L’histoire de l’île mystérieuse, l’île de Pâques

Les Polynésiens sont les premiers à s’y installer entre 800 et 1100. Le point culminant de cette civilisation, sculpteurs de moaï, se situerait à la fin du XVIIIème siècle, presque une centaine d’années avant la découverte de l’île par les Européens. Le premier fut l’hollandais Jacob Roggeveh en 1722.  Les nombreux « mystères » de l’île de Pâques ont donné lieu à de nombreuses théories expliquant la décadence de ce peuple, allant de la catastrophe climatique à l’écocide lié à la déforestation (la végétation était luxuriante à l’arrivée des premiers explorateurs et l’île boisée !) en passant par les méfaits des espèces invasives (les rats chiliens se nourrissant des noix de palmiers). L’île de Pâques reste un territoire méconnu. Les escales des navires européens entre 1722 et 1786 ont été très courtes et n’ont donné que des informations assez limitées sur ce peuple de « sauvage » ! Dès 1805, l’île reçut la visite des négriers et des baleiniers puis en 1862, les esclavagistes péruviens vinrent chercher leurs esclaves sur l’île et la population passa très vite de plusieurs milliers d’hommes à quelques centaines, pour n’atteindre que cent onze individus en 1877.

En 1995, l’île a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Inspiré d’un article de Jacques-Marie Bardintzeff, Michèle et Sylvain Chermette.

 

Ile de Pâques avec JM BARDINTZEFF & M CHERMETTE -2014

 

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Découvrez l’article de Futura Sciences sur l’ïle de Pâques

Moaï : ces mystérieuses sculptures sur l’île de Pâques

La grande majorité des Moaï est issue de la carrière des pentes du volcan Rano Raraku. Ce sont près de 200 moaï de toute taille qui ont été sculptés et souvent extrait des flancs du volcan.

Le tuf volcanique est une roche plutôt tendre et relativement légère que les Rapa Nui ont choisi d’exploiter pour la construction de leurs moaï. En effet, les Rapa Nui n’avaient pas d’outils en fer et ne travaillaient la roche qu’à l’aide d’outils fabriqués dans une pierre plus dure, c’est pourquoi ce tuf se prêtait mieux que d’autres roches à la sculpture. Quelques-uns des moaï ont été taillés dans un basalte beaucoup plus dur.

Le Te Tokanga est la carrière de scories rouges d’où ont été extraits les pukao, la coiffe des moaï. Cette roche tendre et rouge reste lourde. Les pukao pèsent entre 9 et 12 tonnes !

Inspiré d’un article de Jacques-Marie Bardintzeff, Michèle et Sylvain Chermette.

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Le journal « Le Monde » a publié discrètement, dans un de ses blogs, les résultats d’une étude empirique de M. Viedberg démontrant l’utilité des moaï de l’Ile de Pâques chez les Rapa Nui. Notre archéologue Michèle Chermette qui accompagne nos séjours à l’île de Pâques conteste largement les conclusions de M. Viedberg. Elle relève le manque de références scientifiques de l’étude ainsi que des incohérences en particulier concernant les outils de taille, mettant ainsi en doute les compétences archéologiques de l’auteur.

Le prochain voyage accompagné par Michèle Chermette sur l’île aux moaï aura lieu du 04 au 12 octobre 2014. M. Viedberg est le bienvenu s’il souhaite avoir un débat archéologique…

Retrouvez la page du journal « Le Monde » ICI et les détails du voyage organisé par 80 Jours Voyages