C'est une équipe de chercheurs australiens et indonésiens qui a pu dater douze pochoirs et deux dessins vieux d'environ 40 000 sur l'île de Sulawesi, en Indonésie. L'endroit avait été découvert dans les années 50, mais jusqu'à présent, les scientifiques estimaient que le climat tropical avait dû altérer des peintures très anciennes et supposaient donc celles-ci beaucoup plus récentes. Cette datation fait de ces pochoirs et dessins les contemporains d'œuvres similaires retrouvées en Europe. Et bouleverse l'état des connaissances. "Les archéologues étaient depuis longtemps intrigués par l’apparition en Europe, il y a 35 000-40 000 ans d’un riche corpus d’œuvres sophistiquées et de la quasi-absence d’équivalent ailleurs, en particulier le long des routes de migration humaine vers l’Asie du Sud et de l’Est [dans la zone située entre l’Asie et l’Australie], où les Homo sapiens se sont installés il y a près de 50 000 ans », expliquent les auteurs de l'étude. L'empreinte négative d'une main (procédé consistant à poser sa main sur une paroi et à projeter des pigments autour, de façon à obtenir une trace blanche de la main sur le support) serait vieille d'au moins 39 900 ans, et serait donc la plus vieille à ce jour. Jusqu'à présent, la plus vieille empreinte de ce type était celle d'El Castillo, en Espagne, et datait de 37 300 ans. Deux dessins de mammifères auraient quant à eux été effectués il y a plus de 35 400 ans. La datation de ces œuvres grâce à de nouvelles techniques n'est qu'une première étape dans la connaissance de l'art rupestre mondial, et les prochaines découvertes nous permettront d'en savoir plus sur son histoire : où il est apparu, comment il s'est propagé… L'Indonésie n'est donc pas qu'un archipel faisant la joie des amoureux des volcans et des amateurs de plongée. C'est
C’est une équipe de chercheurs australiens et indonésiens qui a pu dater douze pochoirs et deux dessins vieux d’environ 40 000 sur l’île de Sulawesi, en Indonésie. L’endroit avait été découvert dans les années 50, mais jusqu’à présent, les scientifiques estimaient que le climat tropical avait dû altérer des peintures très anciennes et supposaient donc celles-ci beaucoup plus récentes.
L'archipel d'Indonésie fait partie des zones comportant le plus de volcans actifs au monde. Hier, dimanche 5 Octobre 2014, le Mont Sinabung, dont l'activité est plutôt régulière ces derniers temps, est à nouveau entré en éruption, avec des colonnes de cendres montant jusqu'à 3 000 m, sans pour autant nécessiter d'évacuation. Rappelons que le Sinabung est situé sur l'île de Sumatra. C'est un volcan gris qui culmine à 2 460 m d'altitude. Découvrez les volcans d'Indonésie avec 80 Jours Voyages ! Découvrez l'article sur le Sinabung de Jacques-Marie Bardintzeff
L’archipel d’Indonésie fait partie des zones comportant le plus de volcans actifs au monde. Hier, dimanche 5 Octobre 2014, le Mont Sinabung, dont l’activité est plutôt régulière ces derniers temps, est à nouveau entré en éruption, avec des colonnes de cendres montant jusqu’à 3 000 m, sans pour autant nécessiter d’évacuation.
Rappelons que le Sinabung est situé sur l’île de Sumatra. C’est un volcan gris qui culmine à 2 460 m d’altitude.
Les images du volcan islandais Bárðarbunga, entré en éruption il y a un peu plus d'un mois, ont été filmées par un drône. Les gaz émis par le volcan sont toxiques et le secteur n'est toujours pas ouvert au public. Découvrez nos voyages en Islande
Les images du volcan islandais Bárðarbunga, entré en éruption il y a un peu plus d’un mois, ont été filmées par un drône. Les gaz émis par le volcan sont toxiques et le secteur n’est toujours pas ouvert au public.
Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines. La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale. On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole. Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans
Le Parlement indonésien a voté il y a quelques jours une loi attendue depuis longtemps. Elle va permettre le développement de l’énergie géothermique et la mise en valeur de l’énergie qui se cache sous les quelque 130 volcans actifs de l’archipel. On estime que l’Indonésie détient environ 40 pour cent du potentiel géothermique de la planète mais qu’elle ne produit qu’une infime fraction de son énergie en convertissant la chaleur du sol en électricité. Le pays se situe loin derrière d’autres nations comme les Etats-Unis ou les Philippines.
La lenteur administrative et les tracasseries juridiques ont longtemps freiné l’industrie géothermique en Indonésie et empêché les investissements indispensables. Le gouvernement espère que la nouvelle loi permettra d’accélérer le développement de ce secteur. Elle stipule – c’est le point le plus important – que l’exploration de l’énergie géothermique et le développement des centrales ne sont plus considérés comme une exploitation minière. Ils étaient considérés en tant que tel auparavant de sorte que l’industrie ne pouvait guère s’engager dans des régions indonésiennes où la forêt est protégée et où il y a un fort potentiel géothermique, mais où l’exploitation minière est illégale.
On estime que l’Indonésie a un potentiel géothermique de plus de 28 000 mégawatts mais elle produit actuellement seulement un peu plus de 1300 MW de son électricité à partir d’une source d’énergie propre. La plus grande partie de son électricité provient du charbon et du pétrole.
Le coût élevé de la géothermie a longtemps été l’un des principaux obstacles à son développement. En effet, une centrale géothermique coûte environ deux fois plus qu’une centrale électrique au charbon et peut nécessiter de nombreuses années de recherche et de développement avant d’être opérationnelle. Mais une fois mises en place, les centrales géothermiques comme celle construite à Kamojang sur l’île de Java dans les années 1980 peuvent convertir la chaleur volcanique en électricité à un coût beaucoup plus bas – et avec moins de pollution – que le charbon.
Avec l’énergie géothermique, l’Indonésie devrait normalement réduire d’ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 26 pour cent par rapport aux niveaux de 2005. L’Indonésie est le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre dans le monde en raison de son utilisation de combustibles polluants pour produire de l’électricité et à cause de la déforestation galopante.
Les aurores boréales font partie des plus beaux spectacles offerts par la nature. Aujourd'hui, la quantité d'images diffusées sur internet permet à quiconque de se faire une idée de leur beauté. Mais le phénomène reste mystérieux pour la plupart d'entre nous. Tentative d'explication. Au départ, il y a le soleil, et surtout le vent solaire, qui transporte des particules jusqu'à la terre. Attirées par les pôles magnétiques qui jouent le rôle de puissants aimants, ces particules pénètrent la magnétosphère et heurtent les atomes qui y sont présents. Ceux-ci sont alors excités : un de leurs électrons change de couche, libérant ainsi une petite quantité d'énergie en émettant un photon qui crée de la lumière. La composition de notre atmosphère varie en fonction de l'altitude. Les particules de vent solaire entrent principalement en collision avec de l'azote ou de l'oxygène, en créant des variations de couleur. L'azote donne des aurores plutôt bleues tandis que l'oxygène en crée des vertes. Les aurores peuvent aussi contenir, plus rarement, des nuances de rouge. La plupart des aurores ont lieu entre 90 et 150 km d'altitude. La durée d'une aurore boréale est variable. Il n'y a aucune règle de ce côté-là : elle peut durer quelques minutes comme quelques heures, et son intensité peut changer au cours du spectacle. Pour pouvoir les admirer dans de bonnes conditions, il faut un ciel noir et dégagé, loin de toute pollution lumineuse. Mieux vaut aussi bien se couvrir : la nuit, sans la présence de nuages pour garder la chaleur au sol, et sous de telles latitudes, l'observation des aurores s'accompagne le plus souvent d'un froid mordant. L'équipe de 80 Jours Voyages organise chaque année des séjours d'observation des aurores en Islande. En petit groupe, vous partirez en plein cœur du désert islandais pour rejoindre le refuge de
Les aurores boréales font partie des plus beaux spectacles offerts par la nature. Aujourd’hui, la quantité d’images diffusées sur internet permet à quiconque de se faire une idée de leur beauté. Mais le phénomène reste mystérieux pour la plupart d’entre nous. Tentative d’explication.
