Le lundi 8 avril 2024, une éclipse solaire totale a traversé le Mexique. Nos voyageurs ayant participé à notre séjour sur les volcans du Guatemala ont eu la possibilité de prolonger leur séjour en Amérique latine pour aller observer l'éclipse chez le voisin mexicain. Le suspense lié aux conditions météorologiques a persisté jusqu'à la dernière minute mais le choix de la région de Durango, qui présentait d'excellentes statistiques en termes de couverture nuageuse, s'est révélé être un bon choix. Notre groupe a pu observer dans de bonnes conditions la diminution de la luminosité du soleil et a vu apparaître l'éclipse dans toute sa splendeur. Les observateurs chanceux ont bénéficié de plus de quatre minutes d'obscurité avec une vue détaillée de la couronne solaire, très étendue en raison de l'intense activité solaire, le spectacle était magnifique. Les protubérances solaires rouges, resplendissant au bord du disque solaire, et l'éclat argenté général ont créé un moment d'émotion inoubliable. Rendez-vous pris pour la prochaine éclipse totale prévue en Islande le 12 août 2026. Des départs sont d'ores et déjà confirmés pour ces voyages : Contactez-nous Retrouvez également nos prochains départs pour les volcans du Guatemala Merci à Jeanne Boutemy pour ces photos "chapelet" qui retranscrivent le spectacle vécu.
Le lundi 8 avril 2024, une éclipse solaire totale a traversé le Mexique. Nos voyageurs ayant participé à notre séjour sur les volcans du Guatemala ont eu la possibilité de prolonger leur séjour en Amérique latine pour aller observer l’éclipse chez le voisin mexicain.
Le suspense lié aux conditions météorologiques a persisté jusqu’à la dernière minute mais le choix de la région de Durango, qui présentait d’excellentes statistiques en termes de couverture nuageuse, s’est révélé être un bon choix. Notre groupe a pu observer dans de bonnes conditions la diminution de la luminosité du soleil et a vu apparaître l’éclipse dans toute sa splendeur.
Les observateurs chanceux ont bénéficié de plus de quatre minutes d’obscurité avec une vue détaillée de la couronne solaire, très étendue en raison de l’intense activité solaire, le spectacle était magnifique. Les protubérances solaires rouges, resplendissant au bord du disque solaire, et l’éclat argenté général ont créé un moment d’émotion inoubliable. Rendez-vous pris pour la prochaine éclipse totale prévue en Islande le 12 août 2026. Des départs sont d’ores et déjà confirmés pour ces voyages : Contactez-nous
Les Sources de Terres Rares de la Transition Énergétique Par Philippe Thiran (Chronique 12) Préambule : 80 Jours Voyages est favorable à la préservation de la nature. La limitation de la consommation énergétique permettrait de réduire au strict nécessaire l'exploitation des ressources de la planète. Pour autant, le réchauffement climatique, l'évolution de la société et la géopolitique impliquent de se pencher sur la transition énergétique dont les Terres Rares sont l'une des pierres d'achoppement. A ce titre, il est important de comprendre l'utilité de ces Terres Rares, connaitre les gisements disponibles et potentiels et réfléchir aux possibilités d'exploitation avec ses conséquences pour la nature et les populations. Introduction. L’importance des Terres Rares (en abrégé: REE, Rare Earth Elements) a été mise en évidence dans la chronique 11 qui traite des ressources minérales nécessaires pour assurer la transition énergétique. Les plus demandées sont les Terres Rares légères (LREE). Celles-ci regroupent les 7 premiers éléments des lanthanides, lesquels se retrouvent le plus fréquemment dans la monazite et la bastnaésite. Les LREE interviennent dans la fabrication des moteurs et accessoires des véhicules électriques, des pales et des générateurs d’électricité des éoliennes, et de tous les appareils digitaux, Les 7 autres regroupent les Terres Rares lourdes (HREE), qui se retrouvent principalement dans le xénotime, un phosphate d’yttrium. Les HREE permettent en outre de garantir à haute température les propriétés des aimants permanents des moteurs électriques. Types de gisements. La littérature divise les gisements en deux catégories: les gîtes primaires associés à des processus internes de la Terre, magmatiques par exemple, et les gîtes secondaires liés à des processus d’altérations des roches, comme l’érosion. Parmi les nombreux gîtes primaires, ceux de carbonatites sont les plus exploités étant donné leur contenu relativement élevé en REE (de 1 à 6%). Les carbonatites sont explicitées en annexe. Parmi
Les Sources de Terres Rares de la Transition Énergétique
Par Philippe Thiran (Chronique 12)
Préambule :
80 Jours Voyages est favorable à la préservation de la nature. La limitation de la consommation énergétique permettrait de réduire au strict nécessaire l’exploitation des ressources de la planète. Pour autant, le réchauffement climatique, l’évolution de la société et la géopolitique impliquent de se pencher sur la transition énergétique dont les Terres Rares sont l’une des pierres d’achoppement. A ce titre, il est important de comprendre l’utilité de ces Terres Rares, connaitre les gisements disponibles et potentiels et réfléchir aux possibilités d’exploitation avec ses conséquences pour la nature et les populations.
