Un nouvel essaim sismique est en cours depuis mardi soir au niveau du glacier Myrdalsjökull sous lequel se cache le volcan Katla (Islande). Les événements ne sont pas très violents (un seul dépasse M 2). Ils se situent à faible profondeur (entre 3 et 7 km). Il est très difficile d’interpréter cette sismicité. Elle peut être due à une intrusion magmatique mais aussi correspondre à une augmentation de l’activité hydrothermale, comme ce fut le cas il y a quelques mois.

Source : Blog de Claude Grandpey / Met Office islandais (voir la carte)

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Photos: Éruption de l’Eyjafjallajökull en 2010.

Une nouvelle recherche géologique indique que la grande faille du Rift, qui coupe le continent africain en deux, s’est formée de façon homogène dans le temps, contrairement à ce que l’on pensait.

Ce scientifique australien Eric Roberts, de l’Université James Cook, a dirigé une équipe de géologues qui vient ainsi de reconsidérer les étapes de formation de la grande vallée du Rift africain, cette gigantesque faille d’environ 50 kilomètres de largeur qui partage l’Est africain sur 6 000 kilomètres de longueur.

L’un des éléments clé de cette étude est « la découverte, dans le Rift Rukwa, d’un lac d’environ 25 millions d’années et de dépôts fluviaux, qui préservent la cendre volcanique abondante en fossiles de vertébrés. Ces dépôts comprennent certains des premiers primates anthropoïdes jamais trouvés dans le Rift », conclut le Dr Nancy Stevens, de l’Université de l’Ohio.

Ce serait donc il y a 25 à 30 Ma qu’un soulèvement de la partie orientale de l’Afrique aurait eu lieu, réarrangeant le cours des grands fleuves comme le Congo et le Nil et créant des paysages et des climats distincts qui marquent encore l’Afrique d’aujourd’hui… Avec des conséquences importantes sur le plan paléontologique et anthropologique.

Photo : Erta Ale et Dallol (dépression du Danakil – Ethiopie)

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Après que les scientifiques ont remarqué que Öskjuvatn (lac Askja) n’a pas gelé cet hiver, Haraldur Sigurdsson, spécialiste du volcanisme islandais a rappelé que les scientifiques britanniques avaient prévu une éruption à Askja… en 2010.
Les scientifiques étudient depuis longtemps la région et en particulier le niveau du lac. Ils prédisent une éruption… mais sans pouvoir dire quand ? Toutefois, ils estiment que le volcan de donne pas les signes d’une éruption imminente.

Les scientifiques vont inspecter la zone d’ Askja après Pâques, mais les autorités demandent d’éviter d’approcher du lac, de peur que les niveaux de dioxyde de carbone puissent être dangereux.

Haraldur Sigurdsson fait remarquer qu’il n’y a pas eu d’augmentation des tremblements de terre dans la région bien que la zone reste une zone active. La dernière éruption du cratère date du 26 Octobre 1961 et a laissé de nombreux champs de ponces (photo de droite). Le lac Askja, quant à lui, a été formé lors de l’éruption 1875, et il est le plus profond en Islande (248m).
Le 10 Juillet 1907, deux scientifiques allemands, Walter von Knebel et Max Rudloff ont disparu en explorant le lac dans un petit bateau.
Le petit lac Viti (l’enfer en Islandais) mitoyen du lac d’ Askja, reste lui chaud toute l’année et permet la baignade aux plus téméraires…

Pour mémoire, ce n’est pas la première fois que le volcan se manifeste ces dernières années comme le prouve le tremblement de terre de 3.4 sur l’échelle de Richter qui a été mesuré dans la région le 14 octobre 2011 ou lorsque le niveau du petit lac (Viti) a baissé de 15 cm en quelques heures en août 2009…

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Les scientifiques islandais s’interrogent à propos du volcan Askja car l’eau du lac Öskjuvatn qui occupe le cratère est libre de glace, contrairement à ce qui se passe normalement à cette période de l’année. Björn Oddsson, géologue de l’université des Sciences de la terre de Reykjavik rappelle qu’habituellement, le lac est pris par les glaces jusqu’au mois de juin voir juillet !