Un nouveau volcan islandais au nom plus prononçable que l'Eyjafjallajökull a fait parler de lui ces dernières semaines dans l'Holuhraun : le Barðarbunga. Retour sur les moments forts de l'éruption. 16 août : les premiers signes d'une éventuelle éruption sont donnés par la forte augmentation de l'activité sismique dans le secteur nord du glacier Vatnajökull, le plus grand glacier d'Islande. Pendant plusieurs jours, le niveau d'alerte change régulièrement de couleur, passant de jaune à rouge pour redescendre à orange. Par mesure de sécurité, les accès aux environs du Barðarbunga sont fermés et les touristes présents dans le secteur évacués. Les scientifiques restent les yeux rivés sur les sismographes, certains envisageant la possibilité d'une éruption sous-glaciaire. De leur côté, les médias internationaux imaginent tout de suite un scénario catastrophe, identique à celui de 2010, avec l'émission d'un nuage de cendres et l'interruption du trafic aérien. La sismicité montre rapidement que l’intrusion magmatique se poursuit en direction du nord pour former un dyke d'une longueur estimée à plus de 35 kilomètres. Ce n'est qu'une fois en dehors du glacier que la magma, ayant sans doute trouvé un obstacle lors de sa progression souterraine, va trouver le chemin de la sortie ! 29 août, vers 01h00 du matin : 13 jours après le début de l'augmentation de l'activité sismique, une éruption fissurale commence entre le glacier Dyngjujokull et la caldeira de l'Askja dans le champ de lave de l'Holuhraun. Le niveau d'alerte passe à rouge, pour être rabaissé à orange en fin de journée : l'éruption est mineure et si les accès restent fermés, une émission de cendres est peu probable. Les premières images de l'éruption sont rapidement publiées sur les sites internet. 31 août, vers 05h00 du matin : c'est le début d'un nouvel épisode éruptif, d'une intensité plus importante que le
Un nouveau volcan islandais au nom plus prononçable que l’Eyjafjallajökull a fait parler de lui ces dernières semaines dans l’Holuhraun : le Barðarbunga. Retour sur les moments forts de l’éruption.
16 août : les premiers signes d’une éventuelle éruption sont donnés par la forte augmentation de l’activité sismique dans le secteur nord du glacier Vatnajökull, le plus grand glacier d’Islande. Pendant plusieurs jours, le niveau d’alerte change régulièrement de couleur, passant de jaune à rouge pour redescendre à orange. Par mesure de sécurité, les accès aux environs du Barðarbunga sont fermés et les touristes présents dans le secteur évacués. Les scientifiques restent les yeux rivés sur les sismographes, certains envisageant la possibilité d’une éruption sous-glaciaire. De leur côté, les médias internationaux imaginent tout de suite un scénario catastrophe, identique à celui de 2010, avec l’émission d’un nuage de cendres et l’interruption du trafic aérien.
La sismicité montre rapidement que l’intrusion magmatique se poursuit en direction du nord pour former un dyke d’une longueur estimée à plus de 35 kilomètres. Ce n’est qu’une fois en dehors du glacier que la magma, ayant sans doute trouvé un obstacle lors de sa progression souterraine, va trouver le chemin de la sortie !
29 août, vers 01h00 du matin : 13 jours après le début de l’augmentation de l’activité sismique, une éruption fissurale commence entre le glacier Dyngjujokull et la caldeira de l’Askja dans le champ de lave de l’Holuhraun. Le niveau d’alerte passe à rouge, pour être rabaissé à orange en fin de journée : l’éruption est mineure et si les accès restent fermés, une émission de cendres est peu probable. Les premières images de l’éruption sont rapidement publiées sur les sites internet.
31 août, vers 05h00 du matin : c’est le début d’un nouvel épisode éruptif, d’une intensité plus importante que le premier. L’activité sismique varie chaque jour dans la région, toujours surveillée d’aussi près. Seuls les scientifiques et les journalistes sont autorisés à se rendre sur le lieu de l’éruption depuis le début de l’activité. Tous les scénarios possibles sont envisagés, mais il reste toujours aussi difficile de prévoir avec certitude la suite des événements. La crainte majeure est celle d’une inondation de la rivière Jokulsá á Fjöllum.
3 septembre : les scientifiques et journalistes doivent regagner leur camp de base à Dregakil. Par mesure de sécurité, l’accès au site de l’éruption leur est interdit pendant 24h.
8 septembre : la lave atteint la rivière Jokulsá á Fjöllum et la recouvre en partie.
Un communiqué d'hier soir annonce que la lave de l'Holuhraun a désormais atteint la rivière Jökulsá á Fjöllum et la recouvre à moitié. Lorsque de la lave coule sur de l'eau, il se forme parfois ce que l'on appelle des pseudos-cratères. Ils sont formés par des explosions de vapeur lorsque la lave chaude recouvre une surface humide, comme un marécage, un lac ou un étang. Les gaz explosifs percent la surface de la lave, de la même façon que lors d'une éruption phréatique, et les tephras s'accumulent en formant des cratères, qui peuvent paraître très similaires à de véritables cratères. Les pseudos-cratères sont très communs en Islande. Pour l'instant, aucun pseudo-cratère ne s'est formé mais ils apparaîtront peut-être plus tard. La lave pourrait bloquer la rivière, déplaçant son lit plus loin vers l'est. La nouvelle fissure au sud de l'Holuhraun n'émet plus de lave. Nous vous tenons informés en cas de possibilité d'accès au site et de départ imminent. Découvrez l'article de JM Bardintzeff sur l'Holuhraun Découvrez nos voyages en Islande https://www.youtube.com/watch?v=BsPoWgK-hsA&t=26s
Un communiqué d’hier soir annonce que la lave de l’Holuhraun a désormais atteint la rivière Jökulsá á Fjöllum et la recouvre à moitié.