Introduction.
L’importance des Terres Rares (en abrégé: REE, Rare Earth Elements) a été mise en évidence dans la chronique 11 qui traite des ressources minérales nécessaires pour assurer la transition énergétique.
Les plus demandées sont les Terres Rares légères (LREE). Celles-ci regroupent les 7 premiers éléments des lanthanides, lesquels se retrouvent le plus fréquemment dans la monazite et la bastnaésite. Les LREE interviennent dans la fabrication des moteurs et accessoires des véhicules électriques, des pales et des générateurs d’électricité des éoliennes, et de tous les appareils digitaux,
Les 7 autres regroupent les Terres Rares lourdes (HREE), qui se retrouvent principalement dans le xénotime, un phosphate d’yttrium. Les HREE permettent en outre de garantir à haute température les propriétés des aimants permanents des moteurs électriques.
Bastnaesite, Wikipedia, Kovana
Monasite, Angelo, licence CC-3,0
Xenotime, Mindat, Rob. Lavinsky,
Types de gisements.
carbonatite du Kaisersthul: Ph. Thiran.
La littérature divise les gisements en deux catégories: les gîtes primaires associés à des processus internes de la Terre, magmatiques par exemple, et les gîtes secondaires liés à des processus d’altérations des roches, comme l’érosion.
Parmi les nombreux gîtes primaires, ceux de carbonatites sont les plus exploités étant donné leur contenu relativement élevé en REE (de 1 à 6%). Les carbonatites sont explicitées en annexe. Parmi les gîtes secondaires, ce sont ceux liés aux argiles et aux latérites (sols tropicaux ferrugineux) qui sont les plus riches en REE.
Gisements en exploitation.
Parmi les gîtesprimaires, le plus important est celui de Bayan Obo en Chine, suivi de Mountain Pass aux USA.
mine de Mountain Pass: Wikipédia, Tmy 350
Bayan Obo, situé dans la province de Mongolie Intérieure, est actuellement le plus grand site d’extraction au monde de REE, incluses dans des carbonatites, minéralisées par la monazite et la bastnaésite. La monazite est un phosphate qui contient les lanthanides légers (LREE), mais aussi du thorium lequel est radioactif, ce qui complique la récupération des LREE. La bastnaésite qui est un carbonate de fluor également riche en LREE, ne contient pas cet élément dangereux.
Mountain Pass, situé en Californie, est actuellement le deuxième site d’extraction par importance qui est aussi associé à des carbonatites. Sa minéralisation est favorable au processus de récupération car elle ne contient que la bastnaésite avec tous les éléments légers (LREE) des lanthanides. Après avoir été arrêtée, cette mine est à nouveau en exploitation.
D’autres gîtes primaires mais d’origine magmatique alcaline, se situent en Russie et en Suède. Leur teneur en LREE est plus faible ( environ 2 %) que celle des carbonatites.
En Russie, ces gîtes se situent au nord-ouest du pays dans la péninsule de Kola, adjacente à la Finlande. Y est actuellement exploitée la mine de Lovozero dont le minerai principal de REE est la loparite, un oxyde de titane, moins riche en LREE que la bastnaésite mais contenant des minéraux intéressants comme le lithium et le zirconium.
En Suède, à l’ouest de Stockholm, c’est la mine de Bastnäs, qui est actuellement en exploitation. C’est là que fut découverte le bastnaésite. Ce gisement serait dû au phénomène de skarn, métamorphisme de contact avec des granites et enrichissement en minéraux par des fluides hydrothermaux.
Les gîtes secondaires en cours d’exploitation sont de moindre importance en volume mais peuvent contenir des REE en pourcentage supérieur à celui des gîtes primaires. C’est le cas du gisement latéritique de Mount Weld en Australie dont la teneur en REE dépasse les 8%. Il est situé à Laverton dans la partie ouest du pays. De ce gisement sont extraits des REE et d’autres éléments importants comme le niobium et le tantale. Il est la propriété de Lynas Rare Earth Ltd, société australienne qui possède d’autres centres d’exploitation et qui s’avère devenir un producteur de REE permettant de réduire leur dépendance de la Chine.
D’autres gisements secondaires sont exploités en Chine (RPC) et en Inde, mais leur production de REE est très faible.
Concernant la production de ces différentes exploitations, elles ne sont publiées que globalement avec éventuellement le pourcentage du pays. Comme indiqué dans la Chronique 11-1° partie, la production mondiale de REE exprimée en tonnes d’oxydes, a été estimée à 345.000 t pour l’année 2022, dont 210.000 t soit 60% en Chine et 43.000 t soit 12% aux USA. Par ailleurs, plus de 90% des oxydes de REE ont été raffinés en Chine et le sont encore actuellement.
