Alors que le cycle solaire de 10-12 ans atteint son apogée, l’activité solaire intense s'est d'ores et déjà illustrée avec une tempête géomagnétique extrême qui a illuminé d'aurores boréales le ciel français le 10 mai dernier. Il y a quelques semaines, un impressionnant spectacle d’aurores boréales s'est offert à des milliers de Français. Un phénomène très rare à nos latitudes. Alors que le Soleil se dirige vers son « maximum solaire », synonyme d’activité solaire intense, qui suit un cycle de 10-12 ans. Les astronomes confirment que les aurores devraient être plus intenses et plus fréquentes sur cette période de paroxysme. Même si les conditions sont réunies pour voir davantage d’aurores boréales, les observer à nos latitudes reste tout à fait exceptionnel. C'est pourquoi nous vous proposons d'approcher du cercle polaire cet hiver avec notre voyage en Islande où nous tenterons de vous mettre dans les meilleures conditions possibles pour observer ce phénomène naturel unique. Rejoignez notre voyage en Islande avec Jacques-Marie Bardintzeff et Erwan Le Berre Notre amie Jeanne Boutemy a réalisé un magnifique timelapse des aurores boréales du 10 mai dans la Touraine que nous partageons ici avec son accord.
Alors que le cycle solaire de 10-12 ans atteint son apogée, l’activité solaire intense s’est d’ores et déjà illustrée avec une tempête géomagnétique extrême qui a illuminé d’aurores boréales le ciel français le 10 mai dernier.
Il y a quelques semaines, un impressionnant spectacle d’aurores boréales s’est offert à des milliers de Français. Un phénomène très rare à nos latitudes. Alors que le Soleil se dirige vers son « maximum solaire », synonyme d’activité solaire intense, qui suit un cycle de 10-12 ans. Les astronomes confirment que les aurores devraient être plus intenses et plus fréquentes sur cette période de paroxysme.
Même si les conditions sont réunies pour voir davantage d’aurores boréales, les observer à nos latitudes reste tout à fait exceptionnel. C’est pourquoi nous vous proposons d’approcher du cercle polaire cet hiver avec notre voyage en Islande où nous tenterons de vous mettre dans les meilleures conditions possibles pour observer ce phénomène naturel unique.
Premier épisode du documentaire sur les volcans d'Islande commenté par le volcanologue Jaques-Marie Bardintzeff. Le volcanologue français Jean-Michel Bardintzeff présente le premier épisode d'un documentaire captivant sur les volcans d'Islande réalisé lors du voyage en sa compagnie lors de l'été 2021! Dans cette série passionnante, JM Bardintzeff nous emmène dans un voyage époustouflant à travers les paysages volcaniques les plus méconnus d'Islande. Le premier épisode traite du célèbre volcan LAKI et nous plonge dans une éruption islandaise historique. Avec des images spectaculaires et des explications scientifiques claires et accessibles, ce documentaire est destiné aux amateurs de volcans et aux passionnés de sciences. Ne manquez pas le premier épisode et préparez-vous à être émerveillé par la beauté brute et la puissance des volcans d'Islande ! Eté 2023, Jacques-Marie Bardintzeff accompagnera un voyage à la découverte des îles volcaniques des Feroe (il reste des places de disponible)
Premier épisode du documentaire sur les volcans d’Islande commenté par le volcanologue Jaques-Marie Bardintzeff.
Le volcanologue français Jean-Michel Bardintzeff présente le premier épisode d’un documentaire captivant sur les volcans d’Islande réalisé lors du voyage en sa compagnie lors de l’été 2021! Dans cette série passionnante, JM Bardintzeff nous emmène dans un voyage époustouflant à travers les paysages volcaniques les plus méconnus d’Islande. Le premier épisode traite du célèbre volcan LAKI et nous plonge dans une éruption islandaise historique. Avec des images spectaculaires et des explications scientifiques claires et accessibles, ce documentaire est destiné aux amateurs de volcans et aux passionnés de sciences. Ne manquez pas le premier épisode et préparez-vous à être émerveillé par la beauté brute et la puissance des volcans d’Islande !
