Notre dernière expédition dans le désert du Danakil cet hiver s'est déroulée en mars d'où nous rapportons quelques images toujours aussi extraordinaires des deux volcans actifs, le Dallol et l'Erta Alé. Pour ce dernier, le lac de lave était à un niveau assez haut (environ 10 à 12m de profondeur), rendant son observation des plus impressionnante ! Un voyage dans la dépression du Danakil, sur les volcans Dallol et Erta Ale, est un voyage destiné à ceux qui aiment vivre des expériences uniques et découvrir des paysages surnaturels. Dans le désert Afar, une des régions les plus inaccessibles et les plus chaudes du monde, les caravanes et les travailleurs de sels forment un étonnant spectacle ; les couleurs du Dallol quant à elles ne sont égales à aucune autre, et le lac de lave de l’Erta Ale permet d’assister à un tout autre spectacle, tout aussi fascinant. [cincopa AUBA1IrXR9Xu] N'attendez pas pour nous rejoindre sur l'un de nos séjours sur les volcans d'Ethiopie. https://www.youtube.com/watch?v=GbydMTn-5do Découvrez le blog de JM Bardintzeff
Notre dernière expédition dans le désert du Danakil cet hiver s’est déroulée en mars d’où nous rapportons quelques images toujours aussi extraordinaires des deux volcans actifs, le Dallol et l’Erta Alé. Pour ce dernier, le lac de lave était à un niveau assez haut (environ 10 à 12m de profondeur), rendant son observation des plus impressionnante !
Un voyage dans la dépression du Danakil, sur les volcans Dallol et Erta Ale, est un voyage destiné à ceux qui aiment vivre des expériences uniques et découvrir des paysages surnaturels. Dans le désert Afar, une des régions les plus inaccessibles et les plus chaudes du monde, les caravanes et les travailleurs de sels forment un étonnant spectacle ; les couleurs du Dallol quant à elles ne sont égales à aucune autre, et le lac de lave de l’Erta Ale permet d’assister à un tout autre spectacle, tout aussi fascinant.
Fin septembre 2012, Sylvain CHERMETTE (80 Jours Voyages) et Gilbert MILHAC (Conseiller sécurité, tourisme et commerce extérieur de la France – Ethiopie) ont organisé et effectué un voyage en Ethiopie, dans la région du Danakil, avec différents consuls et vices-consuls européens. Ce déplacement avait pour objectif d’évaluer le niveau de sécurité de la région avant l’ouverture de nos premiers séjours. En effet, depuis le tragique incident de l’hiver dernier, impliquant des touristes allemands et autrichiens, il était primordial de s’assurer des bonnes conditions de sécurité sur place. Ce voyage aura permis de constater que le degré de sécurité a augmenté autour du volcan de l’Erta Ale. Le nombre de militaires accompagnant chaque groupe de touristes a été renforcé et est passé de 3 à 7. Quatre militaires d’état supplémentaires accompagnent désormais l’escorte initiale et une nouvelle garnison est opérationnelle à proximité du pied du volcan. Il est à noter également qu’une surveillance de nuit et des tours de garde sont mis en place avec une sentinelle veillant en permanence sur le secteur. Au Dallol, la surveillance des concessions minières par les autorités permet une sécurité optimale pour nos groupes. A ce jour, et sans présager des évolutions géopolitiques ou de politique intérieure, nous estimons possible de voyager dans cette région en sécurité. Rappelons d’ailleurs que le plus grand danger vient de l’environnement lui-même, assez hostile. La dépression du Danakil est l’une des régions les plus chaudes du monde, dont l’altitude descend jusqu’à moins 120 mètres sous le niveau de la mer. Les conditions extrêmes de ce lieu demandent donc de la vigilance, une préparation sérieuse et une organisation rigoureuse de la part des Tours Opérateurs. Eléments qui, malheureusement font parfois défaut avec certaines agences locales… voire européennes. Le manque d’expérience et une logistique insuffisante sont susceptibles de créer plus de risques
Fin septembre 2012, Sylvain CHERMETTE (80 Jours Voyages) et Gilbert MILHAC (Conseiller sécurité, tourisme et commerce extérieur de la France – Ethiopie) ont organisé et effectué un voyage en Ethiopie, dans la région du Danakil, avec différents consuls et vices-consuls européens. Ce déplacement avait pour objectif d’évaluer le niveau de sécurité de la région avant l’ouverture de nos premiers séjours. En effet, depuis le tragique incident de l’hiver dernier, impliquant des touristes allemands et autrichiens, il était primordial de s’assurer des bonnes conditions de sécurité sur place.
Ce voyage aura permis de constater que le degré de sécurité a augmenté autour du volcan de l’Erta Ale. Le nombre de militaires accompagnant chaque groupe de touristes a été renforcé et est passé de 3 à 7. Quatre militaires d’état supplémentaires accompagnent désormais l’escorte initiale et une nouvelle garnison est opérationnelle à proximité du pied du volcan.