Gisements à haut potentiel.
La Norvège, la Finlande et la péninsule de Kola en Russie renferment des réserves importantes et intéressantes. Les gisements y sont associés aux carbonatites. Ceux de Kovdor et d’Afrikanda renferment à eux deux un volume impressionnant estimé à 1500 millions de t de REE. Par comparaison, ceux de Norvège et de Finlande sont plus modestes étant estimés à 85 et 250 millions de t respectivement. Si la teneur en REE de ces gisements est faible, soit moins de 1 %, ils contiennent d’autres minéraux intéressants pour leur potentiel à REE, comme l’apatite, un phosphate de calcium fluoré.
Mais c’est le Groenland qui permettrait de réduire significativement (environ de 30%) la dépendance chinoise pour les oxydes de REE. La province magmatique de Gardar, au sud du pays contient en effet un volume impressionnant de réserves estimé à plusieurs milliards de tonnes contenant au moins 1 % de REE et d’autres éléments importants comme le niobium et le zirconium. Les REE sont logées dans des complexes alcalins à base de syénite localement associés à des carbonatites.
Les difficultés de mise en exploitation de ces gisements à haut potentiel sont nombreuses. Au Groenland, c’est surtout le manque d’infrastructures telles que les ports en eaux profondes, les centrales électriques et la main-d’œuvre qualifiée qui à ce jour font défaut, sans oublier les conditions climatiques. Dans les autres pays, ce sont essentiellement les procédures administratives et les oppositions de la population locale qui freinent et qui peuvent empêcher la délivrance des permis nécessaires, même dans des régions peu peuplées.
A titre d’exemple, en Suède dans l’extrême nord du pays à Kiruna, la mine de fer la plus importante d’Europe ( 80% du minerai extrait) est en exploitation depuis plusieurs décennies. A proximité, a été découvert le plus grand gisement de REE connu en Europe. Actuellement le permis d’exploitation est embourbé dans les procédures administratives et suscite l’opposition de la petite population locale. Comme pour la mise en exploitation d’un tel gisement, il faut compter 10 à 15 ans, la dépendance de la Chine durera encore longtemps.
Recyclage.
Actuellement le recyclage des REE est très faible, 1% de la production. La difficulté provient de séparer les divers éléments en poudre comprimée, comme le sont les constituants des pales des éoliennes ou de récupérer des éléments aux propriétés similaires comme dans tous les appareils digitaux.
Conclusions.
Pour satisfaire les objectifs de la transition énergétique, il y a trois défis à relever pour les REE:
– la production de REE raffinées devrait être multipliée par 7 d’ici 2050,
– des moyens d’extraction non polluants, alors qu’actuellement la sévérité de la pollution entraine cancers et malformations des nouveaux-nés dans les zones d’extraction,
– un accroissement significatif du recyclage.
Annexe: Les Carbonatites.
Les carbonatites sont des roches magmatiques, intrusives ou extrusives, qui contiennent au moins 50% de carbonates, généralement de la calcite et de la dolomie, et des carbonates de calcium. Elles sont pauvres en silice, moins de 2 %, très fluides et à température relativement basse, soit entre 500 et 800 °C. (photo 6).
Leur pourcentage dans l’ensemble du magma riche en silice (plus de 40%) est très faible. Elles se distinguent de celui-ci par un processus de non-mélange, appelé “immiscibilité”. Certaines sont associées à des magmas silicatés enrichis en alcalis (sodium et potassium) et qui sont appelés natrocarbonatites, tout en restant distinctes de l’ensemble des magmas silicatés. Ce type de magma est important car il est riche en lanthanides lourds, les HREE.
Coulées de carbonatites (blanches) dans le cratère de l’Ol Doinyo Lengaï
Un seul volcan actif au monde émet des carbonatites. Il s’agit de l’Ol Doinyo Lengaï, situé au nord de la Tanzanie, près du lac Natron, connu par ses colonies de flamants roses. Les Massaï le considèrent comme abritant leur dieu Engaï. Les carbonatites émises par ce volcan sont en réalité des natrocarbonatites, qui blanchissent en refroidissant, laissant croire que la partie supérieure du volcan est couverte de neige. Les détails sur la constitution de ce volcan, son fonctionnement et son évolution sont donnés dans les n° 208 et 212 de l’Association L.A.V. E.
Sources bibliographiques.
Revue Géologue, n° 204, Article sur réserves, extraction et recyclage des Terres Tares, Collectif, 2020,
Bulletins de l’Association Géologique du Brabant Wallon, n°222, Christian Demaret, 2015,
divers articles de revues et journaux, 2023 et 2024.
Pour les Carbonatites,
les Revues L.A.V.E. n°208 et 2012, articles de Sylvain Chermette, l’Ol Doinyo Lengai, 2022, 2023,
Cours de volcanologie de Jacques-Marie Bardintzeff, 6° édition, 2021, paragraphe 5.6: Immiscibilité.
Les Ressources Minérales de la Transition Énergétique : Les Besoins futurs Par Philippe Thiran Sont concernés ici non seulement les métaux moins utilisés jusqu’il y a quelques années et décrits dans la première partie, mais aussi ceux d’utilisation courante, principalement le cuivre. Les Défis à surmonter. Le premier défi consisterait à développer une société moins consommatrice d'énergie ou à minima de stabiliser la consommation sans toutefois faire préjudice aux pays en voie de développement. En effet, ces derniers sont engagés dans des logiques légitimes de progrès économiques et sociaux, nécessitant bien souvent une augmentation de la consommation énergétique. Nous traiterons ici uniquement l'aspect des ressources énergétiques nécessaires et disponibles sans prendre en compte d'éventuelles évolutions politiques ou sociétales. Ainsi, dans l’article, il n’est pas tenu compte du développement d’une société qui serait moins énergivore. Ainsi, pour atteindre l’objectif d’une atmosphère décarbonée en 2050, soit d’ici un peu plus de 25 ans, les quantités à produire devraient atteindre entre 3 et 10 fois les quantités actuelles selon les métaux ou atteindre comme pour le cuivre une production très importante de 40 millions de t par an soit le double de la production actuelle. Pour atteindre ces quantités, l’extension et/ou la découverte de nouveaux gisements ne suffiront pas. Il faudra en même temps: - développer ou intensifier le recyclage, - trouver des produits de substitution totalement ou en partie, - des processus moins gourmands en matières premières. Lié à cet accroissement des quantités est celui de l’énergie à produire pour la fabrication de ces ressources supplémentaires. Cela entraînera l’installation de nouvelles unités de production pilotables, hydrauliques et nucléaires, pour pallier l’intermittence aléatoire des éoliennes et des panneaux solaires à installer. Il sera donc nécessaire de renforcer et de dédoubler par endroit les réseaux de transport de l’électricité, en tenant compte des pointes
Les Ressources Minérales de la Transition Énergétique : Les Besoins futurs
Par Philippe Thiran
Sont concernés ici non seulement les métaux moins utilisés jusqu’il y a quelques années et décrits dans la première partie, mais aussi ceux d’utilisation courante, principalement le cuivre.
Les Défis à surmonter.
Le premier défi consisterait à développer une société moins consommatrice d’énergie ou à minima de stabiliser la consommation sans toutefois faire préjudice aux pays en voie de développement. En effet, ces derniers sont engagés dans des logiques légitimes de progrès économiques et sociaux, nécessitant bien souvent une augmentation de la consommation énergétique.
Nous traiterons ici uniquement l’aspect des ressources énergétiques nécessaires et disponibles sans prendre en compte d’éventuelles évolutions politiques ou sociétales. Ainsi, dans l’article, il n’est pas tenu compte du développement d’une société qui serait moins énergivore.
Ainsi, pour atteindre l’objectif d’une atmosphère décarbonée en 2050, soit d’ici un peu plus de 25 ans, les quantités à produire devraient atteindre entre 3 et 10 fois les quantités actuelles selon les métaux ou atteindre comme pour le cuivre une production très importante de 40 millions de t par an soit le double de la production actuelle.
Pour atteindre ces quantités, l’extension et/ou la découverte de nouveaux gisements ne suffiront pas. Il faudra en même temps:
– développer ou intensifier le recyclage,
– trouver des produits de substitution totalement ou en partie,
– des processus moins gourmands en matières premières.
Lié à cet accroissement des quantités est celui de l’énergie à produire pour la fabrication de ces ressources supplémentaires.
Cela entraînera l’installation de nouvelles unités de production pilotables, hydrauliques et nucléaires, pour pallier l’intermittence aléatoire des éoliennes et des panneaux solaires à installer.
Il sera donc nécessaire de renforcer et de dédoubler par endroit les réseaux de transport de l’électricité, en tenant compte des pointes de production des énergies renouvelables, sous peine de devoir déconnecter des utilisateurs des réseaux. .
Les Métaux critiques.
le Cuivre.
Les 40 millions de t cités plus haut, résultent d’abord des besoins supplémentaires pour l’apport d’énergie par les énergies renouvelables. Les quantités de Cu sont en effet de 4 à 13 fois supérieures par MW par rapport à celles requises par les énergies fossiles.
Par Native_Copper_Macro_Digon Jonathan Zander
Ensuite, pour la construction de véhicules électriques, la quantité est multipliée par 4 soit 40 à 80 kg selon les modèles par rapport aux véhicules thermiques
En troisième lieu, ce sont les extensions des réseaux de transport et de distribution de l’électricité, qui portent l’estimation des besoins à 40 millions de t.
Concernant cet aspect quantitatif, un facteur favorable est que le cuivre est recyclable en moyenne à 30%, et ce sans altérer ses propriétés.
