Un communiqué d’hier soir annonce que la lave de l’Holuhraun a désormais atteint la rivière Jökulsá á Fjöllum et la recouvre à moitié.

Lorsque de la lave coule sur de l’eau, il se forme parfois ce que l’on appelle des pseudos-cratères. Ils sont formés par des explosions de vapeur lorsque la lave chaude recouvre une surface humide, comme un marécage, un lac ou un étang. Les gaz explosifs percent la surface de la lave, de la même façon que lors d’une éruption phréatique, et les tephras s’accumulent en formant des cratères, qui peuvent paraître très similaires à de véritables cratères. Les pseudos-cratères sont très communs en Islande.

Pour l’instant, aucun pseudo-cratère ne s’est formé mais ils apparaîtront peut-être plus tard. La lave pourrait bloquer la rivière, déplaçant son lit plus loin vers l’est.

La nouvelle fissure au sud de l’Holuhraun n’émet plus de lave.

Nous vous tenons informés en cas de possibilité d’accès au site et de départ imminent.

 

Découvrez l’article de JM Bardintzeff sur l’Holuhraun

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Les scientifiques sont toujours sur le qui-vive sur le site de l’éruption dans l’Holuhraun en Islande, mais il reste toujours aussi difficile d’expliquer et d’analyser les événements. Dans la journée d’hier, mercredi 3 septembre, une partie des routes situées au nord du glacier Vatnajökull ont été fermées aux scientifiques et aux journalistes autorisés. L’accès étant déjà interdit aux autres véhicules comme aux randonneurs. Les scientifiques ont dû se rapatrier vers leur camp de base de Drekagil pour des raisons de sécurité. En effet, la possibilité d’une éruption sub-glaciaire entraînant une inondation de la rivière Jökulsá á Fjöllum existe toujours.

Les dernières mesures montrent que la pression dans le dyke au nord du Dyngjujökull augmente et qu’une dépression d’1 km de large s’est formée sous le glacier. Elle est si profonde qu’elle apparaît sous la calotte glaciaire et brise la bordure du glacier. Ce serait le sol, et non le glacier, qui serait en train de s’affaisser. D’après les scientifiques, la fissure volcanique pourrait s’étendre vers le sud et sous le glacier. Si le magma remonte sous le glacier, cela entraînera un risque d’inondation, d’explosion et d’émission de cendres.

Hier soir, le site de l’éruption était toujours fermé.

En attendant de nouvelles images de l’éruption, profitez de la vidéo de notre séjour d’observation des aurores boréales au mois de Novembre.

 

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Découvrez l’article de JM Bardintzeff sur l’Holuhraun.

 

L’éruption continue ces derniers jours dans l’Holuhraun, et son intensité varie au fil du temps. Ainsi le 1er septembre, on annonçait une baisse de l’intensité par rapport à la veille, tout en reconnaissant une activité encore puissante. Les fontaines de lave ont atteint des hauteurs de 30 à 50m. Le 2 septembre, l’activité sismique semblait avoir encore diminué mais cette nuit, aux alentours de 3h du matin le 3 septembre, un séisme de magnitude 5,5 a heurté le Bárðabunga, l’un des plus forts depuis le début de l’éruption. Trois autre séismes d’une magnitude supérieure à 4 ont eu lieu hier ; en tout, ce sont environ 500 tremblements de terre qui ont secoué le secteur hier, indiquant une nouvelle hausse de l’activité.

Il est donc toujours aussi difficile de prévoir la suite des événements. A ce jour le secteur reste toujours fermé et il n’est pas possible d’accéder au lieu de l’éruption pour en admirer le spectacle. Mais une nouvelle vidéo, visible ICI, permet de se faire une idée de la situation.

 

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La lave continue de couler après l’éruption qui a eu lieu hier matin dans l’Holuhraun en Islande. Le Bárðarbunga a été touché par deux séismes cette nuit, de magnitude 3,9 et 4,2. Cette seconde éruption est beaucoup plus importante que celle de vendredi matin, mais sa nature ne la rend pas menaçante pour le trafic aérien. L’éruption émet principalement du basalte, et pas du tout de cendres, comme cela s’était produit en 2010 lors du réveil de l’Eyjafjallajökull.

La webcam du Bárðarbunga montre qu’un nouvel épisode éruptif a commencé ce matin vers 5h sur le site d’Holuhraun. L’éruption est sur la même fissure que précédemment mais serait d’une intensité plus importante. Le lieu correspond à la partie active du dyke à environ 4km au sud de la langue glaciaire de Dyngjujökull.

D’après le volcanologue Ármann Höskuldsson, la zone active serait d’1,5km le long de la fissure comme le montrent les images de la webcam.

La mauvaise météo rend difficile les observations avec la webcam…. A suivre !

Photo webcam – source Iceland Review

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Le journaliste et pilote Ómar Ragnarsson a survolé l’éruption et le champ de lave de Holuhraun, au nord du glacier Dyngjujökull, ce matin.

A noter que les fontaines de lave ne sont plus visibles et que les panaches qui s’échappent de la fissure sont très blancs, ce qui confirme l’absence de cendres.

Les images sont visibles ici, ainsi que des photos.

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Le site Iceland Review a annoncé cette nuit à 01h00 du matin que l’éruption du Barðarbunga avait commencé à Holuhraun, dans le nord du Vatnajökull. Il semble que ce soit une petite éruption, comme on peut le voir sur les images prises par la webcam.

On ne compte plus les articles et études qui paraissent sur la fonte des glaces, toutes plus catastrophiques les unes que les autres. C’est le journal Sciences et Avenir que relaie la dernière étude menée par des chercheurs allemands.

Hier soir, le site Iceland Review publiait un article expliquant qu’une éruption du Bàrðarbunga était toujours possible, l’activité sismique ne montrant aucun signe de ralentissement. Les scientifiques du Met Office islandais et de l’Université d’Islande, Institut des sciences de la terre envisagent à ce jour trois scénarios.

L’alerte rouge (urgence) est passée à orange (danger) dans le secteur du volcan islandais Bárðarbunga. Les dernières analyses ont montré qu’il n’y avait pas d’éruption sous le glacier Dyngjujökull.