Volcans et centrales géothermiques, l'énergie de l'avenir ? La géothermie, source d'énergie renouvelable, tire parti de la chaleur produite par la Terre pour générer de l'électricité. Les centrales géothermiques captent cette chaleur pour alimenter nos foyers et nos industries en énergie propre et durable. Pour ce faire, une centrale géothermique utilise des puits forés profondément dans le sol pour accéder aux réservoirs d'eau chaude et de vapeur situés dans le sous-sol. La chaleur est généralement obtenue à partir de sources telles que les aquifères géothermaux, les roches chaudes et sèches ou les zones volcaniques. Le fonctionnement d'une centrale géothermique repose sur la circulation de l'eau ou d'un fluide caloporteur dans des puits profonds souvent creusés dans des zones volcaniques où la chaleur est plus accessible. L'eau ou le fluide caloporteur, une fois chauffé par la roche, remonte à la surface sous forme de vapeur d'eau à haute température. Cette vapeur entraîne une turbine qui, à son tour, alimente un générateur électrique produisant de l'électricité. Une fois l'énergie extraite, l'eau refroidie est réinjectée dans le réservoir géothermique pour maintenir la durabilité du système. Cela permet de préserver les ressources géothermiques et de minimiser l'impact environnemental. En somme, les centrales géothermiques offrent une solution relativement écologique pour répondre à nos besoins énergétiques, tout en limitant notre dépendance aux énergies fossiles et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Découvrir la petite vidéo pédagogique ci-dessous : Lors de nos séjours sur le volcans à El Salvador, nous avons visiter l'une des principale centrale géothermique comme le raconte les volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff sur son blog Photo de couverture : Les rejets de la centrale de Blue Lagoon en Islande
Volcans et centrales géothermiques, l’énergie de l’avenir ?
La géothermie, source d’énergie renouvelable, tire parti de la chaleur produite par la Terre pour générer de l’électricité. Les centrales géothermiques captent cette chaleur pour alimenter nos foyers et nos industries en énergie propre et durable.
Pour ce faire, une centrale géothermique utilise des puits forés profondément dans le sol pour accéder aux réservoirs d’eau chaude et de vapeur situés dans le sous-sol. La chaleur est généralement obtenue à partir de sources telles que les aquifères géothermaux, les roches chaudes et sèches ou les zones volcaniques.
Le fonctionnement d’une centrale géothermique repose sur la circulation de l’eau ou d’un fluide caloporteur dans des puits profonds souvent creusés dans des zones volcaniques où la chaleur est plus accessible.
L’eau ou le fluide caloporteur, une fois chauffé par la roche, remonte à la surface sous forme de vapeur d’eau à haute température. Cette vapeur entraîne une turbine qui, à son tour, alimente un générateur électrique produisant de l’électricité.
Une fois l’énergie extraite, l’eau refroidie est réinjectée dans le réservoir géothermique pour maintenir la durabilité du système. Cela permet de préserver les ressources géothermiques et de minimiser l’impact environnemental.