Deux hypothèses peuvent expliquer ce phénomène : une augmentation de l’activité géothermale ou la douceur de l’hiver en Islande, avec très peu de neige et un fort vent du Sud-Ouest. Les scientifiques penchent pour la première possibilité.
En effet, le Lac Myvatn qui se trouve dans la même région un peu plus au Nord et à une altitude plus basse est pris par la glace en ce moment, ce qui conforte l’hypothèse de l’augmentation de l’activité géothermale sur l’Askja.
Un autre argument plaide pour un réchauffement du lac : c’est l’un des plus profonds d’Islande (220 m) et seule une activité géothermale en profondeur est susceptible de réchauffer l’eau au point de faire fondre la glace.

Pour mémoire, l’activité géothermique de la région n’est pas nouvelle, comme l’illustre le petit lac de cratère collé au lac Öskjuvatn, qui lui est toujours chaud (tiède). Régulièrement nos groupes se baignent dans ce lac de cratère chaud ! (1er plan sur la photo)

Il n’y a actuellement pas de signes d’une éruption à court terme sur Askja mais les scientifiques font remarquer que la dernière éruption de 1961 avait été précédée d’une montée en chaleur dans le secteur. C’est pourquoi les volcanologues islandais vont intensifier la surveillance du volcan. Un avion des gardes-côtes équipé de caméras thermiques a survolé la zone mais n’a rien décelé d’anormal et il ne semble pas y avoir de montée en température autour du lac.
Deux très belles photos prises lors de ce survol sont disponibles sur le site du parc National du Vatnajökull où l’on voit le lac bleu au milieu d’un paysage entièrement recouvert de neige… dominé par le volcan Herðubreið… A voir ici

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Une équipe internationale de chercheurs sous la tutelle de l’Université de Leeds a étudié l’emplacement et le comportement des chambres magmatiques au niveau des dorsales océaniques. Ils ont travaillé dans l’Afar (Ethiopie) et en Islande, les deux seules régions du globe où ces dorsales émergent à la surface de la mer.
Les résultats des études ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ; ils apportent un nouvel éclairage sur les zones où le magma est stocké et sur ses déplacements dans les réseaux d’alimentation géologiques. Pouvoir déterminer l’emplacement et le comportement des chambres magmatiques pourrait permettre d’identifier plus rapidement les premiers signes d’une éruption volcanique.
Les scientifiques ont utilisé les images fournies par le satellite Envisat de l’Agence Spatiale Européenne pour mesurer les mouvements du sol avant, pendant et après les éruptions. Ils ont ensuite mis au point des simulations informatiques montrant le processus d’accrétion.

L’une des études a montré que les chambres magmatiques qui ont alimenté une éruption en novembre 2008 ne se trouvaient qu’à un kilomètre de profondeur alors que l’on pensait généralement qu’elles se trouvaient à plus de 3 km. Il est inhabituel de trouver des chambres magmatiques peu profondes dans des zones d’accrétion lente comme le rift de l’Afar où les plaques tectoniques s’écartent à la même vitesse que poussent les ongles de la main. Selon un scientifique qui a participé à cette étude, « il est vraiment surprenant de voir une chambre magmatique si proche de la surface de la terre dans une zone où les plaques s’écartent très lentement. Les résultats changent notre approche des volcans ».
Un autre scientifique de l’équipe a remarqué que le sol avait commencé à se soulever quatre mois avant l’éruption, sous l’augmentation de pression du magma dans l’une des chambres volcaniques. La compréhension de ces signes précurseurs est essentielle pour pouvoir prévoir les éruptions.
L’éruption de 2008 dans l’Afar va permettre aux scientifiques de mieux comprendre les phénomènes volcaniques au niveau des zones d’accrétion. La plupart de ces zones se situent, en général, à au moins deux mille mètres de profondeur, ce qui rend leur accès extrêmement difficile. Les nouvelles connaissances obtenues en Ethiopie vont aider les chercheurs à mieux comprendre les volcans islandais dont les éruptions peuvent avoir un impact sur l’Europe.

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Sources : Physorg.com – Lire l’article de Claude Grandpey ici

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L’aéroport international de Keflavik (Reykjavik) est à nouveau ouvert au public, alors que le nuage de cendres entraîne quelques désorganisations des vols dans l’espace aérien du nord de l’Angleterre, l’Irlande, l’Ecosse ainsi que dans quelques aéroports en Norvège.

L’éruption  reste stable. La route principale, N°1 entre Vik et Skaftafell et a été fermée à plusieurs reprises depuis le début de l’éruption, mais elle pourrait ré-ouvrir à nouveau aujourd’hui.

