Comme nous l’apprend Claude Granpey sur son blog, l’activité du volcan Copahue, au Chili, continue et le niveau d’alerte est passé à orange. Une zone de sécurité de 3 kilomètres a été mise en place autour du volcan, sans pour autant impliquer d’évacuations. Le nombre de petites explosions ne cesse d’augmenter, et les derniers rapports prédisent une forte « probabilité d’événements éruptifs mineurs. »

Ingrédients :

Poulet (ou peut être également préparé avec de la viande ou des légumes)
4 oignons
Plaquette de beurre
Berbere (mélange d’épices composé à partir de paprika, chili, poivre, sel, gingembre…)
2 œufs durs
Sel
Huile végétale
Ail
Bouillon de poule

Préparation : Faites revenir dans de l’huile les oignons hachés, laissez-les cuire longtemps afin d’obtenir des oignons caramélisés avec du beurre. Ajoutez le berbere en fonction de vos goûts pour les plats épicés, versez de l’ail haché dans la sauce avec du bouillon de poule et laissez reposer 45 minutes. Ajouter les morceaux de poulet. Vous pouvez ajouter les œufs durs à la fin de la cuisson pour colorer les œufs.

Le doro wot est servi avec « l’injera », une crêpe à base de farine de teff. L’injera sert de pain dans la cuisine éthiopienne. Le ragoût peut également être dégusté avec du riz.

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Découvrez l’article sur le Dallol en Ethiopie de JM Bardintzeff sur son blog

C’est une équipe de chercheurs australiens et indonésiens qui a pu dater douze pochoirs et deux dessins vieux d’environ 40 000 sur l’île de Sulawesi, en Indonésie. L’endroit avait été découvert dans les années 50, mais jusqu’à présent, les scientifiques estimaient que le climat tropical avait dû altérer des peintures très anciennes et supposaient donc celles-ci beaucoup plus récentes.

L’archipel d’Indonésie fait partie des zones comportant le plus de volcans actifs au monde. Hier, dimanche 5 Octobre 2014, le Mont Sinabung, dont l’activité est plutôt régulière ces derniers temps, est à nouveau entré en éruption, avec des colonnes de cendres montant jusqu’à 3 000 m, sans pour autant nécessiter d’évacuation.

Rappelons que le Sinabung est situé sur l’île de Sumatra. C’est un volcan gris qui culmine à 2 460 m d’altitude.

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Découvrez l’article sur le Sinabung de Jacques-Marie Bardintzeff

 

 

Les images du volcan islandais Bárðarbunga, entré en éruption il y a un peu plus d’un mois, ont été filmées par un drône. Les gaz émis par le volcan sont toxiques et le secteur n’est toujours pas ouvert au public.

 

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L’éruption du mont Ontake, samedi 29 septembre peu avant midi, nous prouve une fois de plus que malgré les progrès de la science et la surveillance constante des volcans, rien ne permet de prédire à coup sûr une éruption volcanique.

Cela fait aujourd’hui un mois que l’éruption dans l’Holuhraun a commencé, et rien n’indique pour l’instant qu’elle va bientôt s’arrêter. Les environs restent toujours fermés au public, principalement en raison de l’émission de gaz toxiques et du risque toujours présent d’une éventuelle inondation. Il n’est nullement question pour l’instant d’ouvrir l’accès aux touristes ou autres visiteurs.

Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines.

La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale.

On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole.

Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans les années 1980 peuvent convertir la chaleur volcanique en électricité à un coût beaucoup plus bas – et avec moins de pollution – que le charbon.

Avec l’énergie géothermique, l’Indonésie devrait normalement réduire d’ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 26 pour cent par rapport aux niveaux de 2005. L’Indonésie est le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre dans le monde en raison de son utilisation de combustibles polluants pour produire de l’électricité et à cause de la déforestation galopante.

Source : Claude Granpey, la passion des volcans

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Les aurores boréales font partie des plus beaux spectacles offerts par la nature. Aujourd’hui, la quantité d’images diffusées sur internet permet à quiconque de se faire une idée de leur beauté. Mais le phénomène reste mystérieux pour la plupart d’entre nous. Tentative d’explication.

Un nouveau volcan islandais au nom plus prononçable que l’Eyjafjallajökull a fait parler de lui ces dernières semaines dans l’Holuhraun : le Barðarbunga. Retour sur les moments forts de l’éruption.

16 août : les premiers signes d’une éventuelle éruption sont donnés par la forte augmentation de l’activité sismique dans le secteur nord du glacier Vatnajökull, le plus grand glacier d’Islande. Pendant plusieurs jours, le niveau d’alerte change régulièrement de couleur, passant de jaune à rouge pour redescendre à orange. Par mesure de sécurité, les accès aux environs du Barðarbunga sont fermés et les touristes présents dans le secteur évacués. Les scientifiques restent les yeux rivés sur les sismographes, certains envisageant la possibilité d’une éruption sous-glaciaire. De leur côté, les médias internationaux imaginent tout de suite un scénario catastrophe, identique à celui de 2010, avec l’émission d’un nuage de cendres et l’interruption du trafic aérien.

La sismicité montre rapidement que l’intrusion magmatique se poursuit en direction du nord pour former un dyke d’une longueur estimée à plus de 35  kilomètres. Ce n’est qu’une fois en dehors du glacier que la magma, ayant sans doute trouvé un obstacle lors de sa progression souterraine, va trouver le chemin de la sortie !

29 août, vers 01h00 du matin : 13 jours après le début de l’augmentation de l’activité sismique, une éruption fissurale commence entre le glacier Dyngjujokull et la caldeira de l’Askja dans le champ de lave de l’Holuhraun. Le niveau d’alerte passe à rouge, pour être rabaissé à orange en fin de journée : l’éruption est mineure et si les accès restent fermés, une émission de cendres est peu probable. Les premières images de l’éruption sont rapidement publiées sur les sites internet.

31 août, vers 05h00 du matin : c’est le début d’un nouvel épisode éruptif, d’une intensité plus importante que le premier. L’activité sismique varie chaque jour dans la région, toujours surveillée d’aussi près. Seuls les scientifiques et les journalistes sont autorisés à se rendre sur le lieu de l’éruption depuis le début de l’activité. Tous les scénarios possibles sont envisagés, mais il reste toujours aussi difficile de prévoir avec certitude la suite des événements. La crainte majeure est celle d’une inondation de la rivière Jokulsá á Fjöllum.

3 septembre : les scientifiques et journalistes doivent regagner leur camp de base à Dregakil. Par mesure de sécurité, l’accès au site de l’éruption leur est interdit pendant 24h.

8 septembre : la lave atteint la rivière Jokulsá á Fjöllum et la recouvre en partie.

 

Découvrez l’article de JM Bardintzeff sur l’Holuhraun.

 

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