Il aurait 100 ans cette année. Né il y a pile un siècle à Varsovie, et mort en 1998, Haroun Tazieff a profondément marqué l’histoire de la volcanologie ; personnage au caractère trempé, il a été l’un des premiers à vouloir rapprocher grand public et volcans, et a mené de nombreuses expéditions sur les volcans actifs du globe. Au cours de sa longue carrière, il aura travaillé sur le rôle des gaz dans les dynamismes éruptifs, sur la présence d’eau dans les magmas, sur le volcanisme sous-marin, sur les techniques de mesure des variations de champ magnétique en liaison avec l’activité éruptive, sur la dérive des continents, sur les échanges de masse et d’énergie entre les appareils volcaniques de l’atmosphère.

Au Chili, le Villarrica fait partie des 3 plus grands stratovolcans de la chaîne andine. Culminant à 2847m d’altitude, c’est un volcan actif, qui surplombe la petite ville de Pùcon. On répertorie une cinquantaine d’éruptions depuis 1558.

L’organisation Sea Sheperd, crée et dirigée par Paul Watson, s’est équipée de nouveaux bateaux dans le but de renforcer sa lutte contre le massacre des dauphins aux îles Féroé. D’après l’organisation, il s’agit du « plus grand massacre de mammifères marins en Europe ».

C’est en Colombie britannique, au Canada, que vit cet ours dont certains individus présentent un pelage blanc. Appelé « spirit bear » ou « ours de Kermode », du nom du premier scientifique à l’avoir étudié, il se distingue de l’ours polaire ; la blancheur de son pelage vient en fait de la présence d’un gène récessif dans le génotype de certains individus. L’ours de Kermode est une sous-espèce de l’ours américain (ursus americanus, quand l’ours polaire est ursus maritimus). Le nom de « spirit bear », quant à lui, a été donné par les Indiens, chez qui il occupe une place importante dans le folklore.

Il existe en Roumanie un phénomène géologique peu connu du grand public, une curiosité que les amateurs de volcans découvriront avec plaisir : les volcans de boue de Berca. Ce ne sont pas des volcans au sens scientifique du terme, mais leur forme et leur aspect visuel incitent à les appeler ainsi. 80 Jours Voyages vous emmène découvrir ce lieu étrange avec le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff pour un weekend géologique au mois de novembre 2014.

C’est le site Iceland Review online qui nous l’apprend : un projet de construction de deux centrales géothermiques par l’Islande dans la vallée du rift en Ethiopie est en passe de se concrétiser. L’énergie produite par ces centrales sera ensuite vendue à la compagnie d’électricité de l’état d’Ethiopie EEP (Ethiopian Electric Power).

C’est un programme controversé de protection des baigneurs qui a été mis en place, pour une période d’essai, depuis le mois de janvier sur les plages de la côte occidentale d’Australie. Après 6 morts par morsure de squale en 2 ans, des lignes avec des appâts ont été installées à 1km au large des côtes des plages les plus fréquentées. Entre le 25 janvier et le 30 avril, 172 requins ont été capturés, parmi lesquels les 50 individus les plus grands, dont la taille dépassait les 4,5m, ont été tués. 90 autres animaux ont été bagués avant d’être relâchés.

L’ours polaire, animal mythique, superbe et majestueux, inspire tout à la fois respect et admiration. Ces dernières années, on parle beaucoup des conséquences du réchauffement climatique sur son habitat et ses difficultés grandissantes à trouver de la nourriture. D’ailleurs, de quoi se nourrit un ours polaire ? Voici une vidéo de quelques minutes qui répond à cette question.

Relayée par Sciences et Avenir, l’information a d’abord été rapportée par le journal American Society for Microbiology : une forme inédite de grippe aviaire a été détectée chez les manchots de l’Antarctique. Le virus, nommé H11N2, a été identifié après séquençage complet et de nombreuses analyses moléculaires. Les chercheurs avaient auparavant déjà remarqué la présence d’anticorps anti-grippaux dans le sang des manchots, mais n’avaient jusqu’à présent pas réussi à isoler le virus.

Malgré les difficultés à prévoir une éruption volcanique avec précision, on trouve toujours quelque part un article faisant part de la possibilité d’une explosion prochaine, le sens de prochain pouvant aller de « dans les prochains jours » à « dans les prochaines années ». La plupart des édifices volcaniques sont étroitement surveillés par les scientifiques, du moins dans les pays qui en ont les moyens. En Islande, terre de volcans, les monts Hekla, Askja, Grimsvótn, Eyjafjallajokull, pour ne citer qu’eux, font l’objet d’une attention particulière et constante. On parle moins souvent de l’Herðubreið, situé dans les hautes terres islandaises, dans le centre est du pays.