En somme, les centrales géothermiques offrent une solution relativement écologique pour répondre à nos besoins énergétiques, tout en limitant notre dépendance aux énergies fossiles et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Découvrir la petite vidéo pédagogique ci-dessous :
Lors de nos séjours sur le volcans à El Salvador, nous avons visiter l’une des principale centrale géothermique comme le raconte les volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff sur son blog
Photo de couverture : Les rejets de la centrale de Blue Lagoon en Islande
France TV vous donne un avant-goût des paysages que vous pourrez voir avec le volcanologue Jacques-Marie BARDINTZEFF si vous rejoignez notre voyage cet été. En effet, France TV consacre un épisode d’échappées belles à l'archipel autonome de Féroé. Ces 18 îles volcaniques perdues dans l'Atlantique Nord, font partie du Danemark. Ici, presque rien ne pousse en raison des vents constants, à l'exception de l'herbe grasse. Les habitants pêchent, chassent et élèvent des moutons. Jérôme Pitorin part à la rencontre de ces descendants de Vikings. Durant son périple, il découvre les secrets de ce paradis hors du commun à la beauté austère, que la brume et le vent viennent enrober de mystère. Regardez l'épisode en REPLAY Découvrez notre voyage avec Jacques-Marie BARDINTZEFF du 10 au 19 juillet 2023
France TV vous donne un avant-goût des paysages que vous pourrez voir avec le volcanologue Jacques-Marie BARDINTZEFF si vous rejoignez notre voyage cet été.
En effet, France TV consacre un épisode d’échappées belles à l’archipel autonome de Féroé. Ces 18 îles volcaniques perdues dans l’Atlantique Nord, font partie du Danemark. Ici, presque rien ne pousse en raison des vents constants, à l’exception de l’herbe grasse. Les habitants pêchent, chassent et élèvent des moutons. Jérôme Pitorin part à la rencontre de ces descendants de Vikings. Durant son périple, il découvre les secrets de ce paradis hors du commun à la beauté austère, que la brume et le vent viennent enrober de mystère.
Les ressources minérales de Namibie , pays situé au sud-ouest du continent africain, est connue du grand public pour ses déserts de sable rouge, ses parcs de grands animaux sauvages et ses sables côtiers diamantifères, source principale des revenus de ce pays. Elle est aussi connue des grands collectionneurs de minéraux pour des spécimens exceptionnels de certains de ceux-ci. Il est moins connu qu’elle est devenue un producteur d’uranium important, actuellement le troisième mondial, derrière le Kazakhstan et le Canada, avec 10% de part de marché. Dans une moindre mesure, elle produit encore de l’or, du cuivre, du zinc et du plomb alors qu’antérieurement c-à-d. jusque dans les années 1990, elle exportait des tonnages significatifs de cuivre, de plomb et de zinc auxquels s’ajoutaient de l’argent, du germanium, du cadmium et du vanadium. Ces richesses minérales sont concentrées dans les provinces d’Oshikoto au nord-est et d’Erongo au centre-ouest du pays, à l’exception des diamants qui sont exploités à l’extrémité côtière du sud du pays. Cette zone est interdite. Leur mode d’exploitation dépend de l’importance du gisement. Selon celle-ci, l’exploitation sera industrielle (de la catégorie des industries extractives) ou artisanale. L’importante exploitation des diamants ne sera pas traitée dans cette chronique. Exploitation industrielle Historiquement La plus célèbre est la mine de Tsumeb, située au sud-est de la province d’Oshikoto, dans une zone de roches dolomitiques karstifiées des monts Otavi. Le gisement exploité est de type filonien ayant l’allure d’un tube sub-vertical qui s’étire en profondeur sur plus de 1400 m. Son extraordinaire minéralisation proviendrait d’infiltrations d’eaux chaudes, très riches en substances minéralisantes, il y a environ 550 millions d’années. La présence minérale à Tsumeb était connue des habitants de la région bien avant le XIX° siècle. Du minerai de cuivre apparaissait alors en surface et formait ce qui fut appelé “La
Les ressources minérales de Namibie , pays situé au sud-ouest du continent africain, est connue du grand public pour ses déserts de sable rouge, ses parcs de grands animaux sauvages et ses sables côtiers diamantifères, source principale des revenus de ce pays.
Elle est aussi connue des grands collectionneurs de minéraux pour des spécimens exceptionnels de certains de ceux-ci.
Il est moins connu qu’elle est devenue un producteur d’uranium important, actuellement le troisième mondial, derrière le Kazakhstan et le Canada, avec 10% de part de marché.
Dans une moindre mesure, elle produit encore de l’or, du cuivre, du zinc et du plomb alors qu’antérieurement c-à-d. jusque dans les années 1990, elle exportait des tonnages significatifs de cuivre, de plomb et de zinc auxquels s’ajoutaient de l’argent, du germanium, du cadmium et du vanadium.
Ces richesses minérales sont concentrées dans les provinces d’Oshikoto au nord-est et d’Erongo au centre-ouest du pays, à l’exception des diamants qui sont exploités à l’extrémité côtière du sud du pays. Cette zone est interdite.
Leur mode d’exploitation dépend de l’importance du gisement. Selon celle-ci, l’exploitation sera industrielle (de la catégorie des industries extractives) ou artisanale.
L’importante exploitation des diamants ne sera pas traitée dans cette chronique.
Exploitation industrielle
Historiquement
La plus célèbre est la mine de Tsumeb, située au sud-est de la province d’Oshikoto, dans une zone de roches dolomitiques karstifiées des monts Otavi.
Le gisement exploité est de type filonien ayant l’allure d’un tube sub-vertical qui s’étire en profondeur sur plus de 1400 m. Son extraordinaire minéralisation proviendrait d’infiltrations d’eaux chaudes, très riches en substances minéralisantes, il y a environ 550 millions d’années.
La présence minérale à Tsumeb était connue des habitants de la région bien avant le XIX° siècle. Du minerai de cuivre apparaissait alors en surface et formait ce qui fut appelé “La Montagne Verte” par les Bushmen. Ceux-ci fondaient ce minerai et faisaient commerce de cette fonte de cuivre avec les tribus voisines.
Ce fut à partir de 1890 que les Européens, essentiellement les Allemands ont pris conscience de la valeur de l’exploitation industrielle du site. Elle démarra en 1893 et s’arrêta définitivement en 1996 après avoir extrait plus de 25 millions de tonnes de minerais divers, qui fournirent environ 1,7 million de tonnes de cuivre, 2,8 de plomb et 1,0 de zinc.
Ce ne sont pas ces cent années d’exploitation qui firent la renommée de cette mine mais son exceptionnelle richesse minéralogique.
247 espèces minérales différentes et reconnues officiellement comme telles, dont 52 ont été découvertes pour la première fois et 40 sont à ce jour spécifiques à la mine.
A noter que ce nombre d’espèces différentes représente une proportion anormalement élevée de tous les minéraux identifiés à ce jour. (note 1)
C’est pourquoi les collectionneurs professionnels qualifient la minéralogie de Tsumeb de “la plus spectaculaire de la planète”. Non seulement par sa diversité, le nombre de minéraux dont Tsumeb est la localité type voire l’unique localité, mais surtout par la forme extraordinaire des cristaux de plusieurs minéraux et les assemblages particuliers de certains de ceux-ci (voir exemples en annexe). C’est ainsi que cette minéralogie fait la richesse de plusieurs grands musées comme celui de Jussieu à l’université P. et M. Curie à Paris, celui de Berlin, la Smithionian Institution à Washington et le Mim Muséum à Beyrouth.
Les photos de l’Azurite et de la Dioptaze ci-dessus montrent deux de ces cristallisations remarquables.
La mine polymétallique voisine de Berg Aukas fut exploitée de 1913 à 1978, particulièrement pour son contenu de vanadium.
Actuellement,
En premier lieu, l’uranium exploité à grande échelle dans les mines à ciel ouvert (photo ci-dessous) de Rössing ouverte en 1976 et de Husab depuis 2016, toutes deux situées dans la province d’Erongo, à une soixantaine de km de la ville portuaire de Swakopmund.
En 2021, la Namibie était considérée comme le troisième producteur mondial derrière le Kazakhstan et le Canada
Cependant, suite à la récente crise énergétique, le gouvernement namibien a décidé de favoriser le développement de son industrie d’extraction d’uranium.
Ainsi, sont soit accordées, soit en cours d’examen des demandes de renouvellement de permis d’exploitation pour les mines précitées, de réouverture de trois mines arrêtées, d’ouverture de nouvelles mines et de permis d’exploration.
Alors que les mines de Rössing et d’Husab sont exploitées par deux société étatiques chinoises avec droits de regard, voire de veto du gouvernement namibien, les demandes ci-dessus concernent des sociétés d’exploitation minière australiennes ou canadiennes.
Quelques caractéristiques des exploitations minières en question.
– Localisation: toutes sont situées au sud-ouest de la province d’Erongo, dans une zone de rayon de 80 km autour de la ville portuaire de Swakopmund.
– Mines en activité:
Rössing: en service depuis 1976, son exploitation à ciel ouvert , en gradins, a une forme elliptique de 3,5 km de long et 1,2 km de large.
Le minerai est composé à concurrence de 55 % de pechblende, oxyde d’uranium contenant 88 % d’U et d’urophane, un silicate contenant 40% d’U (photos ci-contre et ci-dessous)
La roche mère est une roche sédimentaire métamorphisée en pegmatite granitique, de plus de 500 millions d’années. La teneur moyenne du minerai y est très faible: en moyenne de l’ordre 0,035% ou 350g/t.
La production annuelle de la mine tourne actuellement autour de 3800 t d’uranium, plus exactement d’oxyde d’uranium, comme expliqué dans la note 1.
A son ouverture, la mine fut exploitée par une firme australienne renommée laquelle revendit sa participation en 2019 à une firme étatique chinoise. Cependant le gouvernement namibien détient 51% des droits de vote, bien que sa participation au capital se limite à 3%.
Husab: située à 15 km au sud de Rössing, entra en production en 2016. Son exploitation est à ciel ouvert, la nature de la roche mère et la composition du minerai sont similaires à celles de Rössing, mais la concentration de ce dernier est un peu plus élevée, de l’ordre de 0,04%.
Sa production était de 3600t en 2018. Ses réserves devraient lui permettre de devenir la troisième mine mondiale d’uranium.
La société d’exploitation est actuellement une filiale d’une société chinoise d’énergie nucléaire qui détient 90% du capital, le solde étant aux mains du gouvernement namibien.
–Mines arrêtées et remises en service en cours:
Langer Heinrich, mine en service depuis 2005 et arrêtée en 2018, fait actuellement l’objet d’une remise en ordre de marche par une société australienne en vue d’une reprise de la production en 2024. Avant l’arrêt, celle-ci était en moyenne de 6000 t d’oxyde d’uranium.
Le gisement est un sédiment calcaire, le calcrète, typique des régions désertiques, qui s’est formé à l’ère Tertiaire. Il abrite un minerai contenant à la fois de l’uranium et du vanadium, la carnotite. Ce gisement s’étend à faible profondeur de 1 à 100m.
Trepkopje, exploitation minière située à 70 km au nord-est de Swakopmund, est dirigé par la firme d’état française Orano (ex Areva).
Cette mine a commencé à produire en 2008 et a été arrêtée 2012, suite à la détérioration des conditions du marché de l’uranium, combinée à la très faible teneur de 0,014% (140 ppm) du gisement. Celui-ci est similaire à celui de Langer Heirich.
Les préparatifs en vue de son redémarrage sont en cours.
Valencia, est la première partie d’un vaste complexe minier appelé Norasa, et dirigé par une firme canadienne.
L’exploitation d’un premier gisement situé à Valencia, à 35 km de Rössing ,aurait débuté en 2008 et a été arrêtée en 2013.
Cette année-là, la firme canadienne acquit un gisement voisin appelé Namibplass et entama une étude de faisabilité en vue de l’exploitation combinée des deux gisements. Cette étude fut publiée en 2015.