Par contre, malgré l’évolution des technologies qui permettent d’extraire les métaux de gisements de moins en moins concentrés, la quantité d’énergie nécessaire augmente et il existe un point critique au-delà duquel le gain ne compense plus la perte liée à l’extraction.
Quant à l’appoint de nouveaux gisements, les grandes sociétés minières déclarent que 8 à 10 ans sont nécessaires entre la découverte et la mise en exploitation.
On comprend mieux dès lors pourquoi actuellement différents experts agitent la sonnette d’alarme principalement sur la concrétisation des besoins en Cu.
Par Dnn87 – Photographie personnelle Échantillons de lithium métallique.
le Lithium.
Le lithium reste l’élément essentiel des batteries rechargeables utilisées pour le stockage de l’électricité produite par les énergies renouvelables et pour le fonctionnement des voitures électriques.
Pour autant qu’on puisse obtenir les permis d’exploitation, les ressources identifiées seraient suffisantes pour atteindre l’objectif zéro carbone en 2050.
Mais le problème est aussi la dépendance de la Chine pour le lithium raffiné. Alors qu’en 2021 la production sur son territoire ne représentait que 13% de la production mondiale, ce pays contrôlait 75% du marché des batteries grâce aux mines qu’elle exploite ailleurs pour les métaux nécessaires.
Par Alchemist-hp – Travail personnel
le Cobalt
Au rythme de l’utilisation actuelle, les réserves connues seraient épuisées avant 2050 du seul fait de son utilisation dans les batteries des véhicules, et ce malgré la substitution partielle du cobalt par le nickel et le manganèse telle qu’elle se pratique actuellement.
L’autre défi est le fait que 60 % environ de la production provient de la RDC où elle est liée à la production du cuivre.
Six oxydes de terres rares (dans le sens des aiguilles d’une montre à partir d’en haut à gauche) : gadolinium, praséodyme, cérium, lanthane, néodyme et samarium. Par Peggy Greb, US department of agriculture
les Terres Rares
Le défi est double, d’une part se libérer de la dépendance de la Chine et d’autre part, inventer de nouvelles manières d’extraction pour limiter l’impact environnemental et les conséquences sur la santé humaine.
Pour diminuer la dépendance de la Chine, le Groenland qui contiendrait jusqu’à 25 % des réserves de la planète pourrait jouer ce rôle.
Mais les obstacles pour l’exploitation de ces réserves sont nombreux: outre les conditions climatiques, le pays manque d’infrastructures, essentiellement de centrales électriques et de ports en eaux profondes.
Par ailleurs, le recyclage pourrait limiter la création de nouveaux sites d’exploitation. Or actuellement, il n’est que de 1 %.
Échantillon monolithique de silicium (polycristallin).
le Silicium
Compte tenu de l’importance de l’énergie nécessaire à sa production et du rejet de dioxyde de carbone, il apparaît indispensable de lui trouver un substitut pour les panneaux photovoltaïques..
Depuis quelques années, des essais de substitution partielle et totale sont en cours, avec un groupe de minéraux dénommés les pérovskites, qui ont une structure cristalline hybride, similaire à celle de la pérovskite, le titanate de calcium.
L’objectif est double: augmenter le rendement actuel de la transformation de l’énergie solaire en électricité de 15 % à 30 % et remplacer le silicium.
Depuis 1970, le ruban de Möbius est le logo universel des matériaux recyclables
Le Recyclage.
C’est probablement le défi qui sera le plus difficile à surmonter.
Si le recyclage du silicium par exemple est en cours de concrétisation, le plus problématique est celui des Terres Rares, suite à leur présence en petites quantités et à la difficulté de séparation des autres métaux, rendant l’opération non rentable.
Post-scriptum.
Compte tenu de l’évolution incessante des informations concernant les moyens pour relever les défis, ce qui précède doit être considéré comme un aperçu de la situation au moment de la rédaction de cet article.
Les ressources minérales de la transition énergétique, état des lieux et défis à venir ! CHRONIQUE # 11 - 1° Partie - Philippe Thiran Situation actuelle Cette chronique examinera les ressources minérales qui sont et seront nécessaires pour réaliser la transition énergétique laquelle devra permettre la suppression de matières fossiles contenant du carbone pour la production d’énergie. Seront traités les domaines suivants impliqués dans cette transition: Production électrique: les éoliennes, les panneaux photovoltaïques, p.m. les centrales nucléaires pour lesquelles il n’y a pas actuellement de ressources nouvelles. Stockage de l’électricité: les batteries rechargeables, Mobilité: les voitures automobiles à propulsion hybride et électrique, Les ressources en question concernent à la fois les métaux et les minéraux qui les contiennent. Parmi ces métaux, certains comme le fer, le cuivre, l’aluminium, le nickel sont bien connus et utilisés depuis longtemps dans diverses applications industrielles. D’autres comme le silicium, le lithium, le cobalt, les Terres Rares sont connus mais utilisés pour quelques applications spécifiques: les ordinateurs et les téléphones portables. Comme leur demande devient importante, suite aux énormes besoins de la transition énergétique, ils seront examinés en premier lieu avec leurs propriétés, leurs minerais et les gisements en cours d’exploitation. - I -Les métaux propres à la transition énergétique 1.1 En premier lieu: les Terres Rares. Ce sont les éléments les plus demandés dans la transition énergétique, particulièrement pour la fabrication des pales des éoliennes et leur générateurs d’électricité, les moteurs et divers accessoires des véhicules électriques. S’y ajoutent les besoins croissants pour les smartphones, les ordinateurs et autres appareils numériques liés à l’Intelligence Artificielle (A.I.) Les terres rares (en abrégé les REE ou Rare Earth Elements) sont constituées des 14 éléments atomiques des Lanthanides, groupe à part dans le tableau de Mendeleev (voir note 1 et figure 7) auxquels se joignent le
Les ressources minérales de la transition énergétique, état des lieux et défis à venir !
