Une récente étude conduite par le Dr Mara Milrooney, anthropologue au Bishop Museum à Honolulu (Hawaï), vient bousculer la théorie selon laquelle les habitants de l’île de Pâques se seraient « auto détruits » avant la première visite des européens en 1722.
Selon la croyance populaire, les Rapa Nui auraient commis un “suicide environnemental” en pratiquant une déforestation massive de leur île. Les travaux du Dr Mulrooney, basés sur des datations par radio carbone, montrent au contraire que des traces d’agriculture subsistent bien après l’arrivée des européens et que les habitants auraient considérablement œuvré pour rendre leur terre plus productive dans une logique de développement durable. Le déclin de la société des Rapa Nui n’aurait commencé qu’à cause des maladies introduites par les européens au XVIIIème siècle.
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