l’Islande. Et on ne peut que se réjouir de ne pas être les seuls, et de savoir que le pays se relève petit à petit de la crise financière de 2008. Mais cette très forte augmentation du tourisme n’est pas sans conséquences.