Cette firme qui a la propriété exclusive de ces gisements, vient d’introduire une demande de permis d’exploitation d’une durée de 25 ans pour le complexe minier Norasa.
Projets en cours de développement
Trois projets, situés également dans la même région de la province d’Erongo, sont actuellement en cours d’études par trois autres firmes australiennes. Il s’agit de l’exploitation de l’uranium à Tumas, Etango et Koopies.
Les études de pré-faisabilité sont terminées, des campagnes d’exploration par sondages sont ou vont être entamées.
Dans la seconde partie de cette chronique seront examinées les exploitations industrielles d’or, de cuivreet de zinc, et les exploitations artisanales qui font surtout le bonheur des collectionneurs et des musées.
Note 1
Le nombre de minéraux identifiés à ce jour par l’organisme international – l’I.M.A.- est de 5863. Ce nombre est constamment mis à jour. Les 247 espèces identifiées à Tsumeb représentent ainsi 4,2 % du total.actuel.
A titre de comparaison, le nombre de plantes recensées sur notre planète est
d’environ 400.000 et le nombre d’êtres vivant invertébrés approche le million d’espèces différentes.
Note 2
L’uranium, 92° élément atomique naturel de la classification de Mendeleev,
est présent dans la croûte terrestre en teneur très variable (de 6 à 88 %), dans plus de 250 composés répartis dans 5 des 9 classes de minéraux. De plus, la concentration des uranifères dans le minerai exploité est très faible, elle varie de 150 à 500 ppm. D’où la nécessité de concentrer ce minerai avant expédition pour traitement en usine.
Le concentré requis est un oxyde d’uranium (U3O8), plus connu sous le nom de Yellow Cake. Par convention, la production minière correspond à la quantité de Yellow Cake expédiée.
Note 3
L’origine des gisements d’uranium continue à faire l’objet de recherches car beaucoup d’aspects s’avèrent insatisfaisants ou sont contestés.
La publication récente d’un article par un géologue australien, aussi impliqué dans le projet Koopies ci-dessus, fait le point sur ce sujet.
L’origine des dépôts est clairement liée à la collision des cratons du Kalahari et du Congo entrainant métamorphismes et intrusions granitiques, qui plaident pour une origine magmatique de l’uranium.
La minéralisation des masses granitiques reste un sujet de controverses, le processus hydrothermal, le plus vraisemblable, ne s’appliquant pas à certains gisements.
Note 4
Les données concernant l’uranium étant bien évidemment des données sensibles, tous les chiffres cités sont à considérer avec prudence et réserves d’usage.
L’Arménie est le pays des tremblements de terre détruisant régulièrement entre autre des églises. Tremblements de terre et volcans sont deux choses qui vont souvent ensemble. Il en résulte que le pays est couvert de pierres volcaniques : basalte, andésite, obsidienne et tuf. Dans le sud de l’Arménie, dans la région volcanique Syunik, se trouve le cône du Nazeli qui culmine à 3 150m et qui a émis une importante coulée de lave. La coulée est récente, cela signifie que la région est potentiellement active. Des pétroglyphes (pierres gravées) non loin du cône ont été retrouvées. Les gravures représentent peut être une éruption volcanique datant de plus de 4000 ans. Sources : Voyage géologique en Arménie avec Jacques-Marie Bardintzeff Les guides peuples du monde, Arménie de Patrick Kaplanian, 2016 https://www.youtube.com/watch?v=jSb5scCrkQY&t=1s https://www.youtube.com/watch?v=vEV0Bg4h9lQ&t=26s Découvrez nos voyages en Arménie
L’Arménie est le pays des tremblements de terre détruisant régulièrement entre autre des églises. Tremblements de terre et volcans sont deux choses qui vont souvent ensemble. Il en résulte que le pays est couvert de pierres volcaniques : basalte, andésite, obsidienne et tuf.
Dans le sud de l’Arménie, dans la région volcanique Syunik, se trouve le cône du Nazeli qui culmine à 3 150m et qui a émis une importante coulée de lave. La coulée est récente, cela signifie que la région est potentiellement active. Des pétroglyphes (pierres gravées) non loin du cône ont été retrouvées. Les gravures représentent peut être une éruption volcanique datant de plus de 4000 ans.
L’Aragat ou le « Trône d’Ara » est le point culminant de l’Arménie. Une légende raconte que les montagnes arméniennes étaient d'immenses et robustes frères, qui, chaque matin à l’aube, se réveillaient et enfilaient leur ceinture avant de se saluer. C'est ainsi qu'ils vécurent pendant de nombreuses années. Mais ils prirent de l'âge et commencèrent à se réveiller de plus en plus tard. Un jour après leur réveil, ils oublièrent tout simplement de porter leur ceinture et se saluèrent sans que cela n'ait été un "rituel". Cela provoqua la colère de Dieu, qui les punirent en transformant les frères en montagnes, leurs ceintures en champs verts et leurs larmes en sources cristallines. Les montagnes sont l'Aragats, les monts Ararat, Sebelan et Sipan. Une autre légende raconte que le mont Aragats et le mont Masis (le même mont Ararat) étaient deux sœurs aimantes. Mais un jour, elles commencèrent à se disputer pour savoir laquelle des deux était la meilleure, la plus haute et la plus belle. Le Mont Maruta chercha à réconcilier les deux soeurs, mais voyant à quel point ses efforts étaient inutiles, il décida de leur jeter une malédiction pour qu'elles soient séparées et ne se retrouvent plus jamais. Masis décida de maudire Aragats pour qu'elle soit remplie de tristesse et de larmes toute l'année. Aragats maudit également Masis, afin que personne au monde ne puisse jamais en escalader le sommet. Leurs malédictions se réalisèrent, les larmes d'Aragats formèrent un lac sur ses pentes et Masis fut abandonnée. Sources: traveltoarmenia.am armgeo.am Découvrez nos vidéos en Arménie avec Jacques-Marie Bardintzeff : https://www.youtube.com/watch?v=jSb5scCrkQY https://www.youtube.com/watch?v=vEV0Bg4h9lQ Découvrez nos voyages en Arménie
L’Aragat ou le « Trône d’Ara » est le point culminant de l’Arménie.
Une légende raconte que les montagnes arméniennes étaient d’immenses et robustes frères, qui, chaque matin à l’aube, se réveillaient et enfilaient leur ceinture avant de se saluer. C’est ainsi qu’ils vécurent pendant de nombreuses années. Mais ils prirent de l’âge et commencèrent à se réveiller de plus en plus tard. Un jour après leur réveil, ils oublièrent tout simplement de porter leur ceinture et se saluèrent sans que cela n’ait été un « rituel ». Cela provoqua la colère de Dieu, qui les punirent en transformant les frères en montagnes, leurs ceintures en champs verts et leurs larmes en sources cristallines. Les montagnes sont l’Aragats, les monts Ararat, Sebelan et Sipan.
Une autre légende raconte que le mont Aragats et le mont Masis (le même mont Ararat) étaient deux sœurs aimantes. Mais un jour, elles commencèrent à se disputer pour savoir laquelle des deux était la meilleure, la plus haute et la plus belle. Le Mont Maruta chercha à réconcilier les deux soeurs, mais voyant à quel point ses efforts étaient inutiles, il décida de leur jeter une malédiction pour qu’elles soient séparées et ne se retrouvent plus jamais. Masis décida de maudire Aragats pour qu’elle soit remplie de tristesse et de larmes toute l’année. Aragats maudit également Masis, afin que personne au monde ne puisse jamais en escalader le sommet. Leurs malédictions se réalisèrent, les larmes d’Aragats formèrent un lac sur ses pentes et Masis fut abandonnée.
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