Une récente étude conduite par le Dr Mara Milrooney, anthropologue au Bishop Museum à Honolulu (Hawaï), vient bousculer la théorie selon laquelle les habitants de l’île de Pâques se seraient « auto détruits » avant la première visite des européens en 1722.

L’île apparue au large du Japon en novembre dernier nous donne l’occasion de revenir sur ce type de phénomènes, nommés éruptions surtseyennes depuis l’apparition de l’île de Surtsey, au large de l’Islande, en 1963.

Ce type d’éruption est caractéristique de l’interaction entre du magma brûlant et une grande quantité d’eau de mer ou d’un lac. Cependant pour qu’un tel phénomène puisse se produire il faut une faible profondeur d’eau, car une trop grande épaisseur étoufferait, sous une pression bien trop forte, toute tentative d’explosion. Une éruption sursteyenne se divise en trois phases : une sous-marine, une hydromagmatique, et une aérienne. Lors de la phase sous-marine, la lave s’échappe par une fissure au fond de l’océan. Au début, la pression de l’eau empêche toute activité explosive, et le volcan sous-marin grandit, s’approchant de plus en plus de la surface. La quantité d’eau faisant pression sur le volcan diminue, et lorsque la pression de l’eau est trop faible, la lave se fragmente sous le choc thermique. On voit alors apparaître un panache au-dessus de la surface, panache composé majoritairement de vapeur d’eau mais aussi de cendres volcaniques. Le volcan continue à grandir, et peu à peu à émerger, jusqu’à ce que la cheminée volcanique débouche au-dessus du niveau de l’eau. On entre dans la phase aérienne, pendant laquelle le rôle de l’eau diminue, et l’éruption continue suivant le type de lave émis par le volcan.

Un schéma de ce type d’éruption en résume les différentes phases.

Ce type d’explosion a également été observé au large de Faial, dans l’archipel des Açores. C’est ainsi qu’est né le volcan de Capelinhos, à l’ouest de l’île, en 1957, soit avant l’île de Surstey.

Photo : Capelinhos, sur l’île de Faial, archipel des açores

La vidéo d’aurore boréale, fabriquée à partir de clichés de 3 secondes chacun, pris à travers le hublot d’un avion, montre une aurore boréale dansant dans le ciel arctique. C’est au cours d’un vol Londres-New York que le photographe Paul Williams, déjà auteur de plusieurs timelapses d’aurores, a assisté au spectacle.

Le supervolcan situé sous le parc du Yellowstone aux Etats-Unis serait beaucoup plus grand que ce que l’on pensait jusqu’alors. Une étude scientifique rapporte en effet que la chambre magmatique serait 2,5 fois plus grande que prévu ! Les dernières données ont été annoncées lors de la rencontre annuelle de la société américaine de géologie.

C’est une petite vidéo d’à peine plus de 3 minutes qui nous convainc de l’importance du requin dans l’écosystème. Pas besoin de long discours, une simple démonstration suffit. Le requin, en tant que prédateur situé au sommet de la chaîne alimentaire des océans, joue son rôle de régulateur. Il se nourrit de proies variées et influe sur leur nombre. Si on supprime les requins, ou simplement si on en diminue significativement le nombre, ses proies vont devenir plus nombreuses, et donc se nourrir en plus grande quantité : les espèces situées en-dessous d’elle dans la chaîne alimentaire vont alors diminuer drastiquement. C’est un effet en cascade, un déséquilibre dû à l’acharnement contre les requins.

Nicolas Dubreuil, explorateur photographe, vient de publier « Kullorsuaq, un village aux confins du Groenland« , dans lequel il raconte le quotidien de la vie en Arctique, dans un des villages les plus septentrionaux du monde, un des plus difficiles d’accès du Groenland.

Un article de Sciences et avenir nous apprend qu’un précieux manuscrit, décrivant les richesses géologiques du parc du Yellowstone avant que celui-ci fut crée, vient d’être cédé à la Montana State University par un particulier.

Morte ou pas morte, la comète ISON ? Les scientifiques avaient annoncé que la comète n’avait pas survécu à son approche du soleil le 28 novembre dernier. La presse et nous-même avions donc répété l’information, mais aujourd’hui les choses semblent un peu différentes… le 30 novembre en effet, la NASA a posté un GIF sur son site, montrant ce qu’il restait de la comète, affirmant que les chercheurs pensaient que le noyau avait survécu. Le reliquat de la comète aurait par contre disparu depuis le 1er décembre, même si on peut lire sur le site de Sciences et avenir que les astronomes attendent les dernières images du télescope Hubble pour être sûrs du sort d’ISON.

Il semblerait que la comète ISON n’ait pas survécu à son passage près du soleil. Elle a en effet disparu des écrans du satelitte SOHO au moment où elle s »approchait du soleil hier jeudi 28 novembre, ce qui pousse fortement à croire qu’elle s’est désagrégée. C’est en tout cas la conclusion tirée par la majorité de la communauté scientifique.

C’est un documentaire qui fait parler de lui aux Etats-Unis, et bien que sa diffusion soit prévue sur Arte en 2014 et pas sur les écrans de cinéma, espérons qu’il ait son effet ici aussi. Réalisé par l’américaine Gabriela Cowperthwaite, Blackfish, sorti sur les écrans américains en juillet 2013, revient sur un fait divers tragique qui avait, à l’époque, beaucoup ému l’Amérique : la mort, en 2010, de la dresseuse d’orques Dawn Brancheau, attaquée par un des animaux du parc Seaworld.