Retrouvez les prévisions du déplacement du nuage de cendres ici pour le 24 et le 25 mai.

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Photo Eyjafjallajökull 2010

Les autorités comme les vacanciers s’inquiètent de la propagation du nuage de cendres du Grimsvötn (Islande) et redoutent que l’histoire se répète avec une fermeture à grande échelle de l’espace aérien européen pendant une longue période. C’est pourquoi, l’Agence spatiale européenne (ESA) a modélisé l’éruption et la dispersion de son nuage de cendres. Le modèle SEM prévoit ainsi la trajectoire du nuage dans l’espace aérien européen.

Pour découvrir l’animation de l’ESA, cliquez ici

Les mesures radar prises au sol en Islande indiquent que le panache de cendres a atteint une hauteur de 12-17 km et et se déplace vers le nord. Les scientifiques continuent de penser que celui-ci devrait n’avoir que peu d’incidence sur l’espace aérien de l’Europe continentale.

Comme souvent dans le volcanisme, le volcan a aussi émis beaucoup de dioxyde de soufre qui s’est également dissipé vers le nord avec les vents d’altitudes.

L’animation montre l’évolution de la position et de la densité du nuage de cendres volcaniques (en unités de g/m2) à partir de 20h00 (22h00 en France) le 21 (peu après le début de l’éruption) et fait des prévisions jusqu’au  27 mai. Ces dernières sont évidemment sujettes à beaucoup d’incertitudes en fonction de la variabilité de la puissance de l’éruption et des conditions météo…  Deux sciences au sein desquelles les pronostics sont difficiles !

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Photo Eyjafjallajökull 2010

Le 23 mai 2011

Les médias britanniques ont rapporté que le nuage de cendres de l’éruption du Grímsvötn en Islande pourrait atteindre l’Ecosse ce soir. Toutefois, sa hauteur ne dépassera probablement pas 20 000 pieds, ce qui est beaucoup plus bas que l’altitude à laquelle vole la plupart des avions transportant des passagers. (voir l’évolution du nuage de cendres ici)
Eurocontrol a publié une déclaration ce matin précisant que le trafic aérien devrait être peu perturbé sur le continent européen.
Toutefois, le nuage de cendres qui recouvre maintenant le Groenland a contraint Air Greenland à annuler ses vols à destination de Copenhague aujourd’hui. La Norvège a aussi annulé ses vols vers le Svalbard (Spitzberg).

Pendant ce temps, les conditions météo sont hivernales dans l’Est et c’est pas moins de 600 voyageurs qui arriveront demain par le ferry à Seydisfjordur et qui seront surpris de découvrir les paysages enneigés.

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D’après les prévisions météo, les autorités pensent ouvrir à nouveau l’aéroport international de Keflavik dans l’après-midi au dire de la presse islandaise. L’aéroport était fermé suite à l’éruption du Grimsvötn.

Vous pouvez consulter ICI le rapport de dispersion du nuage de cendres dans l’espace européen.

Prêts à partir pour assister à l’éruption en direct envoyage « spécialéruption », contactez-nous.

(accès par l’intérieur en Super Jeep sur la glacier pour aller jusqu’au site de l’éruption)

Photo Eyjafjallajokull 2010

 

Suite à l’éruption du Grimsvötn, la route de Vik à Freysnes (glacier) est à nouveau fermée par la protection civile car la visibilité dans la région est extrêmement faible et ne dépasse pas les quatre mètres.

Selon lesinformations du Bureau de la météo islandaise, les vents du nord devraient souffler sur le pays avec une vitesse de 10-18 mètres par seconde, les retombées de cendres devrait être importantes dans le Sud-Est et à l’Est toute la journée.

Tous les vols intérieurs ont été annulés ce matin. La situation sera réévaluée à 17 heures (19h en France). Les vols internationaux ont été annulées ce matin, mais pourraient reprendre dans l’après-midi.

Les météorologues pensent que le continent Européen ne devrait pas être affecté par les cendres, celles-ci étant beaucoup plus grossières, le nuage se disperse moins et les retombées sont plus locales. En savoir plus ici

Les premiers échantillons de cendres ont montré qu’il ne contiennent pas de quantités importantes de produits toxiques, tels que le fluor. Toutefois, les particules de cendres sont vitreuses et peuvent irriter les muqueuses des organes respiratoires, le système digestif et les yeux des animaux.

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