Volcans et centrales géothermiques, l’énergie de l’avenir ?

La géothermie, source d’énergie renouvelable, tire parti de la chaleur produite par la Terre pour générer de l’électricité. Les centrales géothermiques captent cette chaleur pour alimenter nos foyers et nos industries en énergie propre et durable.

Pour ce faire, une centrale géothermique utilise des puits forés profondément dans le sol pour accéder aux réservoirs d’eau chaude et de vapeur situés dans le sous-sol. La chaleur est généralement obtenue à partir de sources telles que les aquifères géothermaux, les roches chaudes et sèches ou les zones volcaniques.

Le fonctionnement d’une centrale géothermique repose sur la circulation de l’eau ou d’un fluide caloporteur dans des puits profonds souvent creusés dans des zones volcaniques où la chaleur est plus accessible.

L’eau ou le fluide caloporteur, une fois chauffé par la roche, remonte à la surface sous forme de vapeur d’eau à haute température. Cette vapeur entraîne une turbine qui, à son tour, alimente un générateur électrique produisant de l’électricité.

Une fois l’énergie extraite, l’eau refroidie est réinjectée dans le réservoir géothermique pour maintenir la durabilité du système. Cela permet de préserver les ressources géothermiques et de minimiser l’impact environnemental.

En somme, les centrales géothermiques offrent une solution relativement écologique pour répondre à nos besoins énergétiques, tout en limitant notre dépendance aux énergies fossiles et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Découvrir la petite vidéo pédagogique ci-dessous :

 

Lors de nos séjours sur le volcans à El Salvador, nous avons visiter l’une des principale centrale géothermique comme le raconte les volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff sur son blog

Photo de couverture : Les rejets de la centrale de Blue Lagoon en Islande

A l’heure où la sismicité sur la Péninsule de Reykjanes et la formation d’un dyke dans la zone située entre Fagradalsfjall et Keilir divisent les volcanologues sur la possibilité d’une éruption à court terme, il est intéressant de rappeler que la région est sujette à de nombreuses manifestations géothermiques.

Moins connu que le site de Krysuvik, le lac de Kleifarvatn à quelques kilomètres de Keilir  est sujet à des manifestions géothermiques plus ou moins importantes au fil des ans comme en témoignent ces photos prises à l’extrémité sud du lac en 2011.

Quant à une éruption sur la péninsule, seul l’avenir nous dira si le magma parvient à parcourir ce dernier kilomètre avant d’atteindre la surface ?

 

Geothermie Keflavatan Island, Islande eruption Keflavatan

 

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Kleifarvatn – Islande 2011

 

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Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines.

La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale.

On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole.

Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans les années 1980 peuvent convertir la chaleur volcanique en électricité à un coût beaucoup plus bas – et avec moins de pollution – que le charbon.

Avec l’énergie géothermique, l’Indonésie devrait normalement réduire d’ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 26 pour cent par rapport aux niveaux de 2005. L’Indonésie est le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre dans le monde en raison de son utilisation de combustibles polluants pour produire de l’électricité et à cause de la déforestation galopante.

Source : Claude Granpey, la passion des volcans

Découvrez les volcans d’Indonésie avec 80 Jours Voyages

 

C’est le site Iceland Review online qui nous l’apprend : un projet de construction de deux centrales géothermiques par l’Islande dans la vallée du rift en Ethiopie est en passe de se concrétiser. L’énergie produite par ces centrales sera ensuite vendue à la compagnie d’électricité de l’état d’Ethiopie EEP (Ethiopian Electric Power).

Les scientifiques de l’US Geological Survey révèlent dans la revue Nature l’origine de l’hélium que les geysers du parc du YELLOWSTONE, aux Etats-Unis, rejettent en grande quantité.

L’Islande est déjà le pays qui exploite le plus la géothermie, grâce à son relief si particulier. Désormais, une entreprise exploite le dioxyde de carbone émis par les volcans et le transforme en méthanol, qui peut à son tour être utilisé pour fabriquer d’autres produits, ou alimenter une voiture.

Source : Consoglobe

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Le supervolcan situé sous le parc du Yellowstone aux Etats-Unis serait beaucoup plus grand que ce que l’on pensait jusqu’alors. Une étude scientifique rapporte en effet que la chambre magmatique serait 2,5 fois plus grande que prévu ! Les dernières données ont été annoncées lors de la rencontre annuelle de la société américaine de géologie.

Un article de Sciences et avenir nous apprend qu’un précieux manuscrit, décrivant les richesses géologiques du parc du Yellowstone avant que celui-ci fut crée, vient d’être cédé à la Montana State University par un particulier.