Lorsque de la lave coule sur de l’eau, il se forme parfois ce que l’on appelle des pseudos-cratères. Ils sont formés par des explosions de vapeur lorsque la lave chaude recouvre une surface humide, comme un marécage, un lac ou un étang. Les gaz explosifs percent la surface de la lave, de la même façon que lors d’une éruption phréatique, et les tephras s’accumulent en formant des cratères, qui peuvent paraître très similaires à de véritables cratères. Les pseudos-cratères sont très communs en Islande.
Pour l’instant, aucun pseudo-cratère ne s’est formé mais ils apparaîtront peut-être plus tard. La lave pourrait bloquer la rivière, déplaçant son lit plus loin vers l’est.
La nouvelle fissure au sud de l’Holuhraun n’émet plus de lave.
Nous vous tenons informés en cas de possibilité d’accès au site et de départ imminent.
Les scientifiques sont toujours sur le qui-vive sur le site de l'éruption dans l'Holuhraun en Islande, mais il reste toujours aussi difficile d'expliquer et d'analyser les événements. Dans la journée d'hier, mercredi 3 septembre, une partie des routes situées au nord du glacier Vatnajökull ont été fermées aux scientifiques et aux journalistes autorisés. L'accès étant déjà interdit aux autres véhicules comme aux randonneurs. Les scientifiques ont dû se rapatrier vers leur camp de base de Drekagil pour des raisons de sécurité. En effet, la possibilité d'une éruption sub-glaciaire entraînant une inondation de la rivière Jökulsá á Fjöllum existe toujours. Les dernières mesures montrent que la pression dans le dyke au nord du Dyngjujökull augmente et qu'une dépression d'1 km de large s'est formée sous le glacier. Elle est si profonde qu'elle apparaît sous la calotte glaciaire et brise la bordure du glacier. Ce serait le sol, et non le glacier, qui serait en train de s'affaisser. D'après les scientifiques, la fissure volcanique pourrait s'étendre vers le sud et sous le glacier. Si le magma remonte sous le glacier, cela entraînera un risque d'inondation, d'explosion et d'émission de cendres. Hier soir, le site de l'éruption était toujours fermé. En attendant de nouvelles images de l'éruption, profitez de la vidéo de notre séjour d'observation des aurores boréales au mois de Novembre. Découvrez nos voyages en Islande. Découvrez l'article de JM Bardintzeff sur l'Holuhraun.
Les scientifiques sont toujours sur le qui-vive sur le site de l’éruption dans l’Holuhraun en Islande, mais il reste toujours aussi difficile d’expliquer et d’analyser les événements. Dans la journée d’hier, mercredi 3 septembre, une partie des routes situées au nord du glacier Vatnajökull ont été fermées aux scientifiques et aux journalistes autorisés. L’accès étant déjà interdit aux autres véhicules comme aux randonneurs. Les scientifiques ont dû se rapatrier vers leur camp de base de Drekagil pour des raisons de sécurité. En effet, la possibilité d’une éruption sub-glaciaire entraînant une inondation de la rivière Jökulsá á Fjöllum existe toujours.
Les dernières mesures montrent que la pression dans le dyke au nord du Dyngjujökull augmente et qu’une dépression d’1 km de large s’est formée sous le glacier. Elle est si profonde qu’elle apparaît sous la calotte glaciaire et brise la bordure du glacier. Ce serait le sol, et non le glacier, qui serait en train de s’affaisser. D’après les scientifiques, la fissure volcanique pourrait s’étendre vers le sud et sous le glacier. Si le magma remonte sous le glacier, cela entraînera un risque d’inondation, d’explosion et d’émission de cendres.
Hier soir, le site de l’éruption était toujours fermé.
En attendant de nouvelles images de l’éruption, profitez de la vidéo de notre séjour d’observation des aurores boréales au mois de Novembre.