Il est à noter également qu’une surveillance de nuit et des tours de garde sont mis en place avec une sentinelle veillant en permanence sur le secteur.
Au Dallol, la surveillance des concessions minières par les autorités permet une sécurité optimale pour nos groupes. A ce jour, et sans présager des évolutions géopolitiques ou de politique intérieure, nous estimons possible de voyager dans cette région en sécurité.
Rappelons d’ailleurs que le plus grand danger vient de l’environnement lui-même, assez hostile. La dépression du Danakil est l’une des régions les plus chaudes du monde, dont l’altitude descend jusqu’à moins 120 mètres sous le niveau de la mer. Les conditions extrêmes de ce lieu demandent donc de la vigilance, une préparation sérieuse et une organisation rigoureuse de la part des Tours Opérateurs. Eléments qui, malheureusement font parfois défaut avec certaines agences locales… voire européennes. Le manque d’expérience et une logistique insuffisante sont susceptibles de créer plus de risques que la situation sécuritaire de la région en elle-même.
La beauté de l’endroit, totalement surréaliste, vaut pourtant le détour. Aujourd’hui l’ Ethiopie, multiculturelle, multiethnique et surtout multi-religieuse, est un pays relativement stable compte tenu des différentes tensions existant actuellement dans le monde arabo-musulman.
C’est à Burtele, dans la région de l’Afar, en Ethiopie, que des chercheurs ont découvert, en février 2009, les fossiles fragmentaires d’un pied d’hominidé, dont l’étude a été publiée dans la revue Nature du 29 mars. La radiodatation (par la méthode Argon-Argon) du spécimen lui donne un âge de 3,46 millions d'années. Ses caractéristiques le désignent d’une espèce différente de celle de la célèbre Lucy (Australopithecus afarensis), qui fréquentait également le site à cette époque. Le Dr Yohannes Haile-Selassie, anthropologue au Cleveland Museum of Natural History, confirme que « l’espèce de Lucy, qui marchait sur ses deux jambes, n’était pas la seule espèce d'hominidé vivant dans cette région de l'Éthiopie. Son espèce a coexisté avec des parents proches qui étaient plus aptes à grimper aux arbres » Découvrez l'Ethiopie https://www.youtube.com/watch?v=GbydMTn-5do
C’est à Burtele, dans la région de l’Afar, en Ethiopie, que des chercheurs ont découvert, en février 2009, les fossiles fragmentaires d’un pied d’hominidé, dont l’étude a été publiée dans la revue Nature du 29 mars. La radiodatation (par la méthode Argon-Argon) du spécimen lui donne un âge de 3,46 millions d’années. Ses caractéristiques le désignent d’une espèce différente de celle de la célèbre Lucy (Australopithecus afarensis), qui fréquentait également le site à cette époque.
Le Dr Yohannes Haile-Selassie, anthropologue au Cleveland Museum of Natural History, confirme que « l’espèce de Lucy, qui marchait sur ses deux jambes, n’était pas la seule espèce d’hominidé vivant dans cette région de l’Éthiopie. Son espèce a coexisté avec des parents proches qui étaient plus aptes à grimper aux arbres »
Une nouvelle recherche géologique indique que la grande faille du Rift, qui coupe le continent africain en deux, s’est formée de façon homogène dans le temps, contrairement à ce que l’on pensait. Ce scientifique australien Eric Roberts, de l'Université James Cook, a dirigé une équipe de géologues qui vient ainsi de reconsidérer les étapes de formation de la grande vallée du Rift africain, cette gigantesque faille d’environ 50 kilomètres de largeur qui partage l’Est africain sur 6 000 kilomètres de longueur. L’un des éléments clé de cette étude est « la découverte, dans le Rift Rukwa, d’un lac d'environ 25 millions d'années et de dépôts fluviaux, qui préservent la cendre volcanique abondante en fossiles de vertébrés. Ces dépôts comprennent certains des premiers primates anthropoïdes jamais trouvés dans le Rift », conclut le Dr Nancy Stevens, de l'Université de l’Ohio. Ce serait donc il y a 25 à 30 Ma qu’un soulèvement de la partie orientale de l’Afrique aurait eu lieu, réarrangeant le cours des grands fleuves comme le Congo et le Nil et créant des paysages et des climats distincts qui marquent encore l'Afrique d'aujourd'hui… Avec des conséquences importantes sur le plan paléontologique et anthropologique. Photo : Erta Ale et Dallol (dépression du Danakil - Ethiopie) Contactez-nous pour partir à la découverte des volcans de la dépression du Danakil N'attendez pas pour rester au courant de nos actualités scientifiques et touristiques.
Une nouvelle recherche géologique indique que la grande faille du Rift, qui coupe le continent africain en deux, s’est formée de façon homogène dans le temps, contrairement à ce que l’on pensait.
Ce scientifique australien Eric Roberts, de l’Université James Cook, a dirigé une équipe de géologues qui vient ainsi de reconsidérer les étapes de formation de la grande vallée du Rift africain, cette gigantesque faille d’environ 50 kilomètres de largeur qui partage l’Est africain sur 6 000 kilomètres de longueur.
