Vous souhaitez en savoir plus sur le projet d’étude du grand requin blanc de l’association Longitude 181 Nature ? Vous pouvez bien sûr vous rendre sur le site de l’association, mais également assister à la soirée d’information, qui aura lieu le mardi 15 juillet prochain au Comptoir Général, à Paris. François Sarano sera là pour expliquer en détails le programme et ses enjeux, ainsi que les raisons de le mettre en place. Alors n’hésitez-pas, venez nombreux rencontrer François Sarano et toute l’équipe de Longitude 181 Nature !

C’est donc au Comptoir Général – 80 Quai de Jemmapes – 75010 Paris, à partir de 19h, mardi 15 juillet

 

Découvrez nos voyages

C’est l’association Longitude 181 Nature, créée par François Sarano et Vincent Ohl, qui lance un grand projet d’étude et d’observation du grand requin blanc de Méditerranée. Car ce mythique animal n’a jamais été étudié, ni filmé dans cette partie du globe. Le projet est axé autour de trois points forts : rapporter les premières images sous-marines du grand requin blanc de Méditerranée, recueillir les premières données scientifiques de terrain, et mettre en place un programme de préservation concret avec les pêcheurs tunisiens.

C’est un programme controversé de protection des baigneurs qui a été mis en place, pour une période d’essai, depuis le mois de janvier sur les plages de la côte occidentale d’Australie. Après 6 morts par morsure de squale en 2 ans, des lignes avec des appâts ont été installées à 1km au large des côtes des plages les plus fréquentées. Entre le 25 janvier et le 30 avril, 172 requins ont été capturés, parmi lesquels les 50 individus les plus grands, dont la taille dépassait les 4,5m, ont été tués. 90 autres animaux ont été bagués avant d’être relâchés.

Ce concours photographique prestigieux, organisé chaque année pour promouvoir les plus belles photos aquatiques réalisées dans le monde entier, permet de rappeler à quel point les fonds marins sont riches, variés, et importants pour l’homme. L’initiative de ce concours a été mise en place à l’occasion du salon « DEEP and Extreme Indonesia » de Jakarta, qui promeut des voyages axés sur le sport et l’aventure. Le concours est divisé en 5 catégories : portrait animal, comportement animal, requins, récifs et divers. Une sixième catégorie permettait aux utilisateurs d’appareils compacts de participer également au concours.

C’est une petite vidéo d’à peine plus de 3 minutes qui nous convainc de l’importance du requin dans l’écosystème. Pas besoin de long discours, une simple démonstration suffit. Le requin, en tant que prédateur situé au sommet de la chaîne alimentaire des océans, joue son rôle de régulateur. Il se nourrit de proies variées et influe sur leur nombre. Si on supprime les requins, ou simplement si on en diminue significativement le nombre, ses proies vont devenir plus nombreuses, et donc se nourrir en plus grande quantité : les espèces situées en-dessous d’elle dans la chaîne alimentaire vont alors diminuer drastiquement. C’est un effet en cascade, un déséquilibre dû à l’acharnement contre les requins.

Tout a commencé en 1988 quand un agriculteur péruvien a découvert des mâchoires complètes et des vertèbres fossilisées. Trouvaille qu’il a donnée à un collectionneur, qui l’a lui-même transmis des années plus tard au Musée d’histoire naturelle de Floride. Les spécialistes se sont penchés sur les fossiles et ont conclu qu’ils appartenaient à une nouvelle espèce de requin, qu’ils ont baptisée Carcharodon hubbelli, en hommage au collectionneur. Egalement appelé « grand requin blanc de Hubbell », il serait apparenté à d’anciennes formes de squales de la lignée du requin mako. Si l’on en croit les auteurs d’une étude parue dans Paleontology, Carcharodon hubbelli serait un ancêtre du grand blanc, lui-même issu du groupe des requins-taupe ( groupe dont fait partie le requin mako ).

Découvrez nos séjours plongée aux Açores, à la rencontre du requin bleu !

Plusieurs organisations affirment ainsi que 90% des individus de certaines espèces de squales ont disparu, alors que l’on comptabilise 72 millions de requins victimes de la pêche chaque année à travers le monde.
Plusieurs pays, parmi lesquels les Maldives et le Honduras, ont mis en place des sanctuaires, emboîtant le pas à l’archipel de Palau, un petit pays d’Océanie, qui a inauguré l’initiative en 2009.
Mais les requins ont mauvaise presse bien que les attaques contre l’homme soient rares et le plus souvent liées à des « méprises », le requin confondant surfeurs et phoques… Pour l’ONG Dive Tribe, un des principaux responsables est le film de 1975 de Steven Spielberg : « Les dents de la mer ». Inévitablement, ce film a fait assimiler l’animal à un prédateur d’humains assoiffé de sang.
Il est presque impossible d’évaluer le nombre de requins restant dans les océans de par le monde.
Une lueur d’espoir pourrait venir de l’industrie du tourisme et plus particulièrement des plongeurs de plus en plus friands de découvrir les squales dans leur milieu de vie.

Plongez avec les requins bleus des Açores
Plongez en cage avec les requins blancs d’Afrique du Sud

LIRE NOS NEWSLETTERS EN LIGNE