L'éruption continue ces derniers jours dans l'Holuhraun, et son intensité varie au fil du temps. Ainsi le 1er septembre, on annonçait une baisse de l'intensité par rapport à la veille, tout en reconnaissant une activité encore puissante. Les fontaines de lave ont atteint des hauteurs de 30 à 50m. Le 2 septembre, l'activité sismique semblait avoir encore diminué mais cette nuit, aux alentours de 3h du matin le 3 septembre, un séisme de magnitude 5,5 a heurté le Bárðabunga, l'un des plus forts depuis le début de l'éruption. Trois autre séismes d'une magnitude supérieure à 4 ont eu lieu hier ; en tout, ce sont environ 500 tremblements de terre qui ont secoué le secteur hier, indiquant une nouvelle hausse de l'activité. Il est donc toujours aussi difficile de prévoir la suite des événements. A ce jour le secteur reste toujours fermé et il n'est pas possible d'accéder au lieu de l'éruption pour en admirer le spectacle. Mais une nouvelle vidéo, visible ICI, permet de se faire une idée de la situation. Découvrez nos voyages en Islande.
L’éruption continue ces derniers jours dans l’Holuhraun, et son intensité varie au fil du temps. Ainsi le 1er septembre, on annonçait une baisse de l’intensité par rapport à la veille, tout en reconnaissant une activité encore puissante. Les fontaines de lave ont atteint des hauteurs de 30 à 50m. Le 2 septembre, l’activité sismique semblait avoir encore diminué mais cette nuit, aux alentours de 3h du matin le 3 septembre, un séisme de magnitude 5,5 a heurté le Bárðabunga, l’un des plus forts depuis le début de l’éruption. Trois autre séismes d’une magnitude supérieure à 4 ont eu lieu hier ; en tout, ce sont environ 500 tremblements de terre qui ont secoué le secteur hier, indiquant une nouvelle hausse de l’activité.
Il est donc toujours aussi difficile de prévoir la suite des événements. A ce jour le secteur reste toujours fermé et il n’est pas possible d’accéder au lieu de l’éruption pour en admirer le spectacle. Mais une nouvelle vidéo, visible ICI, permet de se faire une idée de la situation.
La lave continue de couler après l'éruption qui a eu lieu hier matin dans l'Holuhraun en Islande. Le Bárðarbunga a été touché par deux séismes cette nuit, de magnitude 3,9 et 4,2. Cette seconde éruption est beaucoup plus importante que celle de vendredi matin, mais sa nature ne la rend pas menaçante pour le trafic aérien. L'éruption émet principalement du basalte, et pas du tout de cendres, comme cela s'était produit en 2010 lors du réveil de l'Eyjafjallajökull. Le débit de la lave serait proche de 1 000 m3 par seconde, et selon certains scientifiques, l'éruption pourrait durer très longtemps. Cette éruption montre bien à quel point il est difficile de faire des pronostics dans ce genre de situation. Depuis le début de l'activité sismique et les premières dépêches à propos d'une possible éruption (et surtout d'une éventuelle paralysie du trafic aérien), on constate qu'en dehors de surveiller de très près les événements, il est impossible de savoir exactement ce qui va se passer. Chaque analyse offre plusieurs scénarios, aucune hypothèse ne pouvant être affirmée. Il est particulièrement intéressant de constater que l'éruption de la nuit dernière s'est produite alors qu'aucune activité sismique n'avait été enregistrée dans le secteur. La principale question que beaucoup se posent aujourd'hui, c'est ce qu'il va advenir du dyke, et comment va évoluer la sismicité qui l'entoure. Comme l'explique Claude Granpey, "après l’éruption éclair du 29 août, la sismicité semblait montrer un retour en arrière du magma le long de l’intrusion, ce qui a poussé certains à affirmer qu’il y avait à nouveau un risque d’éruption sous le glacier Dingjujökull. A l’heure actuelle, une telle éventualité ne s’est pas vérifiée et la sismicité a tendance à décliner, peut-être suite à l’évacuation de la pression au niveau de l’éruption fissurale." Nous ne nous prononcerons pas sur
La lave continue de couler après l’éruption qui a eu lieu hier matin dans l’Holuhraun en Islande. Le Bárðarbunga a été touché par deux séismes cette nuit, de magnitude 3,9 et 4,2. Cette seconde éruption est beaucoup plus importante que celle de vendredi matin, mais sa nature ne la rend pas menaçante pour le trafic aérien. L’éruption émet principalement du basalte, et pas du tout de cendres, comme cela s’était produit en 2010 lors du réveil de l’Eyjafjallajökull.
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