Le Mont Aso, situé au sud-ouest du Japon, est entré en éruption mardi 25 novembre. Le lendemain, mercredi 26 novembre, le volcan a commencé à cracher des cendres jusqu’à 1 000 mètres de haut.
Le Mont Aso, situé au sud-ouest du Japon, est entré en éruption mardi 25 novembre. Le lendemain, mercredi 26 novembre, le volcan a commencé à cracher des cendres jusqu’à 1 000 mètres de haut.
L’éruption du mont Ontake, samedi 29 septembre peu avant midi, nous prouve une fois de plus que malgré les progrès de la science et la surveillance constante des volcans, rien ne permet de prédire à coup sûr une éruption volcanique.
Apparue subitement en novembre 2013 au large des côtes japonaises, l’île continue depuis sans cesse de grandir : elle mesure aujourd’hui 1 550 m d’est en ouest et 1 350 m du nord au sud. Quelques jours après sa formation, elle mesurait 400 m de long pour 200 m de large.
En mars dernier, suite à la décision de la Cour Internationale de Justice à Tokyo, le Japon avait déclaré accepter d’interrompre sa campagne de chasse à la baleine en Antarctique. La CIJ de La Haye avait en effet estimé que le pays déguisait une chasse commerciale en campagne d’études scientifique et donc demandé au gouvernement japonais de cesser cette activité.
La décision de la Cour Internationale de Justice a été prise lundi 31 mars : le Japon doit cesser toute activité de chasse à la baleine en Antarctique. Bien que déçu, le gouvernement japonais a déclaré qu’il respecterait cette injonction. C’est l’Australie qui avait saisi la justice en 2010, arguant que le Japon pratiquait la chasse à la baleine dans un but commercial et non scientifique. Le programme scientifique japonais JARPA II manque de transparence dans l’établissement de quotas non raisonnables, et le nombre restreint de publication scientifiques est vivement critiqué par la Cour de Justice. L’Australie accuse le Japon d’avoir tué plus de 10 000 baleines entre 1987 et 2009, en majorité des petits rorquals.
Certains pensaient qu’elle disparaîtrait aussi vite qu’elle était apparue, il n’en est rien ! Niijima, l’île à laquelle le gouvernement japonais a finalement donné un nom, continue sa croissance, et est en train de former une seule grande île avec sa voisine Nishinoshima.
L’île apparue au large du Japon en novembre dernier nous donne l’occasion de revenir sur ce type de phénomènes, nommés éruptions surtseyennes depuis l’apparition de l’île de Surtsey, au large de l’Islande, en 1963.
Ce type d’éruption est caractéristique de l’interaction entre du magma brûlant et une grande quantité d’eau de mer ou d’un lac. Cependant pour qu’un tel phénomène puisse se produire il faut une faible profondeur d’eau, car une trop grande épaisseur étoufferait, sous une pression bien trop forte, toute tentative d’explosion. Une éruption sursteyenne se divise en trois phases : une sous-marine, une hydromagmatique, et une aérienne. Lors de la phase sous-marine, la lave s’échappe par une fissure au fond de l’océan. Au début, la pression de l’eau empêche toute activité explosive, et le volcan sous-marin grandit, s’approchant de plus en plus de la surface. La quantité d’eau faisant pression sur le volcan diminue, et lorsque la pression de l’eau est trop faible, la lave se fragmente sous le choc thermique. On voit alors apparaître un panache au-dessus de la surface, panache composé majoritairement de vapeur d’eau mais aussi de cendres volcaniques. Le volcan continue à grandir, et peu à peu à émerger, jusqu’à ce que la cheminée volcanique débouche au-dessus du niveau de l’eau. On entre dans la phase aérienne, pendant laquelle le rôle de l’eau diminue, et l’éruption continue suivant le type de lave émis par le volcan.
Un schéma de ce type d’éruption en résume les différentes phases.
Ce type d’explosion a également été observé au large de Faial, dans l’archipel des Açores. C’est ainsi qu’est né le volcan de Capelinhos, à l’ouest de l’île, en 1957, soit avant l’île de Surstey.
Photo : Capelinhos, sur l’île de Faial, archipel des açores
Il semblerait que la comète ISON n’ait pas survécu à son passage près du soleil. Elle a en effet disparu des écrans du satelitte SOHO au moment où elle s »approchait du soleil hier jeudi 28 novembre, ce qui pousse fortement à croire qu’elle s’est désagrégée. C’est en tout cas la conclusion tirée par la majorité de la communauté scientifique.
On l’apprend aujourd’hui sur le site du Monde, une explosion volcanique sous-marine a fait émerger une île au large des côtes au Japon, ce mercredi 20 novembre. L’île est fumante et un volcanologue a précisé qu’elle pouvait aussi bien disparaître aussi vite qu’elle était apparue, comme se stabiliser. D’environ 200 mètres de diamètre, l’îlot est situé dans l’archipel d’Ogasawara, à environ 1000km au sud de Tokyo.
Ce n’est pas la première fois qu’une île apparaît subitement, suite à une éruption volcanique. C’est le cas de l’île de Surtsey, au sud de l’Islande, dont la formation a duré les 4 ans de l’éruption volcanique, entre 1963 et 1967, et aussi de Capelinos, aux Açores, apparue en 1957. On parle d’ailleurs d’éruption surtseyenne, bien que l’apparition de Capelinos soit antérieure à celle de l’île de Surtsey !
Photo : le phare de Capelinos , sur l’île de Faial, aux Açores
La campagne japonaise de chasse à la baleine en Antarctique s’est terminée la semaine dernière… Le nombre de prises, bien que supérieur à l’année dernière reste très en dessous des prévisions.
Comme chaque année, les militants de l’association Sea Shepherd, n’ont pas laissé les flots libres aux baleiniers nippons et ont à plusieurs reprises lancé des bombes puantes et bloqués les hélices des baleiniers à l’aide de filins.
Ainsi, les baleiniers japonais n’ont pu prendre qu’un tiers de « leurs quotas » de cétacés par rapport aux prévisions qui avaient été faites.
Venez découvrir les baleines lors de nos séjours :
Aux Açores (observez de Cachalots et nagez avec les dauphins)
En Islande (whalewatching dans les eaux Islandaises)
En Patagonie (là où les orques attaquent les lions de mer sur la plage !)