Comme nous l'apprend Claude Granpey sur son blog, l'activité du volcan Copahue, au Chili, continue et le niveau d'alerte est passé à orange. Une zone de sécurité de 3 kilomètres a été mise en place autour du volcan, sans pour autant impliquer d'évacuations. Le nombre de petites explosions ne cesse d'augmenter, et les derniers rapports prédisent une forte "probabilité d'événements éruptifs mineurs." Le volcan Copahue est un stratovolcan situé à la frontière entre le Chili et l'Argentine. Il culmine à 2 997 m et comporte plusieurs cratères, dont un seul est actif et est extrêmement profond : environ 300 mètres ! Au fond de ce cratère se trouve un lac de trois hectares, alimenté par les eaux pluviales, chauffées par les arrivées d'eaux chaudes, de vapeur et de gaz. Une forte odeur de soufre s'en dégage. Le Copahue fait partie des volcans au programme de nos voyages au Chili. Découvrez tous nos séjours au Chili ici.
Comme nous l’apprend Claude Granpey sur son blog, l’activité du volcan Copahue, au Chili, continue et le niveau d’alerte est passé à orange. Une zone de sécurité de 3 kilomètres a été mise en place autour du volcan, sans pour autant impliquer d’évacuations. Le nombre de petites explosions ne cesse d’augmenter, et les derniers rapports prédisent une forte « probabilité d’événements éruptifs mineurs. »
Ingrédients : Poulet (ou peut être également préparé avec de la viande ou des légumes) 4 oignons Plaquette de beurre Berbere (mélange d’épices composé à partir de paprika, chili, poivre, sel, gingembre…) 2 œufs durs Sel Huile végétale Ail Bouillon de poule Préparation : Faites revenir dans de l’huile les oignons hachés, laissez-les cuire longtemps afin d’obtenir des oignons caramélisés avec du beurre. Ajoutez le berbere en fonction de vos goûts pour les plats épicés, versez de l’ail haché dans la sauce avec du bouillon de poule et laissez reposer 45 minutes. Ajouter les morceaux de poulet. Vous pouvez ajouter les œufs durs à la fin de la cuisson pour colorer les œufs. Le doro wot est servi avec « l’injera », une crêpe à base de farine de teff. L’injera sert de pain dans la cuisine éthiopienne. Le ragoût peut également être dégusté avec du riz. Découvrez nos voyages en Ethiopie. Découvrez l'article sur le Dallol en Ethiopie de JM Bardintzeff sur son blog
Ingrédients :
Poulet (ou peut être également préparé avec de la viande ou des légumes)
4 oignons
Plaquette de beurre
Berbere (mélange d’épices composé à partir de paprika, chili, poivre, sel, gingembre…)
2 œufs durs
Sel
Huile végétale
Ail
Bouillon de poule
Préparation : Faites revenir dans de l’huile les oignons hachés, laissez-les cuire longtemps afin d’obtenir des oignons caramélisés avec du beurre. Ajoutez le berbere en fonction de vos goûts pour les plats épicés, versez de l’ail haché dans la sauce avec du bouillon de poule et laissez reposer 45 minutes. Ajouter les morceaux de poulet. Vous pouvez ajouter les œufs durs à la fin de la cuisson pour colorer les œufs.
Le doro wot est servi avec « l’injera », une crêpe à base de farine de teff. L’injera sert de pain dans la cuisine éthiopienne. Le ragoût peut également être dégusté avec du riz.
C'est une équipe de chercheurs australiens et indonésiens qui a pu dater douze pochoirs et deux dessins vieux d'environ 40 000 sur l'île de Sulawesi, en Indonésie. L'endroit avait été découvert dans les années 50, mais jusqu'à présent, les scientifiques estimaient que le climat tropical avait dû altérer des peintures très anciennes et supposaient donc celles-ci beaucoup plus récentes. Cette datation fait de ces pochoirs et dessins les contemporains d'œuvres similaires retrouvées en Europe. Et bouleverse l'état des connaissances. "Les archéologues étaient depuis longtemps intrigués par l’apparition en Europe, il y a 35 000-40 000 ans d’un riche corpus d’œuvres sophistiquées et de la quasi-absence d’équivalent ailleurs, en particulier le long des routes de migration humaine vers l’Asie du Sud et de l’Est [dans la zone située entre l’Asie et l’Australie], où les Homo sapiens se sont installés il y a près de 50 000 ans », expliquent les auteurs de l'étude. L'empreinte négative d'une main (procédé consistant à poser sa main sur une paroi et à projeter des pigments autour, de façon à obtenir une trace blanche de la main sur le support) serait vieille d'au moins 39 900 ans, et serait donc la plus vieille à ce jour. Jusqu'à présent, la plus vieille empreinte de ce type était celle d'El Castillo, en Espagne, et datait de 37 300 ans. Deux dessins de mammifères auraient quant à eux été effectués il y a plus de 35 400 ans. La datation de ces œuvres grâce à de nouvelles techniques n'est qu'une première étape dans la connaissance de l'art rupestre mondial, et les prochaines découvertes nous permettront d'en savoir plus sur son histoire : où il est apparu, comment il s'est propagé… L'Indonésie n'est donc pas qu'un archipel faisant la joie des amoureux des volcans et des amateurs de plongée. C'est
C’est une équipe de chercheurs australiens et indonésiens qui a pu dater douze pochoirs et deux dessins vieux d’environ 40 000 sur l’île de Sulawesi, en Indonésie. L’endroit avait été découvert dans les années 50, mais jusqu’à présent, les scientifiques estimaient que le climat tropical avait dû altérer des peintures très anciennes et supposaient donc celles-ci beaucoup plus récentes.
L'archipel d'Indonésie fait partie des zones comportant le plus de volcans actifs au monde. Hier, dimanche 5 Octobre 2014, le Mont Sinabung, dont l'activité est plutôt régulière ces derniers temps, est à nouveau entré en éruption, avec des colonnes de cendres montant jusqu'à 3 000 m, sans pour autant nécessiter d'évacuation. Rappelons que le Sinabung est situé sur l'île de Sumatra. C'est un volcan gris qui culmine à 2 460 m d'altitude. Découvrez les volcans d'Indonésie avec 80 Jours Voyages ! Découvrez l'article sur le Sinabung de Jacques-Marie Bardintzeff
L’archipel d’Indonésie fait partie des zones comportant le plus de volcans actifs au monde. Hier, dimanche 5 Octobre 2014, le Mont Sinabung, dont l’activité est plutôt régulière ces derniers temps, est à nouveau entré en éruption, avec des colonnes de cendres montant jusqu’à 3 000 m, sans pour autant nécessiter d’évacuation.
Rappelons que le Sinabung est situé sur l’île de Sumatra. C’est un volcan gris qui culmine à 2 460 m d’altitude.
Les images du volcan islandais Bárðarbunga, entré en éruption il y a un peu plus d'un mois, ont été filmées par un drône. Les gaz émis par le volcan sont toxiques et le secteur n'est toujours pas ouvert au public. Découvrez nos voyages en Islande
Les images du volcan islandais Bárðarbunga, entré en éruption il y a un peu plus d’un mois, ont été filmées par un drône. Les gaz émis par le volcan sont toxiques et le secteur n’est toujours pas ouvert au public.
L'éruption du mont Ontake, samedi 29 septembre peu avant midi, nous prouve une fois de plus que malgré les progrès de la science et la surveillance constante des volcans, rien ne permet de prédire à coup sûr une éruption volcanique. La preuve la plus flagrante en est que le jour de l'éruption, aucun signe, même le plus minime, n'a poussé les autorités à envisager un quelconque événement : le mont Ontake était classé au niveau 1, soit le plus bas sur l'échelle des risques volcaniques. Le journal Le Monde rapporte que le président de la commission de prédiction de l'activité volcanique a déclaré : "Ce qui s'est passé samedi a dépassé nos moyens actuels d'anticipation." Au moment de l'éruption, environ 300 randonneurs gravissaient le volcan, site sacré du culte shinto mais également destination populaire pour les randonneurs. D'après Setsuya Nakada, sismologue de l'université de Tokyo, on est face à une éruption hydrovolcanique, qui a lieu lorsque le magma rencontre les eaux souterraines ; ces éruptions sont particulièrement soudaines et explosives, et les conditions pour qu'elles arrivent extrêmement difficile à déceler. Rien d'étonnant, donc, à ce que les autorités n'aient rien vu venir. Il y a bien eu, il y a une dizaine de jours, une série de microséismes dans la zone du mont Ontake, détectés par l'agence de météorologie. Le lien avec l'éruption reste cependant bien difficile à établir. La dernière éruption du mont Ontake remonte à 1979, date à laquelle il était considéré comme éteint. En 2007, le volcan avait provoqué une série de séismes. Pendant ce temps, en Islande, les scientifiques continuent jour après jour d'observer l'éruption de l'Holuhraun, mais les seules certitudes concernent les faits objectifs. Différents scénarios sont établis chaque jour, sans que l'on sache lequel se réalisera, ni même si l'un d'entre eux se réalisera
L’éruption du mont Ontake, samedi 29 septembre peu avant midi, nous prouve une fois de plus que malgré les progrès de la science et la surveillance constante des volcans, rien ne permet de prédire à coup sûr une éruption volcanique.
Cela fait aujourd'hui un mois que l'éruption dans l'Holuhraun a commencé, et rien n'indique pour l'instant qu'elle va bientôt s'arrêter. Les environs restent toujours fermés au public, principalement en raison de l'émission de gaz toxiques et du risque toujours présent d'une éventuelle inondation. Il n'est nullement question pour l'instant d'ouvrir l'accès aux touristes ou autres visiteurs. A l'heure qu'il est, l'Holuhraun a crée un impressionnant champ de lave de 44 km2, représentant un demi kilomètre cube en volume. L'éruption la plus récente qui se rapproche le plus de l'Holuhraun en terme de volume est celle de l'Hekla, en 1947, dont le champ de lave a atteint 0,8 km3. Cependant, cette éruption a duré 13 mois, ce qui rend le débit de l'Holuhraun nettement plus élevé. On est loin toutefois de l'éruption du Laki en 1783, qui a produit un volume de 14 km3 de lave. L'éruption du Laki a duré 8 mois et on peut penser qu'elle a changé le cours de l'histoire. Pas seulement parce qu'elle a crée une famine en Islande qui a causé la mort d'un quart de la population, mais aussi parce que cette éruption a eu des conséquences dans tout l'hémisphère nord. Le Laki a modifé le climat de façon significative en Europe pendant plusieurs années. Certains pensent qu'il est en partie responsable de la famine qui a contribué à a révolution française ! L'éruption de l'Holuhraun modifie le paysage et nul ne sait quand elle va s'arrêter ! Découvrez l'Islande avec 80 Jours Voyages Découvrez l'article de JM Bardintzeff sur l'Holuhraun
Cela fait aujourd’hui un mois que l’éruption dans l’Holuhraun a commencé, et rien n’indique pour l’instant qu’elle va bientôt s’arrêter. Les environs restent toujours fermés au public, principalement en raison de l’émission de gaz toxiques et du risque toujours présent d’une éventuelle inondation. Il n’est nullement question pour l’instant d’ouvrir l’accès aux touristes ou autres visiteurs.
Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines. La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale. On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole. Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans
Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines.
La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale.
On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole.
Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans les années 1980 peuvent convertir la chaleur volcanique en électricité à un coût beaucoup plus bas – et avec moins de pollution – que le charbon.
Avec l’énergie géothermique, l’Indonésie devrait normalement réduire d’ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 26 pour cent par rapport aux niveaux de 2005. L’Indonésie est le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre dans le monde en raison de son utilisation de combustibles polluants pour produire de l’électricité et à cause de la déforestation galopante.
Les aurores boréales font partie des plus beaux spectacles offerts par la nature. Aujourd'hui, la quantité d'images diffusées sur internet permet à quiconque de se faire une idée de leur beauté. Mais le phénomène reste mystérieux pour la plupart d'entre nous. Tentative d'explication. Au départ, il y a le soleil, et surtout le vent solaire, qui transporte des particules jusqu'à la terre. Attirées par les pôles magnétiques qui jouent le rôle de puissants aimants, ces particules pénètrent la magnétosphère et heurtent les atomes qui y sont présents. Ceux-ci sont alors excités : un de leurs électrons change de couche, libérant ainsi une petite quantité d'énergie en émettant un photon qui crée de la lumière. La composition de notre atmosphère varie en fonction de l'altitude. Les particules de vent solaire entrent principalement en collision avec de l'azote ou de l'oxygène, en créant des variations de couleur. L'azote donne des aurores plutôt bleues tandis que l'oxygène en crée des vertes. Les aurores peuvent aussi contenir, plus rarement, des nuances de rouge. La plupart des aurores ont lieu entre 90 et 150 km d'altitude. La durée d'une aurore boréale est variable. Il n'y a aucune règle de ce côté-là : elle peut durer quelques minutes comme quelques heures, et son intensité peut changer au cours du spectacle. Pour pouvoir les admirer dans de bonnes conditions, il faut un ciel noir et dégagé, loin de toute pollution lumineuse. Mieux vaut aussi bien se couvrir : la nuit, sans la présence de nuages pour garder la chaleur au sol, et sous de telles latitudes, l'observation des aurores s'accompagne le plus souvent d'un froid mordant. L'équipe de 80 Jours Voyages organise chaque année des séjours d'observation des aurores en Islande. En petit groupe, vous partirez en plein cœur du désert islandais pour rejoindre le refuge de
Les aurores boréales font partie des plus beaux spectacles offerts par la nature. Aujourd’hui, la quantité d’images diffusées sur internet permet à quiconque de se faire une idée de leur beauté. Mais le phénomène reste mystérieux pour la plupart d’entre nous. Tentative d’explication.
Un nouveau volcan islandais au nom plus prononçable que l'Eyjafjallajökull a fait parler de lui ces dernières semaines dans l'Holuhraun : le Barðarbunga. Retour sur les moments forts de l'éruption. 16 août : les premiers signes d'une éventuelle éruption sont donnés par la forte augmentation de l'activité sismique dans le secteur nord du glacier Vatnajökull, le plus grand glacier d'Islande. Pendant plusieurs jours, le niveau d'alerte change régulièrement de couleur, passant de jaune à rouge pour redescendre à orange. Par mesure de sécurité, les accès aux environs du Barðarbunga sont fermés et les touristes présents dans le secteur évacués. Les scientifiques restent les yeux rivés sur les sismographes, certains envisageant la possibilité d'une éruption sous-glaciaire. De leur côté, les médias internationaux imaginent tout de suite un scénario catastrophe, identique à celui de 2010, avec l'émission d'un nuage de cendres et l'interruption du trafic aérien. La sismicité montre rapidement que l’intrusion magmatique se poursuit en direction du nord pour former un dyke d'une longueur estimée à plus de 35 kilomètres. Ce n'est qu'une fois en dehors du glacier que la magma, ayant sans doute trouvé un obstacle lors de sa progression souterraine, va trouver le chemin de la sortie ! 29 août, vers 01h00 du matin : 13 jours après le début de l'augmentation de l'activité sismique, une éruption fissurale commence entre le glacier Dyngjujokull et la caldeira de l'Askja dans le champ de lave de l'Holuhraun. Le niveau d'alerte passe à rouge, pour être rabaissé à orange en fin de journée : l'éruption est mineure et si les accès restent fermés, une émission de cendres est peu probable. Les premières images de l'éruption sont rapidement publiées sur les sites internet. 31 août, vers 05h00 du matin : c'est le début d'un nouvel épisode éruptif, d'une intensité plus importante que le
Un nouveau volcan islandais au nom plus prononçable que l’Eyjafjallajökull a fait parler de lui ces dernières semaines dans l’Holuhraun : le Barðarbunga. Retour sur les moments forts de l’éruption.
16 août : les premiers signes d’une éventuelle éruption sont donnés par la forte augmentation de l’activité sismique dans le secteur nord du glacier Vatnajökull, le plus grand glacier d’Islande. Pendant plusieurs jours, le niveau d’alerte change régulièrement de couleur, passant de jaune à rouge pour redescendre à orange. Par mesure de sécurité, les accès aux environs du Barðarbunga sont fermés et les touristes présents dans le secteur évacués. Les scientifiques restent les yeux rivés sur les sismographes, certains envisageant la possibilité d’une éruption sous-glaciaire. De leur côté, les médias internationaux imaginent tout de suite un scénario catastrophe, identique à celui de 2010, avec l’émission d’un nuage de cendres et l’interruption du trafic aérien.
La sismicité montre rapidement que l’intrusion magmatique se poursuit en direction du nord pour former un dyke d’une longueur estimée à plus de 35 kilomètres. Ce n’est qu’une fois en dehors du glacier que la magma, ayant sans doute trouvé un obstacle lors de sa progression souterraine, va trouver le chemin de la sortie !
29 août, vers 01h00 du matin : 13 jours après le début de l’augmentation de l’activité sismique, une éruption fissurale commence entre le glacier Dyngjujokull et la caldeira de l’Askja dans le champ de lave de l’Holuhraun. Le niveau d’alerte passe à rouge, pour être rabaissé à orange en fin de journée : l’éruption est mineure et si les accès restent fermés, une émission de cendres est peu probable. Les premières images de l’éruption sont rapidement publiées sur les sites internet.
31 août, vers 05h00 du matin : c’est le début d’un nouvel épisode éruptif, d’une intensité plus importante que le premier. L’activité sismique varie chaque jour dans la région, toujours surveillée d’aussi près. Seuls les scientifiques et les journalistes sont autorisés à se rendre sur le lieu de l’éruption depuis le début de l’activité. Tous les scénarios possibles sont envisagés, mais il reste toujours aussi difficile de prévoir avec certitude la suite des événements. La crainte majeure est celle d’une inondation de la rivière Jokulsá á Fjöllum.
3 septembre : les scientifiques et journalistes doivent regagner leur camp de base à Dregakil. Par mesure de sécurité, l’accès au site de l’éruption leur est interdit pendant 24h.
8 septembre : la lave atteint la rivière Jokulsá á Fjöllum et la recouvre en partie.
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