Chaque année en mars, c’est un voyage en Patagonie à couper le souffle que nous vous proposons de vivre au pays des orques de la péninsule de Valdès, un lieu, mondialement connu, où des cinéastes internationaux et des photographes ont attendu patiemment LA photo ou LA scène parfaite de chasse des Orques de la Péninsule de Valdès.
Le voyage se déroule en pleine saison d’attaques. Période qui fait coïncider certaines marées avec l’apprentissage de la nage des jeunes lions de mer. Dans ces premières semaines les jeunes sont plus vulnérables et sont une cible plus facile pour les orques. Voici quelques photos du séjour de 2013 que nous partageons avec vous !


Powered by Cincopa WordPress plugin




En étroite collaboration avec des scientifiques de la station de Recherche de Punta Norte Orca (PNOR) et avec les conseils d’un membre de l’équipe de la scientifique néo-zélandaise le Dr. Ingrid Visser, cette expédition vous donne chaque année l’occasion, entre autre, d’observer le comportement de chasse unique et exceptionnel des orques de la région. Chaque année au mois de mars, plus de 13 orques résidents de la baie font état de techniques de chasse sophistiquées pour se nourrir de jeunes lions de mer jouant sur les plages.

Prochain départ : 22/03/14 au 05/04/2014

Découvrez nos voyages en Patagonie

Si le moratoire interdisant la chasse commerciale à la baleine a permis de préserver de nombreuses espèces et même d’observer la reconstitution de certaines populations de cétacés, un nouveau danger menace peut-être le plus gras des mammifères marins.

En effet, l’essor de l’aquaculture a presque fait tripler le cours des farines de poissons, principal aliment des élevages. Or cette explosion des cours pourrait rendre rentable une pêche plus importante du krill, principal aliment des baleines à fanons telle que la baleine bleue, la baleine à bosses ou la baleine franche…

Longtemps restés discrets à cause de leur petite taille, ces petits crustacés aux allures de crevettes peuplent dans des quantités astronomiques nos océans arctique et antarctique. Bien que méconnus, les stocks sont estimés entre  400 et 500 millions de tonnes et constituent certainement la dernière grande ressource de la planète. Depuis quelques années, des bateaux ont été équipés pour cette « nouvelle pêche » dont les débouchés sont principalement les farines de poissons pour l’aquaculture, mais aussi les compléments alimentaires humains du fait de leur richesse en acides gras oméga 3.

Dès les années 70, Russes et Japonais s’étaient attaqués à cette ressource, mais les difficultés techniques engendrées par la petite taille de ces crustacés n’ont pas donné une rentabilité satisfaisante. En effet, avec une taille moyenne de 3cm, une pêche impose des filets aux mailles très fines, fragiles et gourmands en énergie ! De plus, le krill est fragile et s’écrase facilement lorsque les filets sont hissés à bord faisant perdre au crustacé son liquide corporel !

Mais aujourd’hui, les progrès techniques permettent de faire face à ces contraintes et certains bâtiments conditionnent déjà plus de 250 tonnes par jour ! Si cette pêche reste encore très marginale, on constate depuis au moins un siècle que la pêche évolue toujours vers des proies de plus en plus petites pour faire face à la raréfaction des grands prédateurs. Mais pêcher de façon incontrôlée les premiers maillons de la chaîne alimentaire pourrait avoir des conséquences dramatiques sur l’équilibre de la chaîne alimentaire et toucher indirectement les grands cétacés.

Seashephard ou Greenpeace arriveront-il à mobiliser l’opinion publique pour préserver les ressources en krill, minuscules crustacés très peu esthétiques, quand bien même cette pêche menacerait indirectement les baleines ? Ainsi la préservation du krill sera peut-être le combat de demain ?

Découvrez nos différentes formules pour obsever ou nager avec les cétacés aux Açores

L’orque ou la « baleine tueuse » (killer whale en anglais) est réputée pour être la plus agressive des baleines à dents. Mais il existe plusieurs types de ces mammifères marins, des groupes qui présentent un comportement différent et surtout une alimentation différente.
Des recherches scientifiques américaines ont montré que les orques qui vivent au large des côtes de Colombie-Biritanique ne se nourriraient pas de saumons et de lions de mer comme leurs congénères plus proches des côtes mais plutôt de requins, plus précisément de requins dormeurs.
Plus au nord, en Alaska ou au large de Vancouvert, certaines colonies avaient déjà été observées en train de se nourrir de requins bleus…
Cette espèce de baleine présente des comportements alimentaires très variés en fonction de la colonie, du lieu de vie et des circonstances.

Venez avec nous observer les orques se nourrir de lions de mer… sur les plages de Valdez en Patagonie

Nos passagers ont eu la chance d’observer une baleine à bosse fort sympathique ! Cette baleine a décidé de se donner en spectacle en ne faisant pas moins de 12 sauts hors de l’eau pour les plus grand bonheur des passagers de la sortie de whale watching. Au plus près, la baleine a « bondi » à moins de 30  mètres du bateau ! Puis, prise d’une certaine curiosité, elle s’est approchée jusqu’à environ 5  mètres pour que chacun des passagers puissent l’observer sous toutes les coutures !

Des photos prisent lors de cette sortie en mer à Husavik sont disponible ici

S’inscrire à la newsletter

 

 

Nom:
Email:

 

 

 

Des scientifiques anglais conduits par le Dr Travis Horton viennent de publier une étude dans la revue Biology letters des scientifiques de l’Université de Canterbury sur les capacités d’orientations des baleines à bosses lors de leur longue migration. Selon eux, l’orientation solaire et individuelle de chaque mammifère ne suffirait pas à expliquer autant de précision. Ainsi, ils ont utilisé de la technologie satellite afin de suivre 16 baleines à bosses durant leur migration. Un voyage de plusieurs milliers de kilomètres pendant lequel les mammifères parviennent à maintenir une direction rectiligne sans être affectés ni par la météo, ni par les courants océaniques. Ne déviant pas plus d’un degré, les baleines conservent alors le même cap jusqu’à atteindre leur objectif. « Une précision directionnelle aussi remarquable est difficile à expliquer par les modèles d’orientation déjà établis« , ont écrit dans leur publication les chercheurs.

Si de nombreuses découvertes ont été faites sur les baleines, leur mode de communication, leurs chants, etc.  le mystère reste entier quant à leur étonnante précision à se diriger dans les océans. C’est un peu la conclusion de cette étude que de monter qu’il n’existait à ce jour aucune théorie capable d’expliquer les capacités de navigation de ces mammifères marins.

 

 

Retrouvez nos voyages d’observation des baleines en Islande, en Afrique du Sud, au Groenland ou à Hawaii

S’inscrire à la newsletter

 

 

 

Nom:
Email: