Volcans et centrales géothermiques, l'énergie de l'avenir ? La géothermie, source d'énergie renouvelable, tire parti de la chaleur produite par la Terre pour générer de l'électricité. Les centrales géothermiques captent cette chaleur pour alimenter nos foyers et nos industries en énergie propre et durable. Pour ce faire, une centrale géothermique utilise des puits forés profondément dans le sol pour accéder aux réservoirs d'eau chaude et de vapeur situés dans le sous-sol. La chaleur est généralement obtenue à partir de sources telles que les aquifères géothermaux, les roches chaudes et sèches ou les zones volcaniques. Le fonctionnement d'une centrale géothermique repose sur la circulation de l'eau ou d'un fluide caloporteur dans des puits profonds souvent creusés dans des zones volcaniques où la chaleur est plus accessible. L'eau ou le fluide caloporteur, une fois chauffé par la roche, remonte à la surface sous forme de vapeur d'eau à haute température. Cette vapeur entraîne une turbine qui, à son tour, alimente un générateur électrique produisant de l'électricité. Une fois l'énergie extraite, l'eau refroidie est réinjectée dans le réservoir géothermique pour maintenir la durabilité du système. Cela permet de préserver les ressources géothermiques et de minimiser l'impact environnemental. En somme, les centrales géothermiques offrent une solution relativement écologique pour répondre à nos besoins énergétiques, tout en limitant notre dépendance aux énergies fossiles et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Découvrir la petite vidéo pédagogique ci-dessous : Lors de nos séjours sur le volcans à El Salvador, nous avons visiter l'une des principale centrale géothermique comme le raconte les volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff sur son blog Photo de couverture : Les rejets de la centrale de Blue Lagoon en Islande
Volcans et centrales géothermiques, l’énergie de l’avenir ?
La géothermie, source d’énergie renouvelable, tire parti de la chaleur produite par la Terre pour générer de l’électricité. Les centrales géothermiques captent cette chaleur pour alimenter nos foyers et nos industries en énergie propre et durable.
Pour ce faire, une centrale géothermique utilise des puits forés profondément dans le sol pour accéder aux réservoirs d’eau chaude et de vapeur situés dans le sous-sol. La chaleur est généralement obtenue à partir de sources telles que les aquifères géothermaux, les roches chaudes et sèches ou les zones volcaniques.
Le fonctionnement d’une centrale géothermique repose sur la circulation de l’eau ou d’un fluide caloporteur dans des puits profonds souvent creusés dans des zones volcaniques où la chaleur est plus accessible.
L’eau ou le fluide caloporteur, une fois chauffé par la roche, remonte à la surface sous forme de vapeur d’eau à haute température. Cette vapeur entraîne une turbine qui, à son tour, alimente un générateur électrique produisant de l’électricité.
Une fois l’énergie extraite, l’eau refroidie est réinjectée dans le réservoir géothermique pour maintenir la durabilité du système. Cela permet de préserver les ressources géothermiques et de minimiser l’impact environnemental.
En somme, les centrales géothermiques offrent une solution relativement écologique pour répondre à nos besoins énergétiques, tout en limitant notre dépendance aux énergies fossiles et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Découvrir la petite vidéo pédagogique ci-dessous :
Lors de nos séjours sur le volcans à El Salvador, nous avons visiter l’une des principale centrale géothermique comme le raconte les volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff sur son blog
Photo de couverture : Les rejets de la centrale de Blue Lagoon en Islande
A l’heure où la sismicité sur la Péninsule de Reykjanes et la formation d’un dyke dans la zone située entre Fagradalsfjall et Keilir divisent les volcanologues sur la possibilité d’une éruption à court terme, il est intéressant de rappeler que la région est sujette à de nombreuses manifestations géothermiques. Moins connu que le site de Krysuvik, le lac de Kleifarvatn à quelques kilomètres de Keilir est sujet à des manifestions géothermiques plus ou moins importantes au fil des ans comme en témoignent ces photos prises à l’extrémité sud du lac en 2011. Quant à une éruption sur la péninsule, seul l’avenir nous dira si le magma parvient à parcourir ce dernier kilomètre avant d’atteindre la surface ? Découvrez nos voyages en Islande
A l’heure où la sismicité sur la Péninsule de Reykjanes et la formation d’un dyke dans la zone située entre Fagradalsfjall et Keilir divisent les volcanologues sur la possibilité d’une éruption à court terme, il est intéressant de rappeler que la région est sujette à de nombreuses manifestations géothermiques.
