Le volcanisme sous-marin correspond à la grande majorité du volcanisme de notre planète, mais la profondeur des éruptions est souvent très importante et la pression contraint l’activité à n’être qu’effusive et donc imperceptible en surface ! Mais parfois, comme pour ce volcan tongien par exemple, la bouche éruptive se situe à faible profondeur sous la surface de l’océan : la pression n’est donc pas suffisante pour comprimer les gaz… les gaz volcaniques, qui sont contenus dans le magma, mais aussi les quantités incroyables de vapeurs d’eau que le contact entre la lave et l’eau de mer produit ! Ce type d’activité, que l’on appelle surtseyenne en référence à l’île islandaise de Surtsey, née lors de l’éruption de 1963-1967, est donc très violemment explosive ! L'éruption du Tonga a débuté dans la matinée du 20 décembre, de manière brusque et très intense, avec la formation d’un volumineux panache de vapeurs qui a atteint 16 km de haut ! Les explosions de ce premier jour ont été entendues à plus de 250 km de distance ! La teinte assez claire du panache témoigne de la prédominance de la vapeur d’eau, car les cendres produites par les explosions sont assez lourdes… Elles forment des gerbes cypressoïdes (de la forme d’un cyprès) de plusieurs centaines de mètres de haut puis retombent vers le sol, alimentant des coulées pyroclastiques (ou base surge) qui se développent de manière latérale autour de la bouche éruptive. Celles-ci parcourent quelques centaines de mètres et déposent une fine couche de cendres qui, à forces d’explosions, construisent un édifice assez plat. En ce début d’année, l’activité éruptive se poursuit, de manière intermittente. La bouche éruptive se situe au nord-est de l’évent de l’éruption de 2014-2015 dont l’édifice avait permis de réunir les deux îles de ce volcan distante de 2 km environ. Cette activité aura au
Le volcanisme sous-marin correspond à la grande majorité du volcanisme de notre planète, mais la profondeur des éruptions est souvent très importante et la pression contraint l’activité à n’être qu’effusive et donc imperceptible en surface !
Mais parfois, comme pour ce volcan tongien par exemple, la bouche éruptive se situe à faible profondeur sous la surface de l’océan : la pression n’est donc pas suffisante pour comprimer les gaz… les gaz volcaniques, qui sont contenus dans le magma, mais aussi les quantités incroyables de vapeurs d’eau que le contact entre la lave et l’eau de mer produit ! Ce type d’activité, que l’on appelle surtseyenne en référence à l’île islandaise de Surtsey, née lors de l’éruption de 1963-1967, est donc très violemment explosive !
L’éruption du Tonga a débuté dans la matinée du 20 décembre, de manière brusque et très intense, avec la formation d’un volumineux panache de vapeurs qui a atteint 16 km de haut ! Les explosions de ce premier jour ont été entendues à plus de 250 km de distance ! La teinte assez claire du panache témoigne de la prédominance de la vapeur d’eau, car les cendres produites par les explosions sont assez lourdes… Elles forment des gerbes cypressoïdes (de la forme d’un cyprès) de plusieurs centaines de mètres de haut puis retombent vers le sol, alimentant des coulées pyroclastiques (ou base surge) qui se développent de manière latérale autour de la bouche éruptive. Celles-ci parcourent quelques centaines de mètres et déposent une fine couche de cendres qui, à forces d’explosions, construisent un édifice assez plat.
En ce début d’année, l’activité éruptive se poursuit, de manière intermittente. La bouche éruptive se situe au nord-est de l’évent de l’éruption de 2014-2015 dont l’édifice avait permis de réunir les deux îles de ce volcan distante de 2 km environ. Cette activité aura au moins le mérite de le consolider, lui dont l’érosion marine le grignotait sérieusement.
Mis à part une perturbation du trafic aérien, cette éruption n’engendre pour l’instant aucun problème. Même si aucune chute de cendres n’a pour l’instant été répertoriée (l’île habitée la plus proche se situe à 60 km environ), les tongiens ont tout de même été conseillés de protéger leur réservoirs d’eau.
Ce serait vraiment dommage de passer à côté de ces deux superbes vidéos :
Le Cerro Negro, ou autrement appelé la « colline noire » se forma par l’accumulation de bombes, lapillis et cendres. Ce volcan est né en 1850 au Nicaragua et le cône basaltique mesure aujourd’hui environ 250 mètres de haut, soit une altitude de 728 mètres. Observer la naissance d’un volcan reste quelque chose de très rare dans les temps historiques. Plus récemment, en 2013, les géologues du Servicio Geologico de Colombia (SGC) ont découvert une série de collines dans la partie nord-est de la province de Caldas, en Colombie. Ces collines se sont avérées être un volcan qu’ils ont baptisé El Escondido (Le volcan caché). De nombreux volcans sont encore à naître et à être découverts. Les fonds marins sont encore très peu connus et pourtant, qui ne rêverait pas d’observer une éruption sous l’eau? Sources : Inspiré d’un article de Jacques-Marie Bardintzeff et Sylvain Chermette paru dans L.A.V.E http://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com Découvrez nos séjours au Nicaragua
Le Cerro Negro, ou autrement appelé la « colline noire » se forma par l’accumulation de bombes, lapillis et cendres. Ce volcan est né en 1850 au Nicaragua et le cône basaltique mesure aujourd’hui environ 250 mètres de haut, soit une altitude de 728 mètres. Observer la naissance d’un volcan reste quelque chose de très rare dans les temps historiques.
Plus récemment, en 2013, les géologues du Servicio Geologico de Colombia (SGC) ont découvert une série de collines dans la partie nord-est de la province de Caldas, en Colombie. Ces collines se sont avérées être un volcan qu’ils ont baptisé El Escondido (Le volcan caché).
De nombreux volcans sont encore à naître et à être découverts. Les fonds marins sont encore très peu connus et pourtant, qui ne rêverait pas d’observer une éruption sous l’eau?
Sources :
Inspiré d’un article de Jacques-Marie Bardintzeff et Sylvain Chermette paru dans L.A.V.E
Yellowstone, l’un des plus grands parcs nationaux des Etats-Unis, est connu pour son super-volcan, qui a connu trois « super-éruptions » au cours des 2,1 derniers millions d’années. Yellowtone se situe à la convergence des cultures des Indiens des Grandes Plaines, du Grand Bassin et du Plateau. De nombreuses tribus ont un lien traditionnel avec la terre et ses ressources. Les histoires perpétuées de bouche à oreille des Kiowas situent leurs ancêtres à Yellowstone entre 1400 et 1700 environ. Les ancêtres des Blackfeet, Cayuse, Coeur d'Alene Nez, Shoshone et Perce contemporains, entre autres, ont continué à parcourir le parc sur les sentiers déjà établis. Ils visitaient les geysers, organisaient des cérémonies, chassaient, cueillaient des plantes et des minéraux, et faisaient du commerce. Selon les Shoshone, des familles sont venus à Yellowstone pour récolter de l'obsidienne, qu'ils utilisaient pour habiller les bisons. Certaines tribus utilisaient la zone de Fishing Bridge comme lieu de rendez-vous. Les Crow occupaient la zone généralement à l'est du parc, et les Umatilla occupaient la zone au nord. Les Shoshone, les Bannock et d'autres tribus des plateaux à l'ouest traversaient le parc chaque année pour chasser dans les plaines à l'est. D'autres groupes de Blackfeet chassaient dans les zones ouvertes à l'ouest et au sud de Yellowstone. Au début des années 1700, certaines tribus de cette région ont commencé à utiliser les chevaux. Certains historiens pensent que le cheval a fondamentalement changé les modes de vie car les tribus pouvaient désormais se déplacer plus rapidement et plus loin pour chasser le bison et d'autres animaux des plaines. Source : www.nps.gov Découvrez nos voyages aux Etats-Unis
Yellowstone, l’un des plus grands parcs nationaux des Etats-Unis, est connu pour son super-volcan, qui a connu trois « super-éruptions » au cours des 2,1 derniers millions d’années.
Yellowtone se situe à la convergence des cultures des Indiens des Grandes Plaines, du Grand Bassin et du Plateau. De nombreuses tribus ont un lien traditionnel avec la terre et ses ressources.
Les histoires perpétuées de bouche à oreille des Kiowas situent leurs ancêtres à Yellowstone entre 1400 et 1700 environ. Les ancêtres des Blackfeet, Cayuse, Coeur d’Alene Nez, Shoshone et Perce contemporains, entre autres, ont continué à parcourir le parc sur les sentiers déjà établis. Ils visitaient les geysers, organisaient des cérémonies, chassaient, cueillaient des plantes et des minéraux, et faisaient du commerce. Selon les Shoshone, des familles sont venus à Yellowstone pour récolter de l’obsidienne, qu’ils utilisaient pour habiller les bisons. Certaines tribus utilisaient la zone de Fishing Bridge comme lieu de rendez-vous. Les Crow occupaient la zone généralement à l’est du parc, et les Umatilla occupaient la zone au nord. Les Shoshone, les Bannock et d’autres tribus des plateaux à l’ouest traversaient le parc chaque année pour chasser dans les plaines à l’est. D’autres groupes de Blackfeet chassaient dans les zones ouvertes à l’ouest et au sud de Yellowstone. Au début des années 1700, certaines tribus de cette région ont commencé à utiliser les chevaux. Certains historiens pensent que le cheval a fondamentalement changé les modes de vie car les tribus pouvaient désormais se déplacer plus rapidement et plus loin pour chasser le bison et d’autres animaux des plaines.
Un article de P. Thiran Préambule Les explications concernant la radioactivité ont été volontairement simplifiées et certaines valeurs comme celles relatives aux normes sont susceptibles d’être modifiées. Actuellement, la physique quantique intervient dans les explications de ce phénomène. Certains minéraux et quelques sables sont dits radioactifs, parce qu’ils possèdent la propriété physique appelée Radioactivité. Sommairement, celle-ci consiste en la transformation ou la désintégration spontanée de certains atomes avec émissions de rayonnements spécifiques et énergétiques. On parle alors de radioactivité naturelle, la radioactivité artificielle étant due à l’intervention de l’homme. Dans la suite, il ne sera question que de la première. Bien que ce phénomène existe depuis la naissance de l’univers et est la source principale de la chaleur interne de notre planète, elle ne fut mise en évidence qu’à la fin du 19° et au début du 20° siècle. La découverte de la radioactivité C’est d’abord, le physicien français Henri Becquerel qui découvrit que des sels d’uranium émettaient des radiations inexplicables. Ensuite, Pierre et Marie Curie mirent en évidence l’origine atomique du phénomène. Sa compréhension plus précise fut apportée par le physicien néo-zélandais Ernest Rutherford lequel souligna le rôle du noyau de l’atome et qualifia les rayonnements émis. Ce sont ces derniers qui nous concernent directement, vu leur impact biologique. Pour leur compréhension, il est nécessaire de se référer à la structure de l’atome et à la composition du noyau, lesquelles sont expliquées sommairement dans la note 1. Le noyau atomique d'un élément radioactif Dans la plupart des noyaux atomiques, le nombre de neutrons est égal à celui des protons ; de tels noyaux sont dits stables. Toutefois, pour certains noyaux, ce nombre excède celui des protons, ce qui crée une instabilité au sein de celui-ci, en particulier pour ceux de l’uranium et du thorium, source principale des radioéléments
Un article de P. Thiran
Préambule
Les explications concernant la radioactivité ont été volontairement simplifiées et certaines valeurs comme celles relatives aux normes sont susceptibles d’être modifiées. Actuellement, la physique quantique intervient dans les explications de ce phénomène.
Certains minéraux et quelques sables sont dits radioactifs, parce qu’ils possèdent la propriété physique appelée Radioactivité. Sommairement, celle-ci consiste en la transformation ou la désintégration spontanée de certains atomes avec émissions de rayonnements spécifiques et énergétiques. On parle alors de radioactivité naturelle, la radioactivité artificielle étant due à l’intervention de l’homme. Dans la suite, il ne sera question que de la première. Bien que ce phénomène existe depuis la naissance de l’univers et est la source principale de la chaleur interne de notre planète, elle ne fut mise en évidence qu’à la fin du 19° et au début du 20° siècle.
La découverte de la radioactivité
C’est d’abord, le physicien français Henri Becquerel qui découvrit que des sels d’uranium émettaient des radiations inexplicables. Ensuite, Pierre et Marie Curie mirent en évidence l’origine atomique du phénomène. Sa compréhension plus précise fut apportée par le physicien néo-zélandais Ernest Rutherford lequel souligna le rôle du noyau de l’atome et qualifia les rayonnements émis. Ce sont ces derniers qui nous concernent directement, vu leur impact biologique. Pour leur compréhension, il est nécessaire de se référer à la structure de l’atome et à la composition du noyau, lesquelles sont expliquées sommairement dans la note 1.
Le noyau atomique d’un élément radioactif
Dans la plupart des noyaux atomiques, le nombre de neutrons est égal à celui des protons ; de tels noyaux sont dits stables. Toutefois, pour certains noyaux, ce nombre excède celui des protons, ce qui crée une instabilité au sein de celui-ci, en particulier pour ceux de l’uranium et du thorium, source principale des radioéléments naturels. La transformation ou désintégration d’un de ces noyaux se produit spontanément et statistiquement à tout moment. Elle se poursuit en cascade jusqu’à l’obtention d’un noyau stable. Un exemple est donné dans la note 2.
Les trois types de rayonnements émis
alpha : consiste en l’expulsion du noyau de deux protons et deux neutrons, soit un noyau d’Hélium (deuxième élément atomique),
bêta : est caractérisée par l’expulsion d’un électron suite à une mutation d’un neutron en proton,
gamma : est une émission d’ondes électromagnétiques de fréquence et d’intensité supérieures aux rayons X.
Ces rayonnements sont émis à grande vitesse et sont dotés d’énergie. Leur pouvoir de pénétration est propre à chacun de ceux-ci :
l’alpha ne pénètre que dans quelques cm d’air et est stoppé par du papier bristol blanc,
le bêta pénètre plus profondément, soit quelques m d’air, et est stoppé par quelques mm d’aluminium,
le gamma est le plus pénétrant et n’est stoppé que par une épaisseur minimum de 5 cm de plomb.
La durée de vie d’un élément radioactif
Une autre caractéristique importante de la radioactivité est le temps durant lequel un radioélément reste dangereux.
Celui-ci est mesuré par la demi-vie qui exprime le temps moyen au bout duquel la moitié des noyaux d’un radioélément sont transformés ou désintégrés, ce qui signifie que sa radioactivité décroit progressivement. Ce temps est une constante pour un radioélément donné ; il varie de quelques secondes à des millions d’années.
En résumé, l’activité radioactive d’une source est caractérisée par :
la nature du rayonnement émis,
son énergie,
sa durée de vie,
son intensité, soit le nombre de désintégrations par seconde.
En outre, l’intensité est aussi fonction de la distance par rapport à la source radioactive. Elle décroit en fonction du carré de celle-ci. Ainsi en s’écartant de 3 m, l’intensité est divisée par 9.
La mesure de l’impact radioactif
Tout ce qui précède n’a pour but que de comprendre comment arriver à mesurer l’impact d’une source radioactive sur le corps humain et d’indiquer les précautions à prendre pour s’en protéger, en particulier par ceux qui s’intéressent aux minéraux et sables radioactifs. Pour la mesure de cet impact, deux paramètres sont pris en considération : l’intensité et la dose. La dose est la quantité d’énergie absorbée par unité de masse, soit la dose absorbée.
Pour les tissus vivants, l’effet biologique est aussi fonction du type de rayonnement. Pour en tenir compte, on a introduit la notion de la dose équivalente, baptisée dose efficace, laquelle est utilisée pour définir les niveaux de radioactivité et les normes. Elle s’exprime en sievert, le nom de son inventeur, (en pratique en milli ou micro-sievert) tandis que l’intensité est mesurée par le Becquerel, (en pratique par ses multiples). L’appareil de mesure le plus couramment utilisé est le compteur Geiger.
L’appareil compteur Geiger
Celui de la photo permet le comptage des désintégrations, la mesure des doses efficaces, et la différentiation de ces mesures par type de rayonnement. Il est étalonné en coups/sec pour l’intensité et en micro-sievert/heure pour les doses reçues par le corps humain c’est à dire la mesure de la dose efficace. Les doses qui nous atteignent sont de l’ordre de quelques milli-sievert par an. Elles sont la somme de la radioactivité qui nous entoure, laquelle varie selon les régions de 1 à 4 mSv/an (dose naturelle) et est essentiellement due au radon (voir note 3), et de celle liée à l’activité humaine laquelle est principalement due aux examens médicaux, qui représente en moyenne 2 mSv/an. Pour les individus, la norme est généralement de 5 mSv/an plus la dose naturelle, tandis que pour les professionnels, la norme fixe une limite horaire de 10 micro-sievert et annuelle de 20 milli-sievert. A noter qu’une dose ne devient source de troubles dans le corps humain qu’à partir d’une valeur de 1 Sv.
La radioactivité des minéraux et sables
La radioactivité des minéraux et sables est intimement liée à la présence d’uranium (U) et/ou de thorium (Th). Ces deux éléments sont présents de manière diffuse dans la croûte terrestre (de l’ordre de 3 g/t pour le premier et 12 g/t pour le second). Ils se retrouvent dans tous les types de roches. Les minéraux radioactifs sont soit des composés chimiques de l’U et/ou du Th, soit des minéraux incluant un ou des radioéléments. La plupart sont de couleurs vives, de taille centimétrique ou millimétrique ; certains sont fluorescents.
Les uranifères
Les composés de l’uranium, appelés les uranifères, sont les plus nombreux. Ceci est dû à sa facilité de combinaison chimique avec l’oxygène, le carbone, le soufre, la silice, le phosphore, le vanadium…. Selon Mindat, il y aurait actuellement 281 minéraux uranifères considérés comme validés par l’I.M.A. (International Minéral Association).
Parmi ceux-ci, figurent des minéraux comme :
oxydes et hydroxydes : l’uraninite, le plus riche en U et de couleur noir, la becquerelite, la masuite, la schoepite, …
phosphates : l’autunite (fluorescente) et la torbernite, fréquemment rencontrés en France, …
vanadates : la carnotite, …
silicates : les cuprosklodowskite, kasolite, soddyite, urophane, …
Le thorium
Bien que le thorium soit présent dans de nombreuses roches et a une concentration plus élevée dans la croûte terrestre que l’uranium, les minéraux à base de thorium sont beaucoup moins nombreux : 25 seraient considérés comme validés par l’I M A.
Parmi ceux-ci :
oxydes : la thorianite,
phosphates : la monazite, source principale,
silicates : la thorite.
Les photos ci-dessous illustrent certains de ces minéraux.
Becquerelite, collection et photo de P. Louis
Géode d’uranifères, collection et photo de P. Louis
Torbernite, collection et photo de P. Louis
Cuprosklodowskite, collection et photo de P. Louis
Autunite, collection et photo de P. Louis
Uraninite, collection et photo de P. Louis
Cupro et Schoepite, collection et photo de P. Louis
L’uranium et le thorium se substituent aussi à des atomes de minéraux et rendent ces derniers radioactifs. Ainsi, dans le zircon (silicate de zirconium), certains atomes sont remplacés par celui d’uranium. Ceci explique le niveau relativement élevé de la radioactivité des granites en Bretagne, par exemple. Ces minéraux proviennent essentiellement de sites miniers fermés ou en exploitation.
Les sites miniers radioactifs
Parmi les sites qui ne sont plus exploités, deux sont célèbres :
Jachymov en Tchéquie, qui permit la découverte du radium par les Curie au départ de la pechblende,
Shinkolobwe en RDC, la plus riche mine d’U au monde avec l’uraninite comme minerai primaire, fut la source principale d’U pour les premières applications civiles et militaires de l’énergie nucléaire.
La France puisa son combustible nucléaire dans de multiples petits gisements situés dans le Massif Central, le massif Armoricain et les Vosges. Leurs installations d’exploitation ont été démantelées. Actuellement, c’est le Kazakhstan qui est le producteur principal. Il est suivi par le Canada, l’Australie et la Namibie. L’ensemble de ces producteurs représente environ 80% de la production mondiale dont environ 40% pour le Kazakhstan.
La radioactivité de certains sables
En ce qui concerne la radioactivité de certains sables, elle provient de l’érosion des roches contenant des minéraux radioactifs, de résidus d’exploitations minières, de contaminations des sols et des eaux suite à un accident nucléaire. Dans les plages des bords de mer, de lac et dans les rivières, on trouvera des grains de zircon, de monazite, de thorianite,… tandis que dans les stériles miniers, ce sera de la torbernite, de l’autunite (facilement détectable car elle est fluorescente), de l’urophane … Les plages reconnues sont celles Guarapari au Brésil, de Amritapuri dans le Kérala en Inde, de l’Espiguette dans les bouches du Rhône en France. Les sources thermales de Ramsar en Iran sont aussi reconnues comme ayant une radioactivité élevée.
Les deux images ci-dessous illustrent deux sables provenant de stériles miniers.
En conclusion
Il est faisable de s’intéresser aux minéraux et sables supposés radioactifs en tenant compte des facteurs suivants :
la diminution de l’intensité des rayonnements par la distance et par l’interposition d’écrans,
la durée de l’exposition, après avoir mesuré la dose efficace reçue par unité de temps, (micro-sievert par heure),
l’aération du stockage.
Et pour autant que l’on ait la possibilité de mesurer la radioactivité résiduelle, après avoir pris les mesures de protection.
Notes
Note 1. Tel que suggéré par des philosophes grecs 450 ans avant notre ère, l’atome était encore au début du XX° siècle considéré comme le plus petit élément de la matière. Le physicien danois Niels Bohr proposa le premier une structure de l’atome, dans laquelle, autour du noyau, gravitent des électrons sur différentes orbites. Le noyau lui-même est un agrégat de deux petites particules : le proton et le neutron et est chargé positivement. Les électrons étant chargés négativement, l’atome est électriquement stable. 92 atomes naturels ont été recensés et classifiés par le physicien russe Mendeleev dans son célèbre tableau. Le premier est l’hydrogène, suivi de l’hélium, et le 92° est l’uranium précédé du thorium (90°).
Note 2.Ainsi, pour l’uranium, ce n’est qu’au bout d’une cascade de 14 désintégrations qu’est obtenu un noyau stable, celui du plomb. Le radium et le radon, deux éléments importants le premier médicalement, le second par sa nature gazeuse, sont produits dans cette cascade.
Note 3.La nature gazeuse du radon le rend particulièrement dangereux. Inhalé, il attaque les poumons avec les particules alphas qu’il émet en se désagrégeant. Comme il émane spontanément du sol, il est donc essentiel d’éviter sa concentration, notamment dans les caves. D’où la nécessité d’aération de celle-ci.
Sources bibliographiques
Physique Nucléaire, extrait du cours de Physique de 6° Secondaire, Y. Verbist, L. Nachtergaele et E. Thiran, 2018,
Articles sur la radioactivité, extraits de bulletins du GEST, Robert Six, 2009 à 2015,
Minéraux uranifères, hors-série 2009 de la revue Minéraux et Fossiles,
Data base de Mindat, site web <www.mindat.org>, novembre 2021,
List of Minerals recognized by I.M.A., site web <www.ima-mineralogy.org>, novembre 2021,
La minéralogie comme la volcanologie sont des sciences qui évoluent avec le temps au fur et à mesure de l’avancée de la recherche et des connaissances. Ce qui est vrai à un instant T peut être remis en cause le lendemain. Philippe Thiran, l’auteur de ce post, se tient à disposition de ceux qui voudraient échanger à propos des notions géologiques présentées. Vous pouvez nous contacter pour avoir ses coordonnées personnelles.
Comme expliqué dans la publication d'hier le 21/12/2021, l’éruption du Piton de la Fournaise est tout à fait classique, avec l’ouverture d’une fissure éruptive qui, progressivement, s’atténue au profit d’une bouche éruptive. C’est ce qu’il s’est passé aujourd’hui et ce soir, il ne reste qu’un seul évent actif autour duquel une fontaine de lave assez intense, haute de 60 mètres environ, commence à former un cône. L’extinction des autres évents ont entraîné l’arrêt de leurs coulées de lave respectives. Il ne demeure donc que celle alimentée par l’évent actif… Comme toutes les éruptions volcaniques, il est impossible de savoir combien de temps l’éruption va durer, de quelques heures à plusieurs semaines… Nous verrons ! Sources : Laurent Perrier, OVPF Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans Image d'archive : L. Chermette Retrouvez toutes les actualités volcaniques sur la page Facebook d'Objectif Volcans Mieux connaître Objectif Volcans et le volcanologue Ludovic LEDUC ici
Comme expliqué dans la publication d’hier le 21/12/2021, l’éruption du Piton de la Fournaise est tout à fait classique, avec l’ouverture d’une fissure éruptive qui, progressivement, s’atténue au profit d’une bouche éruptive. C’est ce qu’il s’est passé aujourd’hui et ce soir, il ne reste qu’un seul évent actif autour duquel une fontaine de lave assez intense, haute de 60 mètres environ, commence à former un cône.
L’extinction des autres évents ont entraîné l’arrêt de leurs coulées de lave respectives. Il ne demeure donc que celle alimentée par l’évent actif…
Comme toutes les éruptions volcaniques, il est impossible de savoir combien de temps l’éruption va durer, de quelques heures à plusieurs semaines… Nous verrons !
Sources : Laurent Perrier, OVPF
Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans
Image d’archive : L. Chermette
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Le PITON DE LA FOURNAISE est entré en éruption cette nuit. Après un peu plus de deux heures de crise sismique, le trémor est apparu à 3h30 heure locale, signe de l’arrivée du magma en surface. Il a augmenté pendant une heure, accompagnant l’ouverture de la fissure éruptive qui s’étend sur 800 mètres de long, divisée en quatre échelons distincts, à la base sud du cône sommital. Elle débute juste sous le Piton Kala et Pélé, un cône imposant de ce secteur sud de l’Enclos, à environ 1 km à l’ouest du Château-Fort, dans le secteur le plus actif de l’Enclos de ces dernières années donc ! L’activité est mixte : explosive au niveau de cette fissure, avec des fontaines de lave qui projettent la lave à 20-30 mètres de haut environ, et des coulées de lave qui s’épanchent vers le sud-est en direction du site de la dernière éruption (avril-mai 2021) qui se trouve à 1 km de la bouche éruptive la plus basse. À 8h30, l’observatoire volcanologique notait que les quatre échelons étaient encore actifs, mais que l’activité semblait être plus importante sur la partie basse de cette fissure éruptive. Cela va dans la logique d’une stabilisation de l’activité en un endroit de cette fissure, endroit où va se construire un cône si l’activité dure… Les coulées de lave vont, elles, s’étaler sur le plat de l’Enclos et il faudrait une alimentation stable et importante que les coulées gagnent les Grandes Pentes qui sont… loin ! L’éruption étant localisée à l’intérieur de l’Enclos, elle n’engendre aucun risque direct pour les habitants. Elle devrait plutôt permettre à de nombreux curieux d’admirer le spectacle, même si la météo ne semble pas trop au rendez-vous ! Soyez prudent ! Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le déroulement classique d’une
Le PITON DE LA FOURNAISE est entré en éruption cette nuit. Après un peu plus de deux heures de crise sismique, le trémor est apparu à 3h30 heure locale, signe de l’arrivée du magma en surface. Il a augmenté pendant une heure, accompagnant l’ouverture de la fissure éruptive qui s’étend sur 800 mètres de long, divisée en quatre échelons distincts, à la base sud du cône sommital.
Elle débute juste sous le Piton Kala et Pélé, un cône imposant de ce secteur sud de l’Enclos, à environ 1 km à l’ouest du Château-Fort, dans le secteur le plus actif de l’Enclos de ces dernières années donc !
L’activité est mixte : explosive au niveau de cette fissure, avec des fontaines de lave qui projettent la lave à 20-30 mètres de haut environ, et des coulées de lave qui s’épanchent vers le sud-est en direction du site de la dernière éruption (avril-mai 2021) qui se trouve à 1 km de la bouche éruptive la plus basse.
À 8h30, l’observatoire volcanologique notait que les quatre échelons étaient encore actifs, mais que l’activité semblait être plus importante sur la partie basse de cette fissure éruptive. Cela va dans la logique d’une stabilisation de l’activité en un endroit de cette fissure, endroit où va se construire un cône si l’activité dure… Les coulées de lave vont, elles, s’étaler sur le plat de l’Enclos et il faudrait une alimentation stable et importante que les coulées gagnent les Grandes Pentes qui sont… loin !
L’éruption étant localisée à l’intérieur de l’Enclos, elle n’engendre aucun risque direct pour les habitants. Elle devrait plutôt permettre à de nombreux curieux d’admirer le spectacle, même si la météo ne semble pas trop au rendez-vous ! Soyez prudent !
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le déroulement classique d’une éruption de ce volcan, je vous propose un film pédagogique que j’ai réalisé : Une éruption classique à la Réunion
Source : OVPF
Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans
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C’est presque soudainement qu’une bouche effusive s’est ouverte lundi à 18h05 dans la Valle del Bove, à 2180 m d’altitude, une demi-heure seulement après l’apparition d’une faible activité strombolienne au Cratère Sud-Est. Assez peu alimentée, elle a parcouru un peu plus d’1 km, jusqu’à 1700 m d’altitude environ. Elle était toujours active ce matin, mais très faiblement alimentée… Suite à l’ouverture de cette bouche, le trémor a progressivement augmenté, annonçant le retour d’une activité explosive au Cratère Sud-Est qui a généré une abondante émission de cendres à partir de 12h15 vers le sud. Celle-ci s’est maintenue jusqu’à 17h15, heure à partir de laquelle l’activité est devenue intermittente et moins énergétique. Cette activité tranche avec les nombreux paroxysmes vécus cette année (plus de 50 !)… Affaire à suivre ! Source : INGV Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans Retrouvez toutes les actualités volcaniques sur la page Facebook d'Objectif Volcans Mieux connaître Objectif Volcans et le volcanologue Ludovic LEDUC ici Découvrez nos voyages en Sicile Découvrez notre vidéo sur le Volcan Etna - Sicile (2021, 6ème paroxysme)
C’est presque soudainement qu’une bouche effusive s’est ouverte lundi à 18h05 dans la Valle del Bove, à 2180 m d’altitude, une demi-heure seulement après l’apparition d’une faible activité strombolienne au Cratère Sud-Est. Assez peu alimentée, elle a parcouru un peu plus d’1 km, jusqu’à 1700 m d’altitude environ. Elle était toujours active ce matin, mais très faiblement alimentée…
Suite à l’ouverture de cette bouche, le trémor a progressivement augmenté, annonçant le retour d’une activité explosive au Cratère Sud-Est qui a généré une abondante émission de cendres à partir de 12h15 vers le sud. Celle-ci s’est maintenue jusqu’à 17h15, heure à partir de laquelle l’activité est devenue intermittente et moins énergétique.