CHRONIQUE # 11 – 1° Partie – Philippe Thiran
Situation actuelle
Cette chronique examinera les ressources minérales qui sont et seront nécessaires pour réaliser la transition énergétique laquelle devra permettre la suppression de matières fossiles contenant du carbone pour la production d’énergie.
Seront traités les domaines suivants impliqués dans cette transition:
Production électrique: les éoliennes, les panneaux photovoltaïques, p.m. les centrales nucléaires pour lesquelles il n’y a pas actuellement de ressources nouvelles.
Stockage de l’électricité: les batteries rechargeables,
Mobilité: les voitures automobiles à propulsion hybride et électrique,
Les ressources en question concernent à la fois les métaux et les minéraux qui les contiennent. Parmi ces métaux, certains comme le fer, le cuivre, l’aluminium, le nickel sont bien connus et utilisés depuis longtemps dans diverses applications industrielles. D’autres comme le silicium, le lithium, le cobalt, les Terres Rares sont connus mais utilisés pour quelques applications spécifiques: les ordinateurs et les téléphones portables.
Comme leur demande devient importante, suite aux énormes besoins de la transition énergétique, ils seront examinés en premier lieu avec leurs propriétés, leurs minerais et les gisements en cours d’exploitation.
– I –Les métaux propres à la transition énergétique
1.1 En premier lieu: les Terres Rares.
Ce sont les éléments les plus demandés dans la transition énergétique, particulièrement pour la fabrication des pales des éoliennes et leur générateurs d’électricité, les moteurs et divers accessoires des véhicules électriques. S’y ajoutent les besoins croissants pour les smartphones, les ordinateurs et autres appareils numériques liés à l’Intelligence Artificielle (A.I.)
Les terres rares (en abrégé les REE ou Rare Earth Elements) sont constituées des 14 éléments atomiques des Lanthanides, groupe à part dans le tableau de Mendeleev (voir note 1 et figure 7) auxquels se joignent le Scandium et l’Yttrium soit un total de 16 éléments aux propriétés chimiques très voisines.
Le qualificatif “rare” est plutôt inapproprié, étant donné que ces “terres” ne sont pas rares stricto sensu. Elles sont abondantes dans la croûte terrestre, mais de façon très diluée, de telle sorte qu’il y a peu de gisements ayant une teneur suffisante pour être exploités économiquement. A cela s’ajoute le fait que leurs minerais contiennent souvent plusieurs éléments qu’il est difficile de séparer les uns des autres.
Les utilisateurs distinguent les REE légères soit les 7 premiers lanthanides qui constituent environ 70% de la demande et les REE lourdes y compris l’yttrium. Parmi les REE légères, ce sont le néodyme et praseodyme, utilisés pour la fabrication d’aimants permanents de grande puissance (sous la forme d’un alliage avec le fer et le chrome), dont la consommation est actuellement la plus élevée. Le cérium est un composant des panneaux photovoltaïque
Plus de 200 minéraux contiennent des REE. Parmi ceux-ci, les plus utilisés actuellement sont pour les REE légères: la monazite et la bastnäsite. Ce sont des minerais riches contenant de 50 à 70 % d’oxydes de terres rares. Les REE lourdes proviennent principalement du xénotime. La monazite est un phosphate de néodyme, de praséodyme, … et de thorium radioactif (figure1), tandis que la bastnäsite (figure2) est un carbonate de fluor riche en cérium mais qui ne contient pas d’éléments radioactif. Le xénotime est un phosphate d’yttrium et d’éléments lourds des REE.
Le plus grand gisement de terres rares est celui de Bayan Obo, situé en Chine dans la province de Mongolie Intérieure. Les REE y sont incluses dans la monazite et la bastnäsite. D’autres gisements contenant cette dernière se situent dans les provinces de Sichuan et de Shandong.
En Californie, les Etats Unis possèdent également un gisement important, celui de Montain Pass dont le minerai principal est aussi de la bastnäsite qui contient tous les éléments légers des lanthanides. La mine fut arrêtée suite à la concurrence chinoise et a été récemment remise en exploitation par un consortium de sociétés minières dont une chinoise.
