C’est une équipe de chercheurs australiens et indonésiens qui a pu dater douze pochoirs et deux dessins vieux d’environ 40 000 sur l’île de Sulawesi, en Indonésie. L’endroit avait été découvert dans les années 50, mais jusqu’à présent, les scientifiques estimaient que le climat tropical avait dû altérer des peintures très anciennes et supposaient donc celles-ci beaucoup plus récentes.

L’archipel d’Indonésie fait partie des zones comportant le plus de volcans actifs au monde. Hier, dimanche 5 Octobre 2014, le Mont Sinabung, dont l’activité est plutôt régulière ces derniers temps, est à nouveau entré en éruption, avec des colonnes de cendres montant jusqu’à 3 000 m, sans pour autant nécessiter d’évacuation.

Rappelons que le Sinabung est situé sur l’île de Sumatra. C’est un volcan gris qui culmine à 2 460 m d’altitude.

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Découvrez l’article sur le Sinabung de Jacques-Marie Bardintzeff

 

 

Les images du volcan islandais Bárðarbunga, entré en éruption il y a un peu plus d’un mois, ont été filmées par un drône. Les gaz émis par le volcan sont toxiques et le secteur n’est toujours pas ouvert au public.

 

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Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines.

La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale.

On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole.

Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans les années 1980 peuvent convertir la chaleur volcanique en électricité à un coût beaucoup plus bas – et avec moins de pollution – que le charbon.

Avec l’énergie géothermique, l’Indonésie devrait normalement réduire d’ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 26 pour cent par rapport aux niveaux de 2005. L’Indonésie est le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre dans le monde en raison de son utilisation de combustibles polluants pour produire de l’électricité et à cause de la déforestation galopante.

Source : Claude Granpey, la passion des volcans

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Les aurores boréales font partie des plus beaux spectacles offerts par la nature. Aujourd’hui, la quantité d’images diffusées sur internet permet à quiconque de se faire une idée de leur beauté. Mais le phénomène reste mystérieux pour la plupart d’entre nous. Tentative d’explication.

Un nouveau volcan islandais au nom plus prononçable que l’Eyjafjallajökull a fait parler de lui ces dernières semaines dans l’Holuhraun : le Barðarbunga. Retour sur les moments forts de l’éruption.

16 août : les premiers signes d’une éventuelle éruption sont donnés par la forte augmentation de l’activité sismique dans le secteur nord du glacier Vatnajökull, le plus grand glacier d’Islande. Pendant plusieurs jours, le niveau d’alerte change régulièrement de couleur, passant de jaune à rouge pour redescendre à orange. Par mesure de sécurité, les accès aux environs du Barðarbunga sont fermés et les touristes présents dans le secteur évacués. Les scientifiques restent les yeux rivés sur les sismographes, certains envisageant la possibilité d’une éruption sous-glaciaire. De leur côté, les médias internationaux imaginent tout de suite un scénario catastrophe, identique à celui de 2010, avec l’émission d’un nuage de cendres et l’interruption du trafic aérien.

La sismicité montre rapidement que l’intrusion magmatique se poursuit en direction du nord pour former un dyke d’une longueur estimée à plus de 35  kilomètres. Ce n’est qu’une fois en dehors du glacier que la magma, ayant sans doute trouvé un obstacle lors de sa progression souterraine, va trouver le chemin de la sortie !

29 août, vers 01h00 du matin : 13 jours après le début de l’augmentation de l’activité sismique, une éruption fissurale commence entre le glacier Dyngjujokull et la caldeira de l’Askja dans le champ de lave de l’Holuhraun. Le niveau d’alerte passe à rouge, pour être rabaissé à orange en fin de journée : l’éruption est mineure et si les accès restent fermés, une émission de cendres est peu probable. Les premières images de l’éruption sont rapidement publiées sur les sites internet.

31 août, vers 05h00 du matin : c’est le début d’un nouvel épisode éruptif, d’une intensité plus importante que le premier. L’activité sismique varie chaque jour dans la région, toujours surveillée d’aussi près. Seuls les scientifiques et les journalistes sont autorisés à se rendre sur le lieu de l’éruption depuis le début de l’activité. Tous les scénarios possibles sont envisagés, mais il reste toujours aussi difficile de prévoir avec certitude la suite des événements. La crainte majeure est celle d’une inondation de la rivière Jokulsá á Fjöllum.

3 septembre : les scientifiques et journalistes doivent regagner leur camp de base à Dregakil. Par mesure de sécurité, l’accès au site de l’éruption leur est interdit pendant 24h.

8 septembre : la lave atteint la rivière Jokulsá á Fjöllum et la recouvre en partie.

 

Découvrez l’article de JM Bardintzeff sur l’Holuhraun.

 

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Un communiqué d’hier soir annonce que la lave de l’Holuhraun a désormais atteint la rivière Jökulsá á Fjöllum et la recouvre à moitié.

Lorsque de la lave coule sur de l’eau, il se forme parfois ce que l’on appelle des pseudos-cratères. Ils sont formés par des explosions de vapeur lorsque la lave chaude recouvre une surface humide, comme un marécage, un lac ou un étang. Les gaz explosifs percent la surface de la lave, de la même façon que lors d’une éruption phréatique, et les tephras s’accumulent en formant des cratères, qui peuvent paraître très similaires à de véritables cratères. Les pseudos-cratères sont très communs en Islande.

Pour l’instant, aucun pseudo-cratère ne s’est formé mais ils apparaîtront peut-être plus tard. La lave pourrait bloquer la rivière, déplaçant son lit plus loin vers l’est.

La nouvelle fissure au sud de l’Holuhraun n’émet plus de lave.

Nous vous tenons informés en cas de possibilité d’accès au site et de départ imminent.

 

Découvrez l’article de JM Bardintzeff sur l’Holuhraun

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Les scientifiques sont toujours sur le qui-vive sur le site de l’éruption dans l’Holuhraun en Islande, mais il reste toujours aussi difficile d’expliquer et d’analyser les événements. Dans la journée d’hier, mercredi 3 septembre, une partie des routes situées au nord du glacier Vatnajökull ont été fermées aux scientifiques et aux journalistes autorisés. L’accès étant déjà interdit aux autres véhicules comme aux randonneurs. Les scientifiques ont dû se rapatrier vers leur camp de base de Drekagil pour des raisons de sécurité. En effet, la possibilité d’une éruption sub-glaciaire entraînant une inondation de la rivière Jökulsá á Fjöllum existe toujours.

Les dernières mesures montrent que la pression dans le dyke au nord du Dyngjujökull augmente et qu’une dépression d’1 km de large s’est formée sous le glacier. Elle est si profonde qu’elle apparaît sous la calotte glaciaire et brise la bordure du glacier. Ce serait le sol, et non le glacier, qui serait en train de s’affaisser. D’après les scientifiques, la fissure volcanique pourrait s’étendre vers le sud et sous le glacier. Si le magma remonte sous le glacier, cela entraînera un risque d’inondation, d’explosion et d’émission de cendres.

Hier soir, le site de l’éruption était toujours fermé.

En attendant de nouvelles images de l’éruption, profitez de la vidéo de notre séjour d’observation des aurores boréales au mois de Novembre.

 

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Découvrez l’article de JM Bardintzeff sur l’Holuhraun.

 

L’éruption continue ces derniers jours dans l’Holuhraun, et son intensité varie au fil du temps. Ainsi le 1er septembre, on annonçait une baisse de l’intensité par rapport à la veille, tout en reconnaissant une activité encore puissante. Les fontaines de lave ont atteint des hauteurs de 30 à 50m. Le 2 septembre, l’activité sismique semblait avoir encore diminué mais cette nuit, aux alentours de 3h du matin le 3 septembre, un séisme de magnitude 5,5 a heurté le Bárðabunga, l’un des plus forts depuis le début de l’éruption. Trois autre séismes d’une magnitude supérieure à 4 ont eu lieu hier ; en tout, ce sont environ 500 tremblements de terre qui ont secoué le secteur hier, indiquant une nouvelle hausse de l’activité.

Il est donc toujours aussi difficile de prévoir la suite des événements. A ce jour le secteur reste toujours fermé et il n’est pas possible d’accéder au lieu de l’éruption pour en admirer le spectacle. Mais une nouvelle vidéo, visible ICI, permet de se faire une idée de la situation.

 

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La lave continue de couler après l’éruption qui a eu lieu hier matin dans l’Holuhraun en Islande. Le Bárðarbunga a été touché par deux séismes cette nuit, de magnitude 3,9 et 4,2. Cette seconde éruption est beaucoup plus importante que celle de vendredi matin, mais sa nature ne la rend pas menaçante pour le trafic aérien. L’éruption émet principalement du basalte, et pas du tout de cendres, comme cela s’était produit en 2010 lors du réveil de l’Eyjafjallajökull.