C’est en Colombie britannique, au Canada, que vit cet ours dont certains individus présentent un pelage blanc. Appelé « spirit bear » ou « ours de Kermode », du nom du premier scientifique à l’avoir étudié, il se distingue de l’ours polaire ; la blancheur de son pelage vient en fait de la présence d’un gène récessif dans le génotype de certains individus. L’ours de Kermode est une sous-espèce de l’ours américain (ursus americanus, quand l’ours polaire est ursus maritimus). Le nom de « spirit bear », quant à lui, a été donné par les Indiens, chez qui il occupe une place importante dans le folklore.