Une video compilant plusieurs timelapse d’aurores boréales enregistrés depuis la station internationale a été mise en ligne :
Une video compilant plusieurs timelapse d’aurores boréales enregistrés depuis la station internationale a été mise en ligne :
Le site Iceland Review a mis en ligne une nouvelle vidéo de la fissure éruptive de l’Holuhraun. La lave continue à s’écouler et les scientifiques continuent à observer le phénomène, dont l’activité semble relativement stable ces dernières semaines. Le champ de lave a atteint une superficie de 70 km2, et l’activité sismique sous le volcan Barðarbunga se maintient à un degré élevé.
Partez à la découverte des volcans islandais !
Les images du volcan islandais Bárðarbunga, entré en éruption il y a un peu plus d’un mois, ont été filmées par un drône. Les gaz émis par le volcan sont toxiques et le secteur n’est toujours pas ouvert au public.
Découvrez nos voyages en Islande
L’éruption du mont Ontake, samedi 29 septembre peu avant midi, nous prouve une fois de plus que malgré les progrès de la science et la surveillance constante des volcans, rien ne permet de prédire à coup sûr une éruption volcanique.
Cela fait aujourd’hui un mois que l’éruption dans l’Holuhraun a commencé, et rien n’indique pour l’instant qu’elle va bientôt s’arrêter. Les environs restent toujours fermés au public, principalement en raison de l’émission de gaz toxiques et du risque toujours présent d’une éventuelle inondation. Il n’est nullement question pour l’instant d’ouvrir l’accès aux touristes ou autres visiteurs.
Un nouveau volcan islandais au nom plus prononçable que l’Eyjafjallajökull a fait parler de lui ces dernières semaines dans l’Holuhraun : le Barðarbunga. Retour sur les moments forts de l’éruption.
16 août : les premiers signes d’une éventuelle éruption sont donnés par la forte augmentation de l’activité sismique dans le secteur nord du glacier Vatnajökull, le plus grand glacier d’Islande. Pendant plusieurs jours, le niveau d’alerte change régulièrement de couleur, passant de jaune à rouge pour redescendre à orange. Par mesure de sécurité, les accès aux environs du Barðarbunga sont fermés et les touristes présents dans le secteur évacués. Les scientifiques restent les yeux rivés sur les sismographes, certains envisageant la possibilité d’une éruption sous-glaciaire. De leur côté, les médias internationaux imaginent tout de suite un scénario catastrophe, identique à celui de 2010, avec l’émission d’un nuage de cendres et l’interruption du trafic aérien.
La sismicité montre rapidement que l’intrusion magmatique se poursuit en direction du nord pour former un dyke d’une longueur estimée à plus de 35 kilomètres. Ce n’est qu’une fois en dehors du glacier que la magma, ayant sans doute trouvé un obstacle lors de sa progression souterraine, va trouver le chemin de la sortie !
29 août, vers 01h00 du matin : 13 jours après le début de l’augmentation de l’activité sismique, une éruption fissurale commence entre le glacier Dyngjujokull et la caldeira de l’Askja dans le champ de lave de l’Holuhraun. Le niveau d’alerte passe à rouge, pour être rabaissé à orange en fin de journée : l’éruption est mineure et si les accès restent fermés, une émission de cendres est peu probable. Les premières images de l’éruption sont rapidement publiées sur les sites internet.
31 août, vers 05h00 du matin : c’est le début d’un nouvel épisode éruptif, d’une intensité plus importante que le premier. L’activité sismique varie chaque jour dans la région, toujours surveillée d’aussi près. Seuls les scientifiques et les journalistes sont autorisés à se rendre sur le lieu de l’éruption depuis le début de l’activité. Tous les scénarios possibles sont envisagés, mais il reste toujours aussi difficile de prévoir avec certitude la suite des événements. La crainte majeure est celle d’une inondation de la rivière Jokulsá á Fjöllum.
3 septembre : les scientifiques et journalistes doivent regagner leur camp de base à Dregakil. Par mesure de sécurité, l’accès au site de l’éruption leur est interdit pendant 24h.
8 septembre : la lave atteint la rivière Jokulsá á Fjöllum et la recouvre en partie.
Découvrez l’article de JM Bardintzeff sur l’Holuhraun.
Découvrez nos voyages en Islande.
