Le voyage d’observation des aurores boréales que nous réalisons chaque année au milieu du désert islandais de Kjölur a fait cette année l’objet d’un reportage par le journaliste Marc-Antoine Haffreingue.  Le site de Hveravellir a été choisi pour sa situation idéale pour observer les aurores boréales. En effet, sa position isolée en plein cœur du désert donne une visibilité à 360° sans pollution lumineuse avec les glaciers en arrière plan !

Hveravellir est également une importante zone géothermique. A proximité du refuge, un champ de solfatares et de sources chaudes de couleurs très variées offre un paysage surnaturel.

Reportage de 11 min :

 

Bande-annonce de 2 min :

 

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Notre confrère et concurrent Guy de Saint-Cyr (Aventure & Volcans) fait état d’une possible éruption au Dallol en Éthiopie. Il écrit :

 » Vendredi 02 janvier 2015 vers midi, un épais panache de fumée très sombre s’est élevé brutalement au dessus du Dallol. Celui-ci à été observé par tous les habitants du petit village de Ahmed Ila. […] Durant une grande partie de la nuit, des lueurs rouges irrégulières d’intensité variable se sont semble t-il reflétées sous le panache ! »

J’étais avec un groupe sur le site à peine quelques jours avant et rien ne laissait présager d’une activité anormale, d’autant que je fais partie de ceux qui considèrent le Dallol plus comme un champs géothermique (vraisemblablement lié à une intrusion magmatique profonde) que comme un volcan actif.

Bien que les échos que nous avons eu des chauffeurs et guides remontés ces derniers jours ne plaident pas en faveur d’un évènement majeur (certains parlent vaguement de fumeroles !), je reste très attentif aux informations (et photos) que nous aurons à propos de cette possible éruption du 2 janvier et des traces qu’elle aurait laissée !? En fonction des prochaines informations, il me faudra peut être revoir ma position et considérer le Dallol comme un volcan actif !

La littérature fait état d’une autre éruption qui aurait eu lieu en 1926 dans la région de « Black Mountain » (Nord-Est du site du Dallol) mais les dernières études et forages n’ayant pas fait apparaître de traces de roches volcaniques, nous sommes plusieurs à penser qu’il s’agissait d’une éruption uniquement phréatique peut-être liée à un dégazage violent provenant de la dissolution de carbonates au sein de la formation évaporitique ! C’est d’ailleurs ce phénomène qui se passe au « petit Dallol » parfois appelé « lac aux geysers » où l’on peut observer un dégazage continu de CO2.

J’invite d’ailleurs ceux que le sujet intéresse à lire (ou relire) l’excellent article de Michel DETAY dans le bulletin LAVE de juillet 2011.

En attendant d’avoir des nouvelles fraîches, vous pouvez profiter de la petite vidéo de notre dernier séjour sur place lors duquel le lac de lave de l’Erta Alé était haut et très agité !

Sylvain CHERMETTE

 

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Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines.

La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale.

On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole.

Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans les années 1980 peuvent convertir la chaleur volcanique en électricité à un coût beaucoup plus bas – et avec moins de pollution – que le charbon.

Avec l’énergie géothermique, l’Indonésie devrait normalement réduire d’ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 26 pour cent par rapport aux niveaux de 2005. L’Indonésie est le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre dans le monde en raison de son utilisation de combustibles polluants pour produire de l’électricité et à cause de la déforestation galopante.

Source : Claude Granpey, la passion des volcans

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C’est le site Iceland Review online qui nous l’apprend : un projet de construction de deux centrales géothermiques par l’Islande dans la vallée du rift en Ethiopie est en passe de se concrétiser. L’énergie produite par ces centrales sera ensuite vendue à la compagnie d’électricité de l’état d’Ethiopie EEP (Ethiopian Electric Power).

Les scientifiques de l’US Geological Survey révèlent dans la revue Nature l’origine de l’hélium que les geysers du parc du YELLOWSTONE, aux Etats-Unis, rejettent en grande quantité.

Le supervolcan situé sous le parc du Yellowstone aux Etats-Unis serait beaucoup plus grand que ce que l’on pensait jusqu’alors. Une étude scientifique rapporte en effet que la chambre magmatique serait 2,5 fois plus grande que prévu ! Les dernières données ont été annoncées lors de la rencontre annuelle de la société américaine de géologie.

Un article de Sciences et avenir nous apprend qu’un précieux manuscrit, décrivant les richesses géologiques du parc du Yellowstone avant que celui-ci fut crée, vient d’être cédé à la Montana State University par un particulier.

Notre voyage au Yellowstone, programmé pour Juillet 2014 avec Jacques-Marie Bardintzeff, est l’occasion de rester à l’affût des activités géothermiques du parc. Le blog de Claude Granpey nous apprend que cette année, après 8 ans de calme, le geyser Steamboat s’est enfin réveillé !L’activité du geyser remonte quand même au 31 Juillet 2013, mais étant donné qu’il ne s’était pas manifesté depuis 2005, on peut considérer cette nouvelle comme importante ! Contrairement à d’autres geysers très réguliers ( le Old Faithfull, toujours à Yellowstone, ou le Stròkur, en Islande ), le Steamboat est totalement imprévisible.

Crédit photos : Denis Bécaud

Ce week-end a lieu à Paris la 12è édition de la Nuit Blanche, événement festif crée par Delanoë et consistant en un parcours dans la capitale, d’installation artistique en œuvre d’art contemporaine. Vous vous demandez pourquoi on vous en parle ? Parce que cette année, il y est question d’aurores boréales.

C’est en effet l’Institut Suédois, en plein cœur du Marais, qui, entre autres spectacles et installations, prévoit un jeu de lumières « Aurores boréales« . Difficile d’en savoir plus pour l’instant, le site de l’Institut n’est pas beaucoup plus précis. Le spectacle aura lieu entre 21h et 2h du matin.

C’est un petit pays dont on entend de plus en plus parler et où de plus en plus de français se rendent : c’est officiel, l’ Islande fait désormais partie des destinations phares des touristes hexagonaux, avec une augmentation de 16% depuis le début de l’année. Eté comme hiver, le pays attire toujours plus de visiteurs : mais comment donc expliquer un tel engouement ?

A 80 jours voyages, nous ne sommes pas vraiment étonnés. Amoureux de cette terre volcanique, nous savons parfaitement l’effet qu’elle procure à quiconque y met les pieds. On peut essayer d’expliquer ce qu’on ressent dans la nature islandaise, mais les mots sont impuissants à traduire les sentiments de chacun. L’ Islande, c’est avant tout une nature intacte et profondément respectée par ses habitants. Ici, on sait que c’est elle qui décide : la terre tremble, le pays s’écarte, les volcans explosent et le vent souffle violemment. L’homme y est humble, conscient de sa petite taille face à la force de la nature, mais capable de profiter de tous les bienfaits qu’elle procure : la géothermie y est largement exploitée, les piscines d’eau chaude, naturelles ou pas, font partie intégrante du décor et de la culture du pays, les sentiers de randonnées sont balisés et les refuges confortables. L’été, le visiteur peut profiter des journées sans fin et l’hiver, admirer les aurores boréales.

A une époque où tout va toujours plus vite, où l’on parle de plus en plus de la difficulté de chacun de se déconnecter de ses appareils électroniques, alors que l’on est habitué à être joignable en toute circonstance, l’ Islande appartient à ces detsinations nature qui ont le vent en poupe, car elles permettent à chacun de se retrouver avec soi-même, et de renouer le lien avec une nature oubliée.

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