L’un des éléments clé de cette étude est « la découverte, dans le Rift Rukwa, d’un lac d’environ 25 millions d’années et de dépôts fluviaux, qui préservent la cendre volcanique abondante en fossiles de vertébrés. Ces dépôts comprennent certains des premiers primates anthropoïdes jamais trouvés dans le Rift », conclut le Dr Nancy Stevens, de l’Université de l’Ohio.
Ce serait donc il y a 25 à 30 Ma qu’un soulèvement de la partie orientale de l’Afrique aurait eu lieu, réarrangeant le cours des grands fleuves comme le Congo et le Nil et créant des paysages et des climats distincts qui marquent encore l’Afrique d’aujourd’hui… Avec des conséquences importantes sur le plan paléontologique et anthropologique.
Une équipe internationale de chercheurs sous la tutelle de l'Université de Leeds a étudié l'emplacement et le comportement des chambres magmatiques au niveau des dorsales océaniques. Ils ont travaillé dans l'Afar (Ethiopie) et en Islande, les deux seules régions du globe où ces dorsales émergent à la surface de la mer. Les résultats des études ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ; ils apportent un nouvel éclairage sur les zones où le magma est stocké et sur ses déplacements dans les réseaux d'alimentation géologiques. Pouvoir déterminer l'emplacement et le comportement des chambres magmatiques pourrait permettre d'identifier plus rapidement les premiers signes d'une éruption volcanique. Les scientifiques ont utilisé les images fournies par le satellite Envisat de l'Agence Spatiale Européenne pour mesurer les mouvements du sol avant, pendant et après les éruptions. Ils ont ensuite mis au point des simulations informatiques montrant le processus d'accrétion. L'une des études a montré que les chambres magmatiques qui ont alimenté une éruption en novembre 2008 ne se trouvaient qu'à un kilomètre de profondeur alors que l'on pensait généralement qu'elles se trouvaient à plus de 3 km. Il est inhabituel de trouver des chambres magmatiques peu profondes dans des zones d'accrétion lente comme le rift de l'Afar où les plaques tectoniques s'écartent à la même vitesse que poussent les ongles de la main. Selon un scientifique qui a participé à cette étude, « il est vraiment surprenant de voir une chambre magmatique si proche de la surface de la terre dans une zone où les plaques s'écartent très lentement. Les résultats changent notre approche des volcans ». Un autre scientifique de l'équipe a remarqué que le sol avait commencé à se soulever quatre mois avant l'éruption, sous l'augmentation de pression du magma dans l'une des chambres volcaniques. La compréhension de ces signes précurseurs
Une équipe internationale de chercheurs sous la tutelle de l’Université de Leeds a étudié l’emplacement et le comportement des chambres magmatiques au niveau des dorsales océaniques. Ils ont travaillé dans l’Afar (Ethiopie) et en Islande, les deux seules régions du globe où ces dorsales émergent à la surface de la mer. Les résultats des études ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ; ils apportent un nouvel éclairage sur les zones où le magma est stocké et sur ses déplacements dans les réseaux d’alimentation géologiques. Pouvoir déterminer l’emplacement et le comportement des chambres magmatiques pourrait permettre d’identifier plus rapidement les premiers signes d’une éruption volcanique.
Les scientifiques ont utilisé les images fournies par le satellite Envisat de l’Agence Spatiale Européenne pour mesurer les mouvements du sol avant, pendant et après les éruptions. Ils ont ensuite mis au point des simulations informatiques montrant le processus d’accrétion.
L’une des études a montré que les chambres magmatiques qui ont alimenté une éruption en novembre 2008 ne se trouvaient qu’à un kilomètre de profondeur alors que l’on pensait généralement qu’elles se trouvaient à plus de 3 km. Il est inhabituel de trouver des chambres magmatiques peu profondes dans des zones d’accrétion lente comme le rift de l’Afar où les plaques tectoniques s’écartent à la même vitesse que poussent les ongles de la main. Selon un scientifique qui a participé à cette étude, « il est vraiment surprenant de voir une chambre magmatique si proche de la surface de la terre dans une zone où les plaques s’écartent très lentement. Les résultats changent notre approche des volcans ».
Un autre scientifique de l’équipe a remarqué que le sol avait commencé à se soulever quatre mois avant l’éruption, sous l’augmentation de pression du magma dans l’une des chambres volcaniques. La compréhension de ces signes précurseurs est essentielle pour pouvoir prévoir les éruptions.
L’éruption de 2008 dans l’Afar va permettre aux scientifiques de mieux comprendre les phénomènes volcaniques au niveau des zones d’accrétion. La plupart de ces zones se situent, en général, à au moins deux mille mètres de profondeur, ce qui rend leur accès extrêmement difficile. Les nouvelles connaissances obtenues en Ethiopie vont aider les chercheurs à mieux comprendre les volcans islandais dont les éruptions peuvent avoir un impact sur l’Europe.
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