Découvrez Histoires de Volcans, le nouveau livre de Dominique Decobecq et Claude Grandpey aux éditions omniscience.

Dans cet ouvrage, partez à la rencontre de plus d’une soixantaine d’éruptions volcaniques et leur impact sur les populations, un voyage tout en couleur à travers photographies et documents historiques.

Dominique Decobecq est un docteur en géologie qui a participé à de nombreuses missions scientifiques sur l’Etna et auteur d’une dizaine d’ouvrages sur les volcans et la géologie. Il est également le rédacteur en chef de la revue LAVE, L’association Volcanologique Européenne.

Claude Granpey est un professeur agrégé d’anglais passionné des volcans. Depuis plus de 30 ans, il parcourt le monde pour observer les volcans actifs et les éruptions. Il est président d’Honneur de LAVE, L’association Volcanologique Européenne. Claude Grandpey gère également le blog Volcans et Glaciers.

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Des coulées pyroclastiques de 7 km de long au FUEGO (Guatemala) mardi ! 370 habitants évacués !

L’activité strombolienne habituelle sur ce volcan s’est intensifiée lundi soir, devant plus intense et presque continue. Puis, mardi matin, la lave a débordé du cratère pour former des coulées de lave, instables sur les flancs abrupts du volcan. Les effondrements de ces coulées de lave ont provoqué des nuées ardentes qui ont parcouru 7 kilomètres pour les plus longues, à l’origine d’évacuations préventives de deux villages au sud-ouest du volcan !

Après 26 heures d’activité soutenue, la phase paroxysmale a pris fin. Cette activité a généré beaucoup de cendres dans les secteurs ouest et sud-ouest du volcan à l’origine d’une atmosphère brumeuse et malodorante jusqu’à 40 km.

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, voici mon article Futura.

Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans

 

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Fuego

 

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Quel est ce Cratère Sud-Est de l’ETNA (Sicile, Italie), ce cône volcanique imposant qui n’a que 50 ans !?
L’Etna est un des volcans les plus actifs et productifs du monde. Ses éruptions ont principalement lieu à son sommet, un sommet qui est donc en évolution presque perpétuelle ! En 1900, il n’y avait qu’un seul cratère sommital, alors qu’aujourd’hui, il y en a 4 !
Le Cratère Sud-Est est le dernier né de ces cratères sommitaux, en 1971, et aussi le plus actif ! Quelques éléments pour le cerner :
  • En 2007 : le cône atteint environ 250 mètres de haut et à cette date naît une nouvelle bouche autour de laquelle se construit un autre cône, le Nouveau Cratère Sud-Est, qui grandit très rapidement et vient englober le premier cône quelques années plus tard.
  • En 2021 : 52 paroxysmes avec des fontaines de lave qui dépassent parfois 1000 mètres de haut, le faisant s’élever si haut qu’il devient le sommet de l’Etna, avec 3 357 mètres d’altitude ! Mesures actuelles d’environ 350 mètres de haut pour une base d’environ 1000 mètres de diamètre !
  • En 2022 : le premier des deux paroxysmes qu’il y a eu (pour l’instant) fut à l’origine de l’ouverture du flanc sud de ce cratère : une profonde cicatrice l’entaille sur 500 mètres de long et 200 mètres de large, à l’origine d’une coulée pyroclastique qui a atteint 1600 mètres de long vers le sud ! Impressionnant !
En bref, un cône qui se construit très rapidement mais qui, parfois, se détruit aussi subitement !
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, voici mon article Futura
Source : INGV
Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans

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Retrouvez en vidéo  Eruption de l’Etna Sicile expliqué par Jacques-Marie Bardintzeff

Le lac de lave du KILAUEA (Hawaï, États-Unis) se vide puis se remplit à nouveau !

Le débit éruptif lors d’une éruption n’est jamais parfaitement stable et en ce moment sur le Kilauea, c’est particulièrement le cas. En effet, l’observatoire local enregistre des variations de pression dans le réservoir magmatique superficiel du volcan qui engendrent une alternance de pauses et de phases d’activité. Voici une séquence type :

  1. Les GPS de l’observatoire enregistrent une déflation, un infime dégonflement du volcan.
  2. Le lac de lave se vide par un petit étang de 10-15 mètres de diamètre connecté au conduit volcanique.
  3. Le lac est totalement vidé, encroûté. Le SO2, un gaz que l’on peut relier au débit éruptif, est alors au plus bas.
  4. Les GPS enregistrent une inflation, un gonflement de la surface du volcan.
  5. La hausse du trémor volcanique est conjoint d’un retour de la lave dans le lac, alimenté par l’étang de lave.
  6. Le niveau du lac augmente et, après une élévation d’une dizaine de mètres, il déborde.

Ce sont principalement ces débordements qui permettent au niveau du fond du cratère de s’élever et d’être à environ 90 mètres du niveau d’avant l’éruption, le 29 septembre 2021 !

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, voici mon article Futura.

Source : HVO-USGS
Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans

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Pendant deux heures, entre 12h et 14h, des fontaines de lave de plusieurs centaines de mètres de haut ont alimenté un panache de cendres de 9 kilomètres de haut, à l’origine de quelques chutes de cendres et de la fermeture de l’aéroport de Catane !

2021 a été marquée par une cinquantaine d’éruptions brèves et très intenses comme celle-ci sur l’Etna, ce qu’on appelle des paroxysmes, certains s’enchaînant toutes les 24 heures ! Avant celui du 10 février dernier, il y avait eu quelques mois de calme, ce qui pouvait faire penser à la fin de cette séquence… Alors, que penser de ces deux paroxysmes à onze jours d’intervalle ? Un retour de cette activité ? Deux coups dans l’eau ? Je prends les paris !

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, voici mon article Futura.

Source : INGV
Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans

 

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Retrouvez en vidéo  Eruption de l’Etna Sicile expliqué par Jacques-Marie Bardintzeff

Le 10 février 2022, L’Etna s’est réveillé.

D’abord, une incandescence au niveau du Cratère Sud-Est fut remarquée. Puis, une modeste activité strombolienne a commencé à ce niveau. Une coulée de lave est ensuite apparue sur le flanc sud de ce cratère dans l’après-midi et l’activité explosive s’est intensifiée, jusqu’à un nouveau paroxysme en début de nuit. Entre 21h30 et 22h40, une fontaine de lave de 500 à 600 mètres de haut alimenta une colonne de cendres de 7 kilomètres de haut !

Des coulées pyroclastiques, nuages de gaz et cendres hyper-rapides, ont été remarquées durant ce paroxysme et notamment un de 1500 mètres de long vers le sud à 22h26. Il a été provoqué par l’éventrement du flanc sud du Cratère Sud-Est qui, aujourd’hui présente une profonde cicatrice à cet endroit ! Impressionnant ! Après la cinquantaine de paroxysmes de 2021, la morphologie du Cratère Sud-Est continue de changer rapidement…

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, voici mon article Futura.

Sources : INGV, Culture Volcan
Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans

Découvrez le Time-lapse de l’activité.

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Quinze jours après la colossale éruption aux Tonga et le tsunami associé, quel bilan ?

C’est une éruption de grande ampleur qui s’est produite le 15 janvier sur le volcan Hunga Tonga-Hunga Ha’Apai, du genre qui arrive plutôt tous les dix ans…

L’activité éruptive en surface s’est calmée, les communications ont été partiellement rétablies : c’est maintenant l’heure du bilan de cette catastrophe qui a eu des répercussions dans tout l’océan Pacifique ! Quelques chiffres et éléments pour l’illustrer :

  • 80 % de la population touchée par la catastrophe
  • 5 victimes, dont deux au Pérou
  • Nombreuses destructions, comme sur Tongatapu (l’île principale, qui compte deux tiers de la population) où 150 bâtiments sont touchés, dont 31 complètement détruits
  • Ressources de première nécessité sévèrement impactées (cultures et pâturages endommagés, poisson potentiellement contaminés, problèmes d’eau potable…)
  • Dégâts sur des bateaux en Nouvelle-Zélande, au Japon, en Californie notamment
  • Marée noire au Pérou…

Pour savoir plus, voici mon article Futura.

Sources : Nations Unies, New York Times, Tonga Geological Services – Government of Tonga
Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans

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L’éruption du 15 janvier au Tonga fut assurément très violente ! Quelques chiffres pour l’illustrer :

  • Panache éruptif de 35 kilomètres d’altitude : c’est énorme
  • Quelques centimètres de cendres « seulement » retombées sur les Tonga…
  • Indice d’Explosivité Volcanique (VEI) estimé entre 4 et 5
  • Dernière éruption d’une telle ampleur : Chaitén (Chili) en 2008
  • Bruit de l’éruption entendue jusqu’en Alaska, à 8 500 kilomètres du volcan
  • Deux victimes du tsunami au Chili, à 10 000 kilomètres des Tonga !

Très violente donc, mais peut-on parler d’une éruption majeure ?

Vous le saurez en lisant mon article Futura

Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans

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Des flammes bleues à la fin de l’éruption du PITON DE LA FOURNAISE (Île de la Réunion) : un phénomène jamais observé auparavant sur ce volcan !

C’est à la fin de l’éruption que des observateurs (Lé bon La Réunion) ont pu remarquer ce phénomène aussi rare que fascinant… Engendré par la combustion du soufre à très haute température, il est apparu sur le cône éruptif, précisément au niveau d’un orifice formé en fin d’éruption sur la partie amont de celui-ci ! L’observatoire volcanologique y a d’ailleurs observé des dépôts soufrés aujourd’hui…

Pour en savoir plus, voici l’article que j’ai écrit pour Futura.

Une vidéo du phénomène : ici

Sources : Lé bon la Réunion, Laurent Perrier, OVPF
Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans

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