Il semble que l’activité volcanique en cours depuis maintenant 3 mois dans le secteur de l’Holuhraun, en Islande, perde en intensité. Les scientifiques ont en effet déclaré qu’il n’y avait pas eu de changement significatif depuis plusieurs semaines et que tout porte désormais à croire que la lave s’écoule à l’intérieur de canaux fermés.

Le 2 décembre dernier, une grande partie du village de Portela a disparu sous la lave en raison de l’éruption du Mont Fogo.

On trouve peu d’informations sur la suite de l’éruption du Mont Fogo, dans l’archipel du Cap Vert, qui ne s’est pourtant pas encore terminée. La lave continue de couler et s’approche de plus en plus du village de Cha de Caldeiras. D’après le blog de Claude Granpey, une quinzaine de maisons auraient déjà été détruites, et la coulée de lave serait à seulement 30 mètres de l’hôtel Pedra Brava.

Le site Iceland Review a mis en ligne une nouvelle vidéo de la fissure éruptive de l’Holuhraun. La lave continue à s’écouler et les scientifiques continuent à observer le phénomène, dont l’activité semble relativement stable ces dernières semaines. Le champ de lave a atteint une superficie de 70 km2, et l’activité sismique sous le volcan Barðarbunga se maintient à un degré élevé.

Partez à la découverte des volcans islandais !

Les images du volcan islandais Bárðarbunga, entré en éruption il y a un peu plus d’un mois, ont été filmées par un drône. Les gaz émis par le volcan sont toxiques et le secteur n’est toujours pas ouvert au public.

 

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Un nouveau volcan islandais au nom plus prononçable que l’Eyjafjallajökull a fait parler de lui ces dernières semaines dans l’Holuhraun : le Barðarbunga. Retour sur les moments forts de l’éruption.

16 août : les premiers signes d’une éventuelle éruption sont donnés par la forte augmentation de l’activité sismique dans le secteur nord du glacier Vatnajökull, le plus grand glacier d’Islande. Pendant plusieurs jours, le niveau d’alerte change régulièrement de couleur, passant de jaune à rouge pour redescendre à orange. Par mesure de sécurité, les accès aux environs du Barðarbunga sont fermés et les touristes présents dans le secteur évacués. Les scientifiques restent les yeux rivés sur les sismographes, certains envisageant la possibilité d’une éruption sous-glaciaire. De leur côté, les médias internationaux imaginent tout de suite un scénario catastrophe, identique à celui de 2010, avec l’émission d’un nuage de cendres et l’interruption du trafic aérien.

La sismicité montre rapidement que l’intrusion magmatique se poursuit en direction du nord pour former un dyke d’une longueur estimée à plus de 35  kilomètres. Ce n’est qu’une fois en dehors du glacier que la magma, ayant sans doute trouvé un obstacle lors de sa progression souterraine, va trouver le chemin de la sortie !

29 août, vers 01h00 du matin : 13 jours après le début de l’augmentation de l’activité sismique, une éruption fissurale commence entre le glacier Dyngjujokull et la caldeira de l’Askja dans le champ de lave de l’Holuhraun. Le niveau d’alerte passe à rouge, pour être rabaissé à orange en fin de journée : l’éruption est mineure et si les accès restent fermés, une émission de cendres est peu probable. Les premières images de l’éruption sont rapidement publiées sur les sites internet.

31 août, vers 05h00 du matin : c’est le début d’un nouvel épisode éruptif, d’une intensité plus importante que le premier. L’activité sismique varie chaque jour dans la région, toujours surveillée d’aussi près. Seuls les scientifiques et les journalistes sont autorisés à se rendre sur le lieu de l’éruption depuis le début de l’activité. Tous les scénarios possibles sont envisagés, mais il reste toujours aussi difficile de prévoir avec certitude la suite des événements. La crainte majeure est celle d’une inondation de la rivière Jokulsá á Fjöllum.

3 septembre : les scientifiques et journalistes doivent regagner leur camp de base à Dregakil. Par mesure de sécurité, l’accès au site de l’éruption leur est interdit pendant 24h.

8 septembre : la lave atteint la rivière Jokulsá á Fjöllum et la recouvre en partie.

 

Découvrez l’article de JM Bardintzeff sur l’Holuhraun.

 

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Un communiqué d’hier soir annonce que la lave de l’Holuhraun a désormais atteint la rivière Jökulsá á Fjöllum et la recouvre à moitié.

Lorsque de la lave coule sur de l’eau, il se forme parfois ce que l’on appelle des pseudos-cratères. Ils sont formés par des explosions de vapeur lorsque la lave chaude recouvre une surface humide, comme un marécage, un lac ou un étang. Les gaz explosifs percent la surface de la lave, de la même façon que lors d’une éruption phréatique, et les tephras s’accumulent en formant des cratères, qui peuvent paraître très similaires à de véritables cratères. Les pseudos-cratères sont très communs en Islande.

Pour l’instant, aucun pseudo-cratère ne s’est formé mais ils apparaîtront peut-être plus tard. La lave pourrait bloquer la rivière, déplaçant son lit plus loin vers l’est.

La nouvelle fissure au sud de l’Holuhraun n’émet plus de lave.

Nous vous tenons informés en cas de possibilité d’accès au site et de départ imminent.

 

Découvrez l’article de JM Bardintzeff sur l’Holuhraun

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Nulle part sur Terre, dans la nature, il ne fait aussi chaud qu’au cœur d’un volcan en éruption, à proximité de la lave en fusion. C’est pourtant là que les volcanologues s’aventurent pour faire progresser les connaissances ! Comment résistent-ils à ces températures extrêmes ?

L’émission E=M6 Situations extrêmes : comment notre corps y résiste-t-il ? nous propose de nous pencher sur la question avec le volcanologue J.M. Bardintzeff.

Vous pouvez voir l’émission sur M6 replay ici

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