Moins connu que le site de Krysuvik, le lac de Kleifarvatn à quelques kilomètres de Keilir est sujet à des manifestions géothermiques plus ou moins importantes au fil des ans comme en témoignent ces photos prises à l’extrémité sud du lac en 2011.
Quant à une éruption sur la péninsule, seul l’avenir nous dira si le magma parvient à parcourir ce dernier kilomètre avant d’atteindre la surface ?
Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines. La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale. On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole. Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans
Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines.
La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale.
On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole.
Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans les années 1980 peuvent convertir la chaleur volcanique en électricité à un coût beaucoup plus bas – et avec moins de pollution – que le charbon.
Avec l’énergie géothermique, l’Indonésie devrait normalement réduire d’ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 26 pour cent par rapport aux niveaux de 2005. L’Indonésie est le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre dans le monde en raison de son utilisation de combustibles polluants pour produire de l’électricité et à cause de la déforestation galopante.
C'est le site Iceland Review online qui nous l'apprend : un projet de construction de deux centrales géothermiques par l'Islande dans la vallée du rift en Ethiopie est en passe de se concrétiser. L'énergie produite par ces centrales sera ensuite vendue à la compagnie d'électricité de l'état d'Ethiopie EEP (Ethiopian Electric Power). Le montant de 5,8 M€ est financé par le Ministre du développement allemand, le Fonds Africain de l'Union Européenne, et la banque allemande de développement. L'Islande et l'Ethiopie sont deux pays volcaniques aux décors surréalistes mais totalement différents. Si l'Islande est connue pour ses volcans, notamment depuis l'éruption de l'Eyjafjallajokull et ses conséquences sur le trafic aérien, on sait moins que l'Ethiopie abrite les célèbres Dallol et Erta Ale. L'un est un décor surnaturel aux couleurs vives, tandis que l'Erta Ale offre un spectacle grandiose avec son lac de lave. Découvrez l'Islande et l'Ethiopie avec nos différents voyages !
C’est le site Iceland Review online qui nous l’apprend : un projet de construction de deux centrales géothermiques par l’Islande dans la vallée du rift en Ethiopie est en passe de se concrétiser. L’énergie produite par ces centrales sera ensuite vendue à la compagnie d’électricité de l’état d’Ethiopie EEP (Ethiopian Electric Power).
Les scientifiques de l'US Geological Survey révèlent dans la revue Nature l'origine de l'hélium que les geysers du parc du YELLOWSTONE, aux Etats-Unis, rejettent en grande quantité.D'après "Sciences et Avenir", "une grande partie de l'hélium émis est un isotope (4He) produit par la désintégration radioactive d'autres éléments dans la croûte terrestre. Les scientifiques ont mesuré le taux d"émission de l'hélium 4 et démontrent qu'il est produit en trop grande quantité pour n'être généré que par l'activité immédiate de la croûte terrestre. Leurs résultats suggèrent que cet hélium a été stocké pendant des centaines de millions d'années, et les auteurs estiment que les émissions récentes sont induites par l'activité volcanique de Yellowstone." Le parc national du Yellowstone est connu pour son super volcan mais aussi pour ses activités géothermiques et notamment ses nombreux geysers. Il contient en effet près des 2/3 des geysers dans le monde, et de nombreuses sources chaudes. C'est le premier parc national crée dans le monde, en 1872, et il abrite aussi une faune variée : bisons, wapitis, cerfs,… Découvrez le programme de notre voyage au Yellowstone avec le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff Photo : Denis Bécaud
Les scientifiques de l’US Geological Survey révèlent dans la revue Nature l’origine de l’hélium que les geysers du parc du YELLOWSTONE, aux Etats-Unis, rejettent en grande quantité.
L'Islande est déjà le pays qui exploite le plus la géothermie, grâce à son relief si particulier. Désormais, une entreprise exploite le dioxyde de carbone émis par les volcans et le transforme en méthanol, qui peut à son tour être utilisé pour fabriquer d'autres produits, ou alimenter une voiture. Source : Consoglobe Découvrez nos voyages en Islande
L’Islande est déjà le pays qui exploite le plus la géothermie, grâce à son relief si particulier. Désormais, une entreprise exploite le dioxyde de carbone émis par les volcans et le transforme en méthanol, qui peut à son tour être utilisé pour fabriquer d’autres produits, ou alimenter une voiture.