La France possède un des meilleurs gisement mondiaux de la bastnäsite, contenant notamment du cérium, dans la grande carrière de talc de Trimons, située dans l’Ariège. Cette carrière est toujours en activité et a produit 400.000 t de talc en 2022 soit 10% de la production mondiale. L’exploitation à grande échelle des bastnäsites suppose une extension de cette carrière dans la partie du gisement pauvre en talc.
La production mondiale de terres rares (exprimées en t d’oxydes) en 2022 est estimée à 345.000 t, dont 210.000 soit 60% en Chine, suivie des USA avec 43.000 soit 12% . Ces oxydes sont traités majoritairement en Chine qui produit ainsi la plus grande part mondiale du néodyme, cérium, …..
1.2 – le Lithium.
C’est l’élément atomique le plus léger des solides et est aussi très réactif. Actuellement il est le composant essentiel des batteries utilisées pour le stockage de l’électricité des sources d’énergie intermittentes, pour la propulsion des véhicules électriques, le fonctionnement des ordinateurs et téléphones portables.
La concentration du lithium ( Li) dans la croûte terrestre est de l’ordre de 20 ppm à comparer à celle du plomb et du cuivre de 14 et 60 ppm respectivement. Le Li n’existe pas à l’état naturel. On le trouve soit sous forme de roches indurées dans des pegmatites granitiques, soit de saumures dans les grands déserts de sel, avec des concentrations d’oxydes de Li variant de 0,3 à 0,03%.
La majeure partie des ressources mondiales en lithium sont actuellement ces saumures que l’on trouve dans les salars du Chili (celui du désert d’Atacama), de la Bolivie (le salar d’Uyuni, le plus important, mais non exploité) et de l’Argentine. Sous forme minérale, le lithium est un élément du spodumène (un alumine-silicate de Li) et de la lépidolite. (un mica lithifère) (figure 4). L’Australie détient la majorité des gisements en exploitation sous cette forme.
En 2022, le premier producteur était le Chili (36%), suivi de l’Australie (24%), l’Argentine (10%) et la Chine (8%).
1.3 – le Cobalt
Dans le cadre de la transition énergétique, le cobalt (Co) va de pair avec le lithium pour les batteries. Avec le fer et le nickel, il est le troisième élément aux propriétés ferromagnétiques. Il est donc aussi utilisé dans la fabrication des aimants permanents pour les générateurs et moteurs électriques actuels.
C’est un. métal rare qui n’existe pas à l’état natif. Il est essentiellement un sous-produit du cuivre et du nickel comme l’hétérogénite ( hydroxyde de Co, de couleur noire) support de la malachite ( carbonate de Cu) (figure 5). Plus de la moitié de ce métal provient des gisements de cuivre de RDC et de Zambie dans la zone appelée Copperbelt.
Viennent ensuite les dépôts de latérites à nickel en Australie et à Cuba. Au Maroc, dans le complexe minier de Bou Azzer, le cobalt est extrait d’un arséniure (la skuttérudite), qui est le minéral de cobalt le plus courant.
En 2022, la production mondiale atteignait 190.000 t, dont 130.000 ou 68% en RDC, 10.000 en Indonésie et 9.000 en Russie. La Chine est aussi le premier producteur de cobalt raffiné et le premier consommateur pour les batteries rechargeables.
1.4 – le Silicium
Le silicium (Si) est le second élément le plus abondant dans la croûte terrestre. ce n’est pas un métal à proprement parlé mais un métalloïde comme l’antimoine. Il n’existe pas à l’état naturel à cause de sa grande réactivité vis à vis de l’oxygène avec lequel il forme la silice, composant de base des silicates qui constituent 97 % de la croûte terrestre.
Le silicium métalest obtenu par réduction de la silice. Cette réaction chimique est énergivore et son rejet de dioxyde de carbone croît avec le degré de pureté nécessaire pour ses diverses applications. La figure 6 montre le silicium sous forme de granules. Pour être utilisé dans les cellules photovoltaïques, il est raffiné à un haut degré de pureté (> 99,9999 %) et transformé en une forme cristalline, dénommée polysilicium. Jusqu’à présent, il n’y a pas de substitut commercialisé aux performances équivalentes. Son taux actuel de recyclage est faible (< 10%).
La production mondiale de polysilicium, tous usages compris, serait de 600.000 t en 2021, dont 75 % en Chine. Pour les panneaux photovoltaïques, la Chine en produit plus de 80%.
Note 1 : Les Lanthanides.
Dans le tableau périodique des éléments atomiques, conçu en 1869 par le savant russe Mendeleev, les atomes sont classés dans l’ordre croissant de leur masse atomique et en réunissant les éléments de propriétés analogues.
La figure7 donne une vue d’ensemble de ce tableau sur lequel apparaissent deux exceptions. La première: les éléments 58 à 71, appelés les lanthanides, se suivent sur une ligne qui est rattachée au numéro 57 le lanthane. Ceci signifie que tous ces éléments ont des propriétés voisines, ce qui les rendent difficilement séparables les uns des autres. La seconde exception, similaire à la première, n’est pas concernée par cette chronique.
Sources bibliographiques.
– Géologues, n° 204, les métaux de la transition énergétique, collectif, 2020,
– Bulletins de l’Association Géologique du Brabant Wallon, n° 222, 223, 224,Christian Demaret, 2013
The definitive guide to the ELEMENTS, Jack Challoner, 2016,
Wikipédia, données de production et de consommation et diverses infos,
Post-scriptum.
L’auteur insiste sur le fait que ce qui est décrit ci-dessus est le reflet des données et informations au moment de la rédaction de cette chronique. Comme cette transition doit être réussie, des recherches sont en cours partout dans le monde pour améliorer les performances, le recyclage, trouver des substituts moins coûteux, moins énergivores ou plus abondants. Ce sera l’objet de la seconde partie après avoir estimé les besoins en matériaux courants comme le cuivre ou l’aluminium.
De retour de nos voyages "éruption express" de juillet pour assister à l'éruption en cours à Reykjanes (Litli Hrutur), nous vous proposons quelques clichés pris lors des ces séjours.
De retour de nos voyages « éruption express » de juillet pour assister à l’éruption en cours à Reykjanes (Litli Hrutur), nous vous proposons quelques clichés pris lors des ces séjours.
Photos de l'éruption de l'Ol Doinyo Lengai (Tanzanie) Le cratère d’OL DOINYO LENGAÏ (Tanzanie) se remplit progressivement et à ce rythme-là, il pourrait déborder dans 20 ans… 80 Jours Voyages revient d’une expédition sur ce volcan peu visité, un an après un précédent séjour, ce qui permet (entre autre) de remarquer que le plancher du cratère s’est élevé d’au moins 5 m ! Ce petit cratère de 300 m de diamètre et de 120 m de profondeur s’est formé lors de l’éruption paroxysmale de 2007-2008. Il reste 70 m à combler : le calcul est donc vite fait ! L’expédition de cette année a pu observer une activité particulièrement spectaculaire, avec des jets pulsés sur un des cinq évents actifs notamment ! Superbe ! À quoi aura droit le prochain groupe en juin prochain !? https://80joursvoyages.com/.../tanzanie-volcan-ol-doinyo.../ Pour en savoir plus, voici article du volcanologue Ludovic Leduc Futura - Inspirons l'avenir : https://www.futura-sciences.com/.../volcan-photos.../
Photos de l’éruption de l’Ol Doinyo Lengai (Tanzanie)
Le cratère d’OL DOINYO LENGAÏ (Tanzanie) se remplit progressivement et à ce rythme-là, il pourrait déborder dans 20 ans…
80 Jours Voyages revient d’une expédition sur ce volcan peu visité, un an après un précédent séjour, ce qui permet (entre autre) de remarquer que le plancher du cratère s’est élevé d’au moins 5 m !
Ce petit cratère de 300 m de diamètre et de 120 m de profondeur s’est formé lors de l’éruption paroxysmale de 2007-2008. Il reste 70 m à combler : le calcul est donc vite fait !
L’expédition de cette année a pu observer une activité particulièrement spectaculaire, avec des jets pulsés sur un des cinq évents actifs notamment ! Superbe !
Le voyage pour observer l'éruption de carbonatite du volcan Ol Doinyo Lengaï en Tanzanie organisé en juin 2023 a permis de faire une modélisation 3D du cratère que vous pouvez observer ci-dessous. Retrouvez nos prochains départ pour observer l'éruption de l'Ol Doinyo Lengaï en Tanzanie. CLIQUEZ sur la flèche pour activer le mode interactif et faire la visite du cratère à 360° Modélisation 3D Ol Doinyo Lengai (Tanzanie) by sylvainchermette on Sketchfab Modélisation 3D volcan Ol Doinyo Lengai (Tanzanie) lors du séjour 80 Jours Voyages organisé en juin 2023 sur le cratère du volcan. Modélisation : Hervé Sthioul Photos : Sylvain Chermette - 80 Jours Voyages Remerciement à la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (HEPIA) et à Olivier Donzé pour son aide sur les fichiers 3D.
Le voyage pour observer l’éruption de carbonatite du volcan Ol Doinyo Lengaï en Tanzanie organisé en juin 2023 a permis de faire une modélisation 3D du cratère que vous pouvez observer ci-dessous.
Modélisation 3D volcan Ol Doinyo Lengai (Tanzanie) lors du séjour 80 Jours Voyages organisé en juin 2023 sur le cratère du volcan.
Modélisation : Hervé Sthioul
Photos : Sylvain Chermette – 80 Jours Voyages
Remerciement à la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA) et à Olivier Donzé pour son aide sur les fichiers 3D.
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