On ne compte plus les articles et études qui paraissent sur la fonte des glaces, toutes plus catastrophiques les unes que les autres. C’est le journal Sciences et Avenir que relaie la dernière étude menée par des chercheurs allemands.

C’est une curiosité visuelle que nous propose l’opération réussie de l’Institut Géologique des Etats-Unis (USGS), qui a fixé des caméras video sur le cou de quatre Ourse polaires, des femelles sans petit, évoluant dans le nord de l’Alaska, plus précisément à Prudhoe Bay, dans la mer de Beaufort.

Après un premier colloque organisé à Paris en Octobre 2012 sur le thème de l’ours polaire, faisant état, entre autres, des dernières recherches, et de l’impact du réchauffement climatique sur cet animal et son habitat, une deuxième édition se tiendra à la Cité des Sciences et de l’Industrie, à Paris, les 28 et 29 Mars 2014. Ce deuxième colloque a pour but de faire le point sur la protection de l’ours polaire et sur les menaces qui pèsent sur son habitat. Le programme est disponible ici.

Découvrez nos voyages polaires

Situé au nord de la Norvège, le Spitzberg est une île faisant partie de l’archipel du Svalbard. C’est une des deux seules îles habitées de cet archipel découvert en 1596 par l’explorateur néerlandais Willem Barentsz. Avec ses montagnes escarpées et ses glaciers, le Spitzberg offre de somptueux paysages et une nature encore vierge. Ours blancs, renard polaires et autres rennes peuplent cette terre, tandis que les eaux accueillent morses, phoques, baleines et autres mammifères marins.

C’est sur le blog de Claude Grandpey que nous avons trouvé ce lien d’une vidéo publiée sur YouTube par la National Oceanic and Atmospheric Administration sur la fonte de l’arctique.

La vidéo d’aurore boréale, fabriquée à partir de clichés de 3 secondes chacun, pris à travers le hublot d’un avion, montre une aurore boréale dansant dans le ciel arctique. C’est au cours d’un vol Londres-New York que le photographe Paul Williams, déjà auteur de plusieurs timelapses d’aurores, a assisté au spectacle.

Nicolas Dubreuil, explorateur photographe, vient de publier « Kullorsuaq, un village aux confins du Groenland« , dans lequel il raconte le quotidien de la vie en Arctique, dans un des villages les plus septentrionaux du monde, un des plus difficiles d’accès du Groenland.

Une série de 6 documentaires sur les pays de Scandinavie, à voir sur Arte +7 ou en rediffusion dans les semaines à venir. Suède, Islande, Groenland, Finlande, Norvège et Danemark sont ainsi à l’honneur, non pas pour leurs peuples ou leurs cultures mais pour leur faune et leur flore. Découvrez de somptueuses images de renards polaires, ours bruns, bœufs musqués, et des paysages à couper le souffle !

Scandinavie sauvage, sur Arte.

Hiver 1984, un chalutier fait naufrage au large des îles Vestmann, au sud de l’Islande. Un seul homme de l’équipage survit, malgré les températures glaciales de l’air et de l’eau. Après 6 heures de nage en pleine nuit, il atteint les côtes et marche encore 2 heures avant d’atteindre la première habitation. Tiré d’une histoire vraie, le film de Baltasar Kormakur retrace l’histoire incroyable de ce pêcheur qui a vu sa vie changer après cet événement hors du commun.

A mille lieues du cinéma sensationnel hollywoodien, Baltasard Kormakur signe un film à la fois sobre mais impressionnant, racontant une histoire extraordinaire sans jamais tomber dans la surenchère d’effets spéciaux. C’est l’occasion pour le spectateur d’en apprendre un peu plus sur le pays, sur les conditions de vie des pêcheurs et sur les îles Vestmann.

Balatsar Kormakur avait auparavant adapté  le célèbre roman d’Arnaldur Indridason, « La cité des Jarres » (sorti en France en 2006 ).

Voir la bande-annonce de Survivre
Découvrez tous nos voyages en Islande

L’exploration pétrolière et minière, la pêche et même le tourisme sont à l’ordre du jour de la réunion que regroupent les ministres des affaires étrangères de huit pays riverains de l’Arctique à Nuuk au Groenland.
Américains, canadiens, danois, finlandais, islandais, norvégiens, russes et suédois doivent discuter des règles pour l’exploitation de cette région du globe gravement menacée par le réchauffement climatique et qui suscite notamment, les convoitises des géants pétroliers.
Selon les estimations scientifiques de l’administration américaine, plus du cinquième des ressources de gaz et de pétrole encore non exploitées se trouveraient au nord du cercle polaire arctique.
Dans un premier temps, les ministres devraient signer un accord sur le sauvetage en mer qui définirait des zones de recherches, et qui serait le tout premier accord liant l’ensemble des huit pays autour de la gestion de l’Arctique. Une première pierre ?
L’importance d’une concertation entre ces pays arctiques devient primordiale du fait de la multiplication des voies maritimes ouvertes par la fonte des glaces.
En effet, en  août dernier, un pétrolier russe a ainsi inauguré une nouvelle route nordique vers la Chine, et les croisières touristiques s’approchent de plus en plus du pôle, en particulier autour de l’Alaska.
« Nous savons qu’il y a d’importants dépôts de pétrole, qui étaient difficiles d’accès par le passé et qui vont devenir de plus en plus accessibles », a expliqué M. Steinberg. Ainsi, les Etats-Unis souhaitent discuter de la gestion des marées noires dans l’Arctique, ainsi que des moyens de les éviter.
L’Alaska fournit déjà 10% de la production pétrolière américaine. Mais n’oublions pas le traumatisme écologique qu’a laisser la marée noire de l’Exxon Valdez sur les côtes d’Alaska en 1989. La faune et la flore fragiles des régions arctiques sont très vulnérables aux pollutions diverses, d’où la grande inquiétude des mouvements écologiques et de protection de la nature. Les récentes catastrophes dans le golf du Mexique et au Japon illustrent une fois encore que le risque zéro n’existe pas et que parfois l’avidité énergétique de certaines compagnies peuvent mettre en péril les milieux naturels les plus fragiles…

Retrouvez nos voyages au Groenland

S’inscrire à la newsletter

Nom:
Email: