Au cœur de l’ Ethiopie, dans le désert Afar, une des régions les plus inaccessibles et les plus chaudes du monde, les caravanes et les travailleurs du sel forment un étonnant spectacle ; les couleurs du Dallol quant à elles ne sont égales à aucune autre, et le lac de lave de l’Erta Ale permet d’assister à un  autre spectacle des plus fascinants.

C’est un Noël pas comme les autres qu’ont passé les participants de ce séjour accompagné par Sylvain Chermette. Tous ont été récompensés par le spectacle du lac de lave très haut et particulièrement agité au moment du voyage !

 

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C’est un évènement tellement rare et unique que le terme « Desierto florido » désigne avec précision ce phénomène qui se déroule au Chili, dans l’Atacama, le désert le plus aride et sec du monde.
Ce phénomène est récent et encore mal connu du fait de sa rareté ; le dernier « Desierto Florido » a eu lieu en 2011. Cette année-là, le réchauffement des courants marins du littoral chilien eut comme conséquence une augmentation des précipitations à intervalles réguliers. De plus il n’y eut pas de gelées qui auraient pu couper la germination… le résultat fut saisissant pendant les mois d’octobre, novembre et décembre de cette même année.
La floraison des quelques 200 variétés de plantes rares telles que les Griffe de Lion ou les Leontochir Ovallei, s’accompagne de l’apparition d’animaux  et d’insectes venus d’ailleurs.
Même s’il reste très difficile de programmer un voyage pour l’observation du phénomène, la découverte de l’Atacama reste un voyage extraordinaire.

Découvrez nos voyages au Chili, entre volcans et désert d’Atacama !

Le photographe Nicolas Bauer réalise de nombreux time lapse dans différents endroits de la terre, et capture la beauté des paysages qu’il traverse. Le dernier en date a été effectué au Chili, dans le désert de l’Atacama, où l’absence des lumières des villes permet d’apprécier la beauté stupéfiante d’un ciel constellé d’étoiles. « Ancients », d’une durée d’envrion 2 minutes 30, synthétise 12 jours et 12 nuits passés dans ce décor particulièrement beau. Les images ont été tournées près du petit village-oasis de San Pedro.

Ce week-end a lieu à Paris la 12è édition de la Nuit Blanche, événement festif crée par Delanoë et consistant en un parcours dans la capitale, d’installation artistique en œuvre d’art contemporaine. Vous vous demandez pourquoi on vous en parle ? Parce que cette année, il y est question d’aurores boréales.

C’est en effet l’Institut Suédois, en plein cœur du Marais, qui, entre autres spectacles et installations, prévoit un jeu de lumières « Aurores boréales« . Difficile d’en savoir plus pour l’instant, le site de l’Institut n’est pas beaucoup plus précis. Le spectacle aura lieu entre 21h et 2h du matin.

Notre dernière  expédition dans le désert du Danakil cet hiver s’est déroulée en mars d’où nous rapportons quelques images toujours aussi extraordinaires des deux volcans actifs, le Dallol et l’Erta Alé. Pour ce dernier, le lac de lave était à un niveau assez haut (environ 10 à 12m de profondeur), rendant son observation des plus impressionnante !

Un voyage dans la dépression du Danakil, sur les volcans Dallol et Erta Ale, est un voyage destiné à ceux qui aiment vivre des expériences uniques et découvrir des paysages surnaturels. Dans le désert Afar, une des régions les plus inaccessibles et les plus chaudes du monde, les caravanes et les travailleurs de sels forment un étonnant spectacle ; les couleurs du Dallol quant à elles ne sont égales à aucune autre, et le lac de lave de l’Erta Ale permet d’assister à un tout autre spectacle, tout aussi fascinant.

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Découvrez le blog de JM Bardintzeff

Fin septembre 2012, Sylvain CHERMETTE (80 Jours Voyages) et Gilbert MILHAC (Conseiller sécurité, tourisme et commerce extérieur de la France – Ethiopie) ont organisé et effectué un voyage en Ethiopie, dans la région du Danakil, avec différents consuls et vices-consuls européens. Ce déplacement avait pour objectif d’évaluer le niveau de sécurité de la région avant l’ouverture de nos premiers séjours. En effet, depuis le tragique incident de l’hiver dernier, impliquant des touristes allemands et autrichiens, il était primordial de s’assurer des bonnes conditions de sécurité sur place.

Ce voyage aura permis de constater que le degré de sécurité a augmenté autour du volcan de l’Erta Ale. Le nombre de militaires accompagnant chaque groupe de touristes a été renforcé et est  passé de 3 à 7. Quatre militaires d’état supplémentaires accompagnent désormais l’escorte initiale et une nouvelle garnison est opérationnelle à proximité du pied du volcan.

Il est à noter également qu’une surveillance de nuit et des tours de garde sont mis en place avec une sentinelle veillant en permanence sur le secteur.

Au Dallol, la surveillance des concessions minières par les autorités permet une sécurité optimale pour nos groupes. A ce jour, et sans présager des évolutions géopolitiques ou de politique intérieure, nous estimons possible de voyager dans cette région en sécurité.

Rappelons d’ailleurs que le plus grand danger vient de l’environnement lui-même, assez hostile. La dépression du Danakil est l’une des régions les plus chaudes du monde, dont l’altitude descend jusqu’à moins 120 mètres sous le niveau de la mer. Les conditions extrêmes de ce lieu demandent donc de la vigilance, une préparation sérieuse et une organisation rigoureuse de la part des Tours Opérateurs. Eléments qui, malheureusement font parfois défaut avec certaines agences locales… voire européennes. Le manque d’expérience et une logistique insuffisante sont susceptibles de créer plus de risques que la situation sécuritaire de la région en elle-même.

La beauté de l’endroit, totalement surréaliste, vaut pourtant le détour. Aujourd’hui l’ Ethiopie, multiculturelle, multiethnique et surtout multi-religieuse, est un pays relativement stable compte tenu des différentes tensions existant actuellement dans le monde arabo-musulman.

Nous souhaitons un bon séjour à  tous nos clients en partance et n’hésitez pas à consulter nos prochains départs.

Une nouvelle recherche géologique indique que la grande faille du Rift, qui coupe le continent africain en deux, s’est formée de façon homogène dans le temps, contrairement à ce que l’on pensait.

Ce scientifique australien Eric Roberts, de l’Université James Cook, a dirigé une équipe de géologues qui vient ainsi de reconsidérer les étapes de formation de la grande vallée du Rift africain, cette gigantesque faille d’environ 50 kilomètres de largeur qui partage l’Est africain sur 6 000 kilomètres de longueur.

L’un des éléments clé de cette étude est « la découverte, dans le Rift Rukwa, d’un lac d’environ 25 millions d’années et de dépôts fluviaux, qui préservent la cendre volcanique abondante en fossiles de vertébrés. Ces dépôts comprennent certains des premiers primates anthropoïdes jamais trouvés dans le Rift », conclut le Dr Nancy Stevens, de l’Université de l’Ohio.

Ce serait donc il y a 25 à 30 Ma qu’un soulèvement de la partie orientale de l’Afrique aurait eu lieu, réarrangeant le cours des grands fleuves comme le Congo et le Nil et créant des paysages et des climats distincts qui marquent encore l’Afrique d’aujourd’hui… Avec des conséquences importantes sur le plan paléontologique et anthropologique.

Photo : Erta Ale et Dallol (dépression du Danakil – Ethiopie)

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Une équipe internationale de chercheurs sous la tutelle de l’Université de Leeds a étudié l’emplacement et le comportement des chambres magmatiques au niveau des dorsales océaniques. Ils ont travaillé dans l’Afar (Ethiopie) et en Islande, les deux seules régions du globe où ces dorsales émergent à la surface de la mer.
Les résultats des études ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ; ils apportent un nouvel éclairage sur les zones où le magma est stocké et sur ses déplacements dans les réseaux d’alimentation géologiques. Pouvoir déterminer l’emplacement et le comportement des chambres magmatiques pourrait permettre d’identifier plus rapidement les premiers signes d’une éruption volcanique.
Les scientifiques ont utilisé les images fournies par le satellite Envisat de l’Agence Spatiale Européenne pour mesurer les mouvements du sol avant, pendant et après les éruptions. Ils ont ensuite mis au point des simulations informatiques montrant le processus d’accrétion.

L’une des études a montré que les chambres magmatiques qui ont alimenté une éruption en novembre 2008 ne se trouvaient qu’à un kilomètre de profondeur alors que l’on pensait généralement qu’elles se trouvaient à plus de 3 km. Il est inhabituel de trouver des chambres magmatiques peu profondes dans des zones d’accrétion lente comme le rift de l’Afar où les plaques tectoniques s’écartent à la même vitesse que poussent les ongles de la main. Selon un scientifique qui a participé à cette étude, « il est vraiment surprenant de voir une chambre magmatique si proche de la surface de la terre dans une zone où les plaques s’écartent très lentement. Les résultats changent notre approche des volcans ».
Un autre scientifique de l’équipe a remarqué que le sol avait commencé à se soulever quatre mois avant l’éruption, sous l’augmentation de pression du magma dans l’une des chambres volcaniques. La compréhension de ces signes précurseurs est essentielle pour pouvoir prévoir les éruptions.
L’éruption de 2008 dans l’Afar va permettre aux scientifiques de mieux comprendre les phénomènes volcaniques au niveau des zones d’accrétion. La plupart de ces zones se situent, en général, à au moins deux mille mètres de profondeur, ce qui rend leur accès extrêmement difficile. Les nouvelles connaissances obtenues en Ethiopie vont aider les chercheurs à mieux comprendre les volcans islandais dont les éruptions peuvent avoir un impact sur l’Europe.

Découvrez nos séjour en Islande et en Ethiopie.

Sources : Physorg.com – Lire l’article de Claude Grandpey ici

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