Le supervolcan situé sous le parc du Yellowstone aux Etats-Unis serait beaucoup plus grand que ce que l'on pensait jusqu'alors. Une étude scientifique rapporte en effet que la chambre magmatique serait 2,5 fois plus grande que prévu ! Les dernières données ont été annoncées lors de la rencontre annuelle de la société américaine de géologie. Le professeur Bob Smith, de l'université de l'Utah, a déclaré : " Nous travaillons sur ce sujet depuis longtemps, et nous avons toujours pensé que le supervolcan était plus grand… mais ces découvertes sont étonnantes". Aujourd'hui les chercheurs pensent avoir une meilleure idée de ce qui se passe sous la surface, grâce à un réseau de sismomètres installés autour du parc pour cartographier la chambre magmatique. Le docteur Jamie Farrell, de l'université de l'Utah, explique : " Nous enregistrons les tremblements de terre dans et autour du Yellowstone, et nous mesurons les vagues sismiques qui voyagent à travers le sol. Ces vagues voyagent plus lentement dans la matière chaude et partiellement fondue…grâce à cela, nous pouvons mesurer ce qui est sous la surface. D'après les mesures, la chambre magmatique serait colossale. Situé entre 2 et 15 km sous la caldeira, le réservoir mesurerait 90 km de long selon un axe nord-est sud-est, pour 20 km de large. Son volume d'environ 4 000 km3 serait rempli à hauteur de 6 à 8% par de la roche en fusion. Le parc du Yellowstone est connu pour ses nombreux geysers et sources chaudes. Il contient en effet plus des 2/3 des geysers de la planète. Pour mieux comprendre les phénomènes géothermiques du plus ancien parc naturel au monde, profitez de notre voyage.
Le supervolcan situé sous le parc du Yellowstone aux Etats-Unis serait beaucoup plus grand que ce que l’on pensait jusqu’alors. Une étude scientifique rapporte en effet que la chambre magmatique serait 2,5 fois plus grande que prévu ! Les dernières données ont été annoncées lors de la rencontre annuelle de la société américaine de géologie.
Un article de Sciences et avenir nous apprend qu'un précieux manuscrit, décrivant les richesses géologiques du parc du Yellowstone avant que celui-ci fut crée, vient d'être cédé à la Montana State University par un particulier. Dès 1809, une première personne parle des geysers et des phénomènes géothermiques du Yellowstone, mais personne ne le croit. John Colter, membre de l'expédition Lewis et Clarke, qui effectua la première traversée transcontinentale des Etats-Unis entre 1804 et 1806, décide d'aller explorer, seul, certaines régions sacrifiées sur le parcours. Et découvre les geysers du Yellowstone. Le pauvre homme est moqué, personne n'adhère à ses histoires de geyser, ni à ses descriptions des paysages calcaires. Et pendant de longues années, le site de l'actuel parc reste totalement inconnu. Pourtant, les rumeurs de ces étranges mares d'eau bouillante restent ancrées et en 1869, un ingénieur des mines, David Edwin Folsom, part vérifier la légende. Il emmène avec lui deux hommes avec qui il travaille dans un camp de chercheurs d'or, Charles Cook et William Peterson. Pendant 4 semaines, David Edwin Folsom et Charles Cook tiennent un journal, dans lequel il décrivent avec force détails comment ils font cuire des poissons dans l'eau chaude, ou comment ils mesurent la hauteur des chutes d'eau avec une pierre nouée à une corde. Une fois encore, le doute s'installe, et aucune revue prestigieuse n'accepte de publier le document. C'est le Western Monthly Magazine qui publie l'article, en 1870, sans que celui-ci ait beaucoup d'impact. Il faudra deux expéditions supplémentaires, en 1870 et 1871, pour convaincre le Congrès des Etats-Unis de créer un parc national sur le site de Yellowstone. Puis, une succession d'incendies laisse croire que le manuscrit original de Folsom et Cook a disparu : d'abord les bureaux du journal disparaissent dans le grand incendie de Chicago de 1871, et
Un article de Sciences et avenir nous apprend qu’un précieux manuscrit, décrivant les richesses géologiques du parc du Yellowstone avant que celui-ci fut crée, vient d’être cédé à la Montana State University par un particulier.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez á utiliser ce dernier, nous considérons que vous acceptez l´utilsation des cookies..
This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may affect your browsing experience.
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. These cookies ensure basic functionalities and security features of the website, anonymously.
Cookie
Durée
Description
cookielawinfo-checbox-analytics
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics".
cookielawinfo-checbox-functional
11 months
The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional".
cookielawinfo-checbox-others
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other.
cookielawinfo-checkbox-necessary
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary".
cookielawinfo-checkbox-performance
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance".
viewed_cookie_policy
11 months
The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data.
Functional cookies help to perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collect feedbacks, and other third-party features.
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.
Advertisement cookies are used to provide visitors with relevant ads and marketing campaigns. These cookies track visitors across websites and collect information to provide customized ads.