Cette activité tranche avec les nombreux paroxysmes vécus cette année (plus de 50 !)… Affaire à suivre !
Source : INGV
Ludovic Leduc, pour Objectif Volcans
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Hier, à Cumbra Vieja vers 21h, le trémor éruptif a disparu, signifiant l’arrêt de l’alimentation en magma. C’est la plus longue pause enregistrée depuis le début de l’éruption, mais on ne peut pas encore décréter que l’éruption est terminée, celle-ci pouvant tout à fait reprendre dans quelques heures ou jours... Quoi qu’il en soit, les dernières heures ont été intenses ! Plusieurs épisodes d’activité impressionnante ont été remarqué depuis dimanche, à l’origine de colonnes de cendres atteignant 5 à 6 km d’altitude ! Cette activité intermittente fait suite à une relative stabilité depuis le début de la semaine dernière, avec une activité explosive très modeste, un panache de dégazage d’un peu plus de 1000 m de haut, un activité effusive stable dans la zone centrale du champ de lave, une sismicité assez faible, une baisse progressive du SO2 (un gaz que l’on peut relier au débit éruptif) depuis quelques semaines… Alors, comment expliquer cette activité discontinue ? Ce n’est évidemment qu’une hypothèse de ma part, mais il se pourrait qu’une sorte de bouchon se forme au sommet du conduit éruptif lorsque l’activité explosive est réduite, un bouchon sous lequel les gaz magmatiques s’accumuleraient… avant de céder ! Alors, cet arrêt de l’activité en ce moment n’est-il qu’une pause avant un nouvel épisode intense, ou bel et bien la fin de l’éruption ? Patience, nous le saurons prochainement… Hier encore, l’éruption a perturbé les habitants de l’île du fait de la détérioration de la qualité de l’air à cause de la présence de SO2 en concentrations trop importantes, obligeant plus de 30 000 personnes à se calfeutrer chez elles toute la matinée ! Même si l’éruption ne peut être considérée comme terminée, elle peut d’ores et déjà être considérée comme une éruption record, et ce sur la base de plusieurs paramètres : 86 jours d’activité : c’est au moins deux
Hier, à Cumbra Vieja vers 21h, le trémor éruptif a disparu, signifiant l’arrêt de l’alimentation en magma. C’est la plus longue pause enregistrée depuis le début de l’éruption, mais on ne peut pas encore décréter que l’éruption est terminée, celle-ci pouvant tout à fait reprendre dans quelques heures ou jours…
Quoi qu’il en soit, les dernières heures ont été intenses ! Plusieurs épisodes d’activité impressionnante ont été remarqué depuis dimanche, à l’origine de colonnes de cendres atteignant 5 à 6 km d’altitude ! Cette activité intermittente fait suite à une relative stabilité depuis le début de la semaine dernière, avec une activité explosive très modeste, un panache de dégazage d’un peu plus de 1000 m de haut, un activité effusive stable dans la zone centrale du champ de lave, une sismicité assez faible, une baisse progressive du SO2 (un gaz que l’on peut relier au débit éruptif) depuis quelques semaines…
Alors, comment expliquer cette activité discontinue ? Ce n’est évidemment qu’une hypothèse de ma part, mais il se pourrait qu’une sorte de bouchon se forme au sommet du conduit éruptif lorsque l’activité explosive est réduite, un bouchon sous lequel les gaz magmatiques s’accumuleraient… avant de céder ! Alors, cet arrêt de l’activité en ce moment n’est-il qu’une pause avant un nouvel épisode intense, ou bel et bien la fin de l’éruption ? Patience, nous le saurons prochainement…
Hier encore, l’éruption a perturbé les habitants de l’île du fait de la détérioration de la qualité de l’air à cause de la présence de SO2 en concentrations trop importantes, obligeant plus de 30 000 personnes à se calfeutrer chez elles toute la matinée !
Même si l’éruption ne peut être considérée comme terminée, elle peut d’ores et déjà être considérée comme une éruption record, et ce sur la base de plusieurs paramètres :
86 jours d’activité : c’est au moins deux jours de plus que l’éruption historique la plus longue sur l’île, celle de Tehuya en 1585 ;
1225 ha recouverts par les laves : le double du champ de lave historique le plus grand, celui de Tigalate en 1646 ;
2896 bâtiments touchés : un chiffre incomparable à celui des éruptions précédentes évidemment, la population n’étant pas aussi importante…
Voici une légende volcanique Indonésienne, mais tout d'abord situons quelques volcans. Le volcan Semeru est le volcan le plus actif et le plus élevé de l’île de Java en Indonésie (3 676m). Il a été incorporé avec le Bromo et le Tengger au sein du parc national de Bromo-Tengger-Semeru. La légende raconte que le grand cratère du Tengger a été creusé par un ogre épris de la fille du roi, à l’aide d’une moitié de noix de coco. Lorsque le souverain s’aperçut que l’ogre était sur le point d’achever dans la nuit la tâche qu’il lui avait imposé pour pouvoir épouser la princesse, il ordonna à ses serviteurs de battre des épis de riz. Les coqs, croyant que le jour se levait, se mirent à chanter. La noix de coco lancée par l’ogre d’épité devint le Gunung Batok, et le trou la mer de sable. L’ogre mourut d’épuisement. Source : Indonésie, Lonely Planet 3ème édition https://www.youtube.com/watch?v=ORxSvhIHA-k Découvrez nos voyages en Indonésie
Voici une légende volcanique Indonésienne, mais tout d’abord situons quelques volcans.
Le volcan Semeru est le volcan le plus actif et le plus élevé de l’île de Java en Indonésie (3 676m). Il a été incorporé avec le Bromo et le Tengger au sein du parc national de Bromo-Tengger-Semeru.
La légende raconte que le grand cratère du Tengger a été creusé par un ogre épris de la fille du roi, à l’aide d’une moitié de noix de coco. Lorsque le souverain s’aperçut que l’ogre était sur le point d’achever dans la nuit la tâche qu’il lui avait imposé pour pouvoir épouser la princesse, il ordonna à ses serviteurs de battre des épis de riz. Les coqs, croyant que le jour se levait, se mirent à chanter. La noix de coco lancée par l’ogre d’épité devint le Gunung Batok, et le trou la mer de sable. L’ogre mourut d’épuisement.
La coulée pyroclastique du Semeru qui s’est produite samedi dernier a fait 15 morts et une soixantaine de blessés dont 16 sont dans un état critique. Une trentaine de personnes sont toujours portées disparues… et des coulées pyroclastiques, plus modestes que celle de samedi dernier, continuent d’être observées et ne facilitent pas les recherches. Enfin, pour finir, 1700 personnes sont déplacées à ce jour. En plus de ce bilan humain, le plus lourd pour un volcan sur cette année 2021, les dégâts matériels semblent importants. Au regard des photos jointes, au moins un village a été très impacté par la coulée pyroclastique… Je n’ai pas réussi à le localiser précisément, car les noms ne correspondent visiblement pas à ceux sur la carte des risques. Quoi qu’il en soit, les villages les plus proches du sommet du volcan dans le secteur sud-est se trouvent à environ 9 km du cratère : ils ne sont donc pas dans le périmètre d’exclusion (de 5 km dans ce secteur) et ce, même si la coulée pyroclastique du 1er décembre 2020 avait atteint plus de 10 km ! Or, un des observateurs du volcan avait visiblement parfaitement remarqué que la coulée de lave épaisse commençait à devenir instable dans la pente, dans cette ravine sud-est. Le 1er décembre, il relevait par exemple une coulée pyroclastique d’avalanche de 700 mètres de long. De fait, le risque d’un événement similaire de grande ampleur devenait plus grand… Il est survenu trois jours plus tard. Cette catastrophe aurait-elle pu être évitée ? Je ne peux répondre à cette question, car le sujet est bien plus complexe que ces quelques éléments factuels. Pour autant, j’espère que cet événement incitera les autorités à améliorer l’étude et la gestion des risques de ce volcan. Sources : Magma Indonesia, Euronews, BNPB Ludovic Leduc,
La coulée pyroclastique du Semeru qui s’est produite samedi dernier a fait 15 morts et une soixantaine de blessés dont 16 sont dans un état critique. Une trentaine de personnes sont toujours portées disparues… et des coulées pyroclastiques, plus modestes que celle de samedi dernier, continuent d’être observées et ne facilitent pas les recherches. Enfin, pour finir, 1700 personnes sont déplacées à ce jour.
En plus de ce bilan humain, le plus lourd pour un volcan sur cette année 2021, les dégâts matériels semblent importants. Au regard des photos jointes, au moins un village a été très impacté par la coulée pyroclastique… Je n’ai pas réussi à le localiser précisément, car les noms ne correspondent visiblement pas à ceux sur la carte des risques.
Quoi qu’il en soit, les villages les plus proches du sommet du volcan dans le secteur sud-est se trouvent à environ 9 km du cratère : ils ne sont donc pas dans le périmètre d’exclusion (de 5 km dans ce secteur) et ce, même si la coulée pyroclastique du 1er décembre 2020 avait atteint plus de 10 km !
Or, un des observateurs du volcan avait visiblement parfaitement remarqué que la coulée de lave épaisse commençait à devenir instable dans la pente, dans cette ravine sud-est. Le 1er décembre, il relevait par exemple une coulée pyroclastique d’avalanche de 700 mètres de long. De fait, le risque d’un événement similaire de grande ampleur devenait plus grand… Il est survenu trois jours plus tard.
Cette catastrophe aurait-elle pu être évitée ? Je ne peux répondre à cette question, car le sujet est bien plus complexe que ces quelques éléments factuels. Pour autant, j’espère que cet événement incitera les autorités à améliorer l’étude et la gestion des risques de ce volcan.
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