Un communiqué d’hier soir annonce que la lave de l’Holuhraun a désormais atteint la rivière Jökulsá á Fjöllum et la recouvre à moitié.
Lorsque de la lave coule sur de l’eau, il se forme parfois ce que l’on appelle des pseudos-cratères. Ils sont formés par des explosions de vapeur lorsque la lave chaude recouvre une surface humide, comme un marécage, un lac ou un étang. Les gaz explosifs percent la surface de la lave, de la même façon que lors d’une éruption phréatique, et les tephras s’accumulent en formant des cratères, qui peuvent paraître très similaires à de véritables cratères. Les pseudos-cratères sont très communs en Islande.
Pour l’instant, aucun pseudo-cratère ne s’est formé mais ils apparaîtront peut-être plus tard. La lave pourrait bloquer la rivière, déplaçant son lit plus loin vers l’est.
La nouvelle fissure au sud de l’Holuhraun n’émet plus de lave.
Nous vous tenons informés en cas de possibilité d’accès au site et de départ imminent.
Découvrez l’article de JM Bardintzeff sur l’Holuhraun
Découvrez nos voyages en Islande
Les scientifiques sont toujours sur le qui-vive sur le site de l’éruption dans l’Holuhraun en Islande, mais il reste toujours aussi difficile d’expliquer et d’analyser les événements. Dans la journée d’hier, mercredi 3 septembre, une partie des routes situées au nord du glacier Vatnajökull ont été fermées aux scientifiques et aux journalistes autorisés. L’accès étant déjà interdit aux autres véhicules comme aux randonneurs. Les scientifiques ont dû se rapatrier vers leur camp de base de Drekagil pour des raisons de sécurité. En effet, la possibilité d’une éruption sub-glaciaire entraînant une inondation de la rivière Jökulsá á Fjöllum existe toujours.
Les dernières mesures montrent que la pression dans le dyke au nord du Dyngjujökull augmente et qu’une dépression d’1 km de large s’est formée sous le glacier. Elle est si profonde qu’elle apparaît sous la calotte glaciaire et brise la bordure du glacier. Ce serait le sol, et non le glacier, qui serait en train de s’affaisser. D’après les scientifiques, la fissure volcanique pourrait s’étendre vers le sud et sous le glacier. Si le magma remonte sous le glacier, cela entraînera un risque d’inondation, d’explosion et d’émission de cendres.
Hier soir, le site de l’éruption était toujours fermé.
En attendant de nouvelles images de l’éruption, profitez de la vidéo de notre séjour d’observation des aurores boréales au mois de Novembre.
Découvrez nos voyages en Islande.
Découvrez l’article de JM Bardintzeff sur l’Holuhraun.
L’éruption continue ces derniers jours dans l’Holuhraun, et son intensité varie au fil du temps. Ainsi le 1er septembre, on annonçait une baisse de l’intensité par rapport à la veille, tout en reconnaissant une activité encore puissante. Les fontaines de lave ont atteint des hauteurs de 30 à 50m. Le 2 septembre, l’activité sismique semblait avoir encore diminué mais cette nuit, aux alentours de 3h du matin le 3 septembre, un séisme de magnitude 5,5 a heurté le Bárðabunga, l’un des plus forts depuis le début de l’éruption. Trois autre séismes d’une magnitude supérieure à 4 ont eu lieu hier ; en tout, ce sont environ 500 tremblements de terre qui ont secoué le secteur hier, indiquant une nouvelle hausse de l’activité.
Il est donc toujours aussi difficile de prévoir la suite des événements. A ce jour le secteur reste toujours fermé et il n’est pas possible d’accéder au lieu de l’éruption pour en admirer le spectacle. Mais une nouvelle vidéo, visible ICI, permet de se faire une idée de la situation.
Découvrez nos voyages en Islande.
La lave continue de couler après l’éruption qui a eu lieu hier matin dans l’Holuhraun en Islande. Le Bárðarbunga a été touché par deux séismes cette nuit, de magnitude 3,9 et 4,2. Cette seconde éruption est beaucoup plus importante que celle de vendredi matin, mais sa nature ne la rend pas menaçante pour le trafic aérien. L’éruption émet principalement du basalte, et pas du tout de cendres, comme cela s’était produit en 2010 lors du réveil de l’